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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 janvier 2012
Très bonne comédie qui dénonce le monde pourri et l'inhumanité des acteurs des médias. Je pense que si Delarue ait pu avoir ne serait-ce qu'une once de talent, il aurait pu alors remplacer Berléand pour que le spectateur se rapproche un peu plus de la réalité. Fin très bien trouvée et travaillée, bravo Guillaume.
Premier film de Guillaume Canet, Mon idole oscille sans cesse entre drame et comédie sans jamais trouver le ton juste. Seul Berléand (qu'on a souvent vu meilleur ailleurs) sauve ce petit film du néant sidéral.
Un film de Cannet c'est un genre à part. Il a son humour et un univers quasi parallèle au notre. Malgré tout le cœur qu'il a mis dans l'ouvrage le résultat est très moyen. Reste des scènes délirantes qu'on est pas près d'oublier; spoiler: comme celle du cerf dans le pare-brise et les déguisements lors d'une soirée cocaïne.
Un film étonnant, avec un François Berléand exceptionnel en producteur cynique et blasé, une Diane Kruger potiche et salope au possible, et même si Guillaume Canet n'est pas exceptionnel, on passe un bon moment pendant ce film qui passe de la comédie à l'horreur en passant par le burlesque. Intéressant mais pas indispensable.
Premier film de Guillaume Canet, "Mon Idole", malgré quelques répliques bien senties, n'est pas aussi drôle qu'il est censé l'être et manque de gags et de rebondissements. Le personnage principal est assez fade et seul François Berléand tire son épingle du jeu dans cette comédie macabre, dans son rôle de producteur cynique et antipathique.
Une folle histoire, avec un seul bon rôle, celui interprêté par François Berléand fantastique. La "troupe Canet" est ici (encore) réunie mais n'est pas (encore) franchement convaincante...
Soit il a vu "Le goûteur" et alors c'est un voleur de script, avec une fin plutôt nulle en comparaison, soit il a fait ça tout seul dans son coin et alors, c'est peut-être presque pire. Une sorte de fourre-tout de ce qu'un adolescent attardé peut penser sur le monde de l'entertainment (il en fait aussi partie donc il doit y avoir des anecdotes véridiques) cependant sur la philosophie de la puissance, il a du progrès à faire. Bien filmé, pas trop de temps mort, mais le parallèle avec l'original ne peut que nuire à une comédie rapidement sinistre sinon désagréable quant au sujet de fond et au manque de gags.
Qu'est-il passé par la tête de G.Canet pour réaliser cette horreur. Au vu du synopsis, on ne s'attend pas à ce que le film parte en n'importe quoi. Le seul plaisir du film réside dans le fait que les acteurs ont bien l'air de s'amuser mais le déroulement du film nous déroute rapidement.
Ca commençait bien.... mais ca a vite dévié sur du burlesque! Les personnages sont carricaturés au maximum, les situations peu plausible et ce qui se passe à la fin était la seule issue possible à ce film.... Je suis décue car j'aime beaucoup Guillaume Canet,mais là je dois avouer que je ne recommande pas ce film..
Globalement déçu par le 1 er film de Canet qui démarre en pamphlet sur la télé avec un bon rythme grâce a un excellent Berleand en roue libre parfait en producteur lunatique et arrogeant ,non le souci vient plutôt du moment ou les 3 personnages se trouvent dans la maison de campagne et finissent par se faire chier comme nous et c'est pas la fin qui bascule dans le thriller avec la poursuite a travers les bois et la rencontre de Prevost en chasseur même pas crédible qui remonte le niveau.Cette critique d'un monde artificiel constitué de sexe ,de drogues et de confort bourgeois est bien vu même si le trait est gros et caricatural mais Canet aurait donné de pêche a son scenario en le raccourcissant d'1 bonne 1/2 heure ,reste donc le jolie casting (ca aide d'être dans le métier mais y a aussi le risque de jouer a : ah t'as reconnu machin) et la bande son dynamique de Sinclair pour nous éviter de s'endormir.
Film qui dénonce sur le ton de la comédie acerbe, les excès de l'idolâtrie, du culte de la personnalité et des rapports de force dans le milieu de la jet-set et des médias. Dans ce monde de vautours voraces et affamés, comment, pour arriver à leur but, certain(e)s peuvent se soumettre à l'autorité rouleau compresseur, à la hierarchie aveuglante. Des scènes aux images très allégoriques viennent renforcer encore plus les abus et les travers dénoncés dans cette comédie qui passe parfois du burlesque au film thriller, du sentimentalisme au film d'horreur, telles que cette grosse cage aux vautours, le cerf encastré dans le pare-brise, la soirée loufoque Alice au Pays des Merveilles, et bien d'autres encores. Francois Berléand est au haut de sa forme. Une mention spéciale pour ce premier film de Guillaume Canet qui est aussi acteur de son propre film.