Derniers Avis sur La Ligue des Gentlemen Extraordinaires

Voila une partie de Kamoulox digne des plus grandes heures de Kad et Olivier !

Si le pitch initial a de quoi intriguer avec cette réunion de 7 figures majeurs de la littérature du XIXe (pas forcément les plus cinégéniques de surcroît) qui s'unissent pour affronter un ennemi mystérieux, passée une première fusillade au montage catastrophique et la rencontre des personnages avec quelques idées de design sympathiques, on rentre immédiatement en absurdie complète. Des faubourg de Londres à une forteresse mongole peuplée d'autochtones caucasiens uniquement (?), on suit cette troupe hétéroclite dans ses péripéties jonchées d'incohérences qui détruisent complètement l'immersion. Ma préférée parmi tant d'autres, le Nautilus du Capitaine Nemo (au design très intéressant par ailleurs) devient un gigantesque SNLE propulsé à l'énergie solaire (vous suivez toujours ?) qui remonte la Seine et ses 6 mètres de profondeur pour déposer nos héros à Paris en toute discrétion.

L'alchimie entre les personnages ne prend jamais et on a malheureusement bien plus le sentiment de voir une somme d'individualités cantonnées à leur univers initial qu'une véritable équipe qui naît. En plus de cela, la distribution est vraiment faible avec des acteurs en mode service minimum (y compris notre Sean préféré perdu dans cette galère qui signera l'arrêt définitif de sa carrière) dans un univers tout aussi vide; rarement aura-t-on vu un carnaval vénitien aussi incolore et inanimé. On se retrouve donc rapidement à débrancher le cerveau et à se retrouver dans un état d'hébétude face au non sens complet qui prend place sous nos yeux. Car paradoxalement, le film est plutôt bien rythmé et l'ennui ne point jamais trop jusqu'à un final qui donne dans une surenchère de situations absurdes, (mention spéciale aux chevaliers noirs et leurs lance-flamme).

Longtemps pendant le visionnage j'ai pensé que le film pourrait en fait être destiné à des enfants moins regardants sur l'écriture des personnages ou la cohérence globale et qui pourrait plus facilement apprécier le côté grand spectacle et la violence quasi cartoonesque du métrage. Mais ce public ne peut pas connaître tous ces personnages de littérature issus d'oeuvres classiques plutôt à destination d'un lectorat mature et passerait donc à côté de l'attrait numéro 1 du film...
Conclusion: j'avoue avoir bien du mal à comprendre le positionnement de cette "Ligue des Gentlemen Extraordinaires" qui constitue un ratage quasi complet, ne parvenant à nous maintenir éveillés que par le terrain de jeu idéal qu'elle propose au jeu malsain (mais toujours divertissant) de la recherche des 7 incohérences.

Le film a été lancé avant que son auteur Alan Moore n'ait terminé la BD. Il en résulte un film totalement imparfait sans rythme. C'est une déception d'autant que les deux premiers tomes de la BD sont des merveilles. D'autant plus dommage que c'est le dernier film ou Sean Connery apparaît avant de prendre une longue retraite.

20 ans et encore des regrets. Pour son metteur en scène dans un premier temps, suite à un Blade conforme aux attentes. Norrington débarque sur cette super production des plus cauchemardesque, bridé par son acteur principal qui se refuse de se voir voler la vedette. Plus un projet élargie comme seul Universal n'a jamais su promouvoir. Une fin de carrière définitive pour un réalisateur en devenir et un juste revers pour Sean Connery qui s'enterre également au passage, face à un système qu'il ne comprends plus mais qui lui laissa une dernière marge de manœuvre.

Encore une histoire de 7 mercenaires sauveurs du monde, mais ici avec des pouvoirs surdimensionnés - invisibilité, invincibilité, transformabilité et j'en passe - . Sean Connery, le seul qui paraît normal est quand même capable de faire mouche au fusil simplement épaulé et à une distance de 500 m cependant que 4 ou 5 adversaires l'arrosent de rafales de mitraillette dont les balles, manque de chance pour eux, passent toutes à côté. Peut-être qu'une simple balle perdue aura raison de sa peau étonnamment coriace ? mais je n'en dirai pas plus.
On dirait que le réalisateur a voulu en mettre plein la vue par une débauche d'effets spéciaux -sans beaucoup d'intérêt et parfois écoeurants - au détriment de la prestation des comédiens qui de toute façon n'avaient pas grand'chose à dire d'intéressant. Tout est exagéré dans les décors, les personnages grotesques, les costumes, les scènes d'action, et plus c'est exagéré, plus c'est insignifiant. Un faux film à grand spectacle et un navet presque réussi. Au spectateur éventuellement attiré par ce titre qui sonne bien : vous pouvez passer votre chemin.

Un film qui n’a ni queue ni tête. La scène a Venise est complètement invraisemblable et incompréhensible. Vraiment sans grand intérêt si ce n’est de voir Sean Connery dans son dernier film...

Espèce de nanar spectaculaire et bêtasse s'inspirant de personnages mythiques de la littérature fantastique, en faisant d'eux des super héros, dénaturant du même coup l'essence même de chacun d'eux; les réduisant à de stupides guerriers. Le comble est qu'ils n'ont ni aura ni épaisseur. Les effets spéciaux sont tout à la hauteur d'un scénario mal fichu et indigent. A peine divertissant.

C'est le genre de film tellement mauvais qu'on n'en décroche pas d'ici la fin, afin de voir jusqu'où ils osent aller. Et la, dans le moche et incohérent, ils vont très loin.

Le film qui a fait arrêter le cinéma à Sean Connery j’étais curieux de le voir en m’attendant à un Nanard cosmique. J’ai été déçu car j’ai vu bien pire (ou meilleur selon de quel point de vue on se place). Le film est d’emblée bancal car il ne sait pas sur quel pied danser, entre le blockbuster sérieux ou l’adaptation de Bd foutraque. Il en ressort un film informe pas aidé par des effets spéciaux numériques qui devaient déjà être affreusement laids à l’époque. Et pourtant je me disais qu’il y avait de quoi faire et paradoxalement le film m’a donné envie de me plonger dans la bd dont il est adapté car on sent que le matériau peut donner quelque chose. Bref c’est mauvais pas assez pour en devenir drôle et du coup à éviter.

"La ligue des gentlemen extraordinaires" est un peu comme les "Avengers" en version héros historiques (Alan Quatermain, l'homme invisible, Capitaine Nemo, Dr. Jekyll et Mr. Hyde etc...). Mais avec ce scénario simple et cette écriture pitoyable à base de missions ridicules, "La ligue des gentlemen extraordinaires" ne sera pas prêt de surprendre (si ce n'est son concept, bien que ridicule) et restera tout à fait ordinaire en s'appuyant sur les codes insupportables du genre, et ce jusqu'aux batailles finales épuisantes où chaque membre de cette équipe sans charme aura droit à son un contre un, sans oublier le fameux et redondant combat de molosses. En plus de manquer d'originalité dans sa forme, le film en ressortira particulièrement creux et bête.

Les personnages auraient pus être intéressants... si seulement ils avaient été impliqués dans une histoire. Ici on a juste quelques grandes figures de la culture victorienne (Dr Jekyll, Dorian Grey, le Capitaine Némo, ...) perdus dans une avalanche de scènes d'action sans logique. Beaucoup d'explosions et beaucoup de tirs à la mitraillette pour finalement peu de suspense, de rebondissements ou de profondeur. Manque de saveur absolu.

Juste une accumulation de personnages et de scènes. Pas convaincant, limite ennuyeux.
Effets spéciaux concernant le bolide râtés; ce n'est pas parce que c'est une histoire fantastique que les lois de la physique doivent être abandonnées.
Au mieux un téléfilm de série B.

On s'ennuie devant cette histoire peu crédible de super héros de fiction qui se réunissent par un tour de passe passe relativement grossier.
On y croit pas une seconde et les acteurs, malgré de jolis costumes, n'y croit pas non plus!!

Basé sur le génial comics d'Alan Moore et Kevin O'Neill, "La Ligue des Gentlemen extraordinaires" avait tout le potentiel d'un grand film, inventif, bourré d'action, violent et visuellement superbe. Il n'en sera rien ici, la faute à une production hollywoodienne qui a passé à la moulinette le matériau d'origine pour le transformer en produit indigeste et fade, trahissant largement l'esprit d'une œuvre qui n'avait finalement guère besoin qu'on y touche. On se retrouve alors avec un Allan Quatermain moins torturé et meneur de la Ligue, éclipsant alors une Mina Harker devenue fade. On assiste aussi à l'arrivée de nouveaux personnages censés donner de la densité (Tom Sawyer, figure filiale pour Quatermain, Dorian Gray) mais faisant dévier l'intrigue de l'essentiel. Largement trahi, le comics se retrouve alors complètement fade dans cette adaptation inutile qui n'a pour elle que Sean Connery, parfait dans le rôle de Quatermain mais perdu au cœur d'un navet boursouflé d'effets spéciaux ineptes. Du gâchis pur et simple.

La ligue des Gentlemen extraordinaires est l ancêtre des films de super héros que nous connaissons aujourd'hui. Ce film réunit les plus grands personnages que l histoire populaire à élevé au rang de légende, on retrouve ainsi Tom Sawyer, Jekill et mister hyde, Quasimodo, capitaine némo, Quatermain, une vampire, un immortel ou encore l homme invisible,un frais fourre tout en somme !
Le scénario est lui absent, ç est une succession de combats et d explosions ponctués de mauvais effets spéciaux et d images sombres du début jusque la fin !
On ne peut pas apprécier ce film tellement l histoire est mauvaise et la succession de nouveaux personnages célèbres nous fatigue. Car oui, on peut également trouver des personnages de James Bond ou Sherlock Holms dans ce film, ridicule...

Malgré un début prometteur qui laissait présager une réécriture sympathique des événements ayant conduit à la première guerre mondiale, le film sombre dans le grotesque après un rebondissement terriblement maladroit, simplifiant à l'extrême tous les enjeux du film. S'ensuit une série de scènes d'action, plus ennuyeuses que spectaculaires, plombées par des effets spéciaux médiocres.