Mon idole : les secrets du tournage

Après avoir attiré plus de 500 000 spectateurs avec son premier long métrage: Mon idole, Guillaume Canet est repassé derrière la caméra pour adapter le célèbre thriller du talenteux écrivain Harlan Coben: Ne le dis à personne, traduit en 27 langues et vendu à plus de 6 millions d'exemplaires dans le monde. Il a écrit cette adaptation avec l'aide de son ami Philippe Lefebvre avec qui il avait déjà travaillé pour Mon idole. Le réalisateur explique: "C'était vraiment la première fois que je lisais quelque chose qui n'était pas de moi et que je pouvais m'imaginer réaliser. En lisant le roman, je voyais les images, je savais exactement comment je voulais le réaliser et une fois le scénario écrit, au moment de tourner, j'ai essayé de ne jamais quitter cette ligne directrice, de rester fidèle à la première émotion que j'avais eue."

Pierre Jolivet, qui a dirigé Guillaume Canet dans En plein coeur (1998) et Le Frère du guerrier (2001), joue dans le film le rôle de Bertrand Vigneau. Guillaume Canet aimait entre autres l'idée que "le patron de chaîne soit joué par quelqu'un dont on connaît la tête mais sur laquelle le grand public n'arrive pas forcément à mettre un nom."

Guillaume Canet a donné deux petits rôles à son co-dialoguiste Eric Naggar et à son 1er assistant réalisateur Philippe Landoulsi qui apparaissent respectivement en maire et en chauffeur dans le film.

Guillaume Canet signe avec Mon idole son premier long métrage. Il a commencé à tourner vers 15-16 ans lorsqu'on lui a offert une caméra Super 8. C'est en tournant dans ses propres courts métrages que l'envie de devenir comédien lui ait venu, mais le désir de réalisation ne le lâcha jamais.

Guillaume Canet a observé autour de lui "des gens de pouvoir tellement comblés que plus rien ne les satisfait ni ne les émeut. Ca m'a paru triste, et je me suis posé la question. A vingt-neuf ans, je suis heureux, je m'enthousiasme encore pour la moindre bonne nouvelle. Mais ressentirai-je la même chose dans vingt ans ? J'en ai parlé à Philippe Lefebvre et ensemble on a discuté autour de la manipulation du pouvoir, de l'attrait de la jeunesse pour le monde de l'audiovisuel. L'idée du prologue m'est venu en voyant le Jerry Springer Show."

Ex-mannequin, Diane Kruger est également depuis 2001 l'épouse de Guillaume Canet. Il a écrit le rôle de Clara en pensant à elle.

Le chef opérateur Christophe Offenstein a travaillé sur tous les courts-métrages réalisés par Guillaume Canet.

Guillaume Canet a rencontré François Berléand sur le tournage du téléfilm Pardaillan en 1997. Ils ont ensuite tourné dans le court métrage Trait d'union (1999), et deux films de Pierre Jolivet : En plein coeur (1998) et Le Frère du guerrier (2001). Sur le plateau de ce dernier, François Berléand ne cessait de taquiner un assistant. Son humour cynique le fit apparaître aux yeux de Guillaume Canet comme l'interprète idéal du présentateur télé Broustal. 1h45 après avoir reçu le scénario de Mon idole, François Berléand accepta le rôle avec enthousiasme.

Guillaume Canet et Philippe Lefebvre ont déjà joué ensemble dans les téléfilms La Colline aux mille enfants (1994) et Le Cheval de coeur (1995), ainsi que dans Barracuda (1996, Philippe Haim). Philippe Lefebvre présenta à Guillaume Canet le producteur Alain Attal qui finança depuis tous ses courts métrages.

Lors de l'écriture du film, Guillaume Canet a écouté beaucoup de musique seventies et du style blaxploitation car il lui semblait que "Broustal était resté bloqué sur cette période, pendant laquelle il avait dû s'éclater". Mais il voulait aussi une musique originale, un thème récurrent. Il a donc fait appel au compositeur-interprète Sinclair, qui avait déjà travaillé sur quelques courts-métrages, mais n'avait encore jamais trouvé un scénario de long métrage satisfaisant.