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Gérard Delteil
203 abonnés
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2,0
Publiée le 26 décembre 2015
La satire des moeurs de la TV constitue un genre cinématographique à lui seul. Sur ce créneau, Guillaume Canet n'est pas parvenu à manifester la moindre originalité. Mon idole n'arrive pas la cheville de films tournés plusieurs décennies plus tôt, comme Le prix du danger de Boisset, ou d'un petit bijou récent : Night call. De plus sa critique ne porte que sur l'arrivisme et le trash, alors que bien d'autres films ont un contenu social beaucoup plus percutant. Si le film de Canet compte quelques séquences et gags réussis, il souffre de longueurs, de répétitions, de maladresses et d'un scénario médiocre, la chute finale en particulier. Certes Berléand est excellent, comme toujours, mais ça ne suffit pas à faire un film.
Décrivant les risques que peut provoquer le pret a tout pour réussir et l'engrenages mortelles que peut engendrer la réussite, ce film créer un tableau assez noir dans sa première partie pour ensuite tournée dans les gags burlesque avec cet accident meurtrier.
Pour son premier film, Guillaume Canet emprunte sans peur le sillage de Chabrol. L’intrigue reprend nombre de thèmes empruntés à Masques et Berléand, dans un registre différent, se montre tout aussi ignoble et cynique que Noiret. Dommage que la deuxième partie du film ne soit pas à la hauteur de la première. On a l’impression que le scénariste ne sait plus trop comment finir cette histoire et la morale pour le moins douteuse qui se dégage d’une fin plus spectaculaire qu'originale vient ajouter à cette impression de raté partiel. Dommage mais pas trop grave pour un premier film. On attendait la suite. Ne le dis à personne sera, lui, placé sous le haut patronage de Truffaut... Godard pour le troisième ?
Farce burlesque et cynique sur la rapacité du monde télévisuel français (je pense d'ailleurs qu'on peut extrapoler au reste du Monde comme nous l'a appris Slumdog Millionaire, et ce même si ce n'était pas ici l'intention), Mon Idole marque l'entrée fracassante de Guillaume Canet dans l'univers pas si restreint des acteurs passés derrière la caméra. Réalisant un rêve vers lequel le métier d'acteur n'aura été qu'un passeport, Canet met tout ce qu'il a pour convaincre, et ça se sent ; Mon Idole est une tornade d'idées et d'essais stylistiques et visuels. Ses atours très publicitaires frôlent parfois la surcharge et l'excès d'enthousiasme, mais j'en retiens surtout la capacité à immerger le spectateur dans le milieu caricaturé, sans pourtant verser dans la complaisance comme l'ont fait remarquer certains. L'engouement du jeune réalisateur, mâtiné d'une belle confiance en son potentiel (qui tourne parfois pratiquement à la prétention, c'est vrai) se sent également dans une intrigue très osée. Le parti-pris, sans concession et très bien amené, tient tout de même difficilement la longueur et souffre d'un final à la "Shallow Grave" un peu en manque d'idées de fond. Ultra référencé, survitaminé et plein de vie, Mon Idole sent à plein nez l'amour du cinéma, et donne l'un de ses trop rares grands rôles à François Berléand, qui vampirise l'attention malgré une Diane Kruger très à l'aise, et un Guillaume Canet convenable, dont l'effacement sert avant tout son parti-pris et n'a à ce titre rien de trop gênant. On note quand même quelques erreurs de rythme souvent dictées par l'envie de trop bien faire, qui n'empêcheront pas Mon Idole de me rester en mémoire un petit moment, comme un film percutant à défaut d'être tout à fait justement dosé. Sympathique, voici un long-métrage qui présage du meilleur chez un cinéaste visiblement bourré de talent.
Une comédie cynique, contemplative et étrangement ambigu, un propos acerbe sur le milieu de la télé et du pouvoir. Cynique et dérangé, le scénario raconte la rencontre entre Bastien, jeune chauffeur de salle, et Broustal, son patron et producteur influent, quand ce dernier va amener son poulain dans sa demeure de campagne pour un week-end qui va changer beaucoup de choses pour eux, une intrigue qui commence comme une vision sadique et malsaine de la télé puis qui tourne au huis-clos d'abord amusant puis inquiétant, jusqu'au final assez étrange mais pourtant très cohérent. Porteur de la triple casquette, Guillaume Canet reste un acteur très moyen, assez fade a l'image mais qui se joue de son image a travers certaines répliques, une Diane Kruger sexy et inattendu, mais surtout un François Berléand grandiloquent, sans limite, classe et surtout vraiment intéressant par rapport a ce qu'il apporte au propos sur le pouvoir. Pour un premier passage derrière la caméra, Guillaume Canet s'en sort honorablement et offre un cadre de huis-clos plutôt bien tenu, mais pas mal d'erreurs de rythme typique des premiers films ralentisse le rythme de l'intrigue, et provoque d'incurables longueurs... Une comédie cynique intéressante, malsaine et plutôt réussi pour un premier film, un essai que Canet confirmera avec le très bon "Ne Le Dis A Personne".
Un film étonnant, avec un François Berléand exceptionnel en producteur cynique et blasé, une Diane Kruger potiche et salope au possible, et même si Guillaume Canet n'est pas exceptionnel, on passe un bon moment pendant ce film qui passe de la comédie à l'horreur en passant par le burlesque. Intéressant mais pas indispensable.
« Mon idole » commence comme une comédie noire puis devient très vite une histoire de manipulation, de domination, très dérangeante et sordide. On rit jaune, on rit peu, et plus le film avance, plus la relation entre François Berléand et Guillaume Canet devient malsaine. Mise en scène pleine d’idées et de virtuosité, François Berléand divinement terrifiant. Le film dans sa forme est très réussi, mais le spectacle est trop repoussant pour mettre une excellente note. A découvrir.
Pour son premier film Guillaume Canet réalise une satyre intéressante du monde des médias et du divertissement avec un rôle de producteur télé taillé sur mesure pour un François Berleand qui se lâche dans un show détonant. Mais paradoxalement ce rôle qui fait la réussite de ce film en est aussi son talon d Achille. Car Berleand vampirise tout le reste, les autres personnages ne sont que des faire valoir et il finit par aller trop dans l outrance pour que l on accroche vraiment. Je pense que le film aurait gagné s il avait été un peu moins délirant et du coup plus inquiétant. Le film contient pas mal de bonnes idées mais il commence a s essouffler au bout d une heure et fini par être trop long surtout qu il démarrait sur les chapeau de roues et d ailleurs de ce point de vue je faisais le même reproche aux petits mouchoirs du même Guillaume Canet.
Cynique, noir,pervers,méchant, violent, décalé et drôle, cette première réalisation de Guillaume Canet est une pure reussite avec au départ une critique de la télé réalité trash et poubelle, celle qui fait appel aux plus bas instincts voyeuristes du spectateur. Mais vite, on passe à un autre registre avec ce week end à la campagne où Guillaume Canet jeune homme de télévision ambitieux va être invité par son patron producteur à qui il voue un véritable culte. Week end surréaliste à 3, avec la jeune et belle femme du patron. Là un autre film commence, violent, pervers, presque caricatural et décadent où Guillaume Canet va devenir la victime consentante, la marionnette, le jouet de ce couple qui possède pouvoir et argent. Il est parfait en naïf admiratif, manipulé par son patron, son idole, pour qui il est prêt à tout faire, croyant par ailleurs être propulsé dans sa carrière. François Berleand est énorme en homme cynique de pouvoir qui a l'habitude de voir tout le monde se plier à ses caprices et à se servir des autres comme des objets. Diane Kruger, drôle, hyper sensuelle et sexy en femme enfant qui elle aussi bénéficie du pouvoir de son mari prêt à toutes les extravagances et outrances pour la contenter. Un humour noir, absurde et cruel,avec des scènes surréalistes et une performance hors norme de ce trio d'acteurs. Quelques faiblesses scenaristiques mais au final un véritable plaisir de cinéma qui n'est pas sans rappeler la patte et le talent de certains réalisateurs américains qui officient dans le même genre.
Un film plutôt curieux et dérangeant, les débuts de Guillaume Canet en tant réalisateur. Je n'ai pas apprécié la 2ème partie du film, tres glauque et peu crédible. Les acteurs par contre sont parfaits. Un sentiment mitigé au final.
Première vision mais j’avais déjà vu le deuxième métrage du bonhomme, et force est de constater qu’il a quand même fait des progrès en terme de mise en scène, même si Ne le dis à personne n’est pas non plus génial à ce niveau là, Mon idole contient pas mal de problèmes de réalisation typiques d’une première œuvre notamment les effets de style gratuits et forcément vains. L’histoire n’est pas passionnante mais pas désagréable non plus, le personnage incarné par Canet est le moins intéressant, le plus insipide on va dire, pas aidé par une interprétation fade, par contre Berléand nous livre une prestation vraiment excellente et jouissive, c’est l’attraction principale du film, il n’est pas exagéré de dire qu’il tient même le film sur ses épaules tellement je l’ai trouvé excellent, y a aussi quelques scènes sympas (la scène de danse sous coke et en costume) puis le final est très réussi aussi ce qui nous fait sortir du film avec une bonne impression malgré que ce n’soit pas génial.
Guillaume Canet surprend sur tous les points : non seulement l'histoire est originale, le casting impeccable, l'humour cynique très percutant mais en plus sur la forme il démontre tous ses talents de réalisateur avec une créativité qui est l'apanage des plus grands.
Film étonnant sur le monde de la télé avec un une pléiade de personnages vraiment originale et réaliste on découvre vraiment toute les magouilles du monde de la télé les acteurs comme berléand et canet sont convaincant je met un bemoles a dianne kruger le réalisation et le scénario est bon.
Un film satirique assez interessant sur la vie des personnes riches, possedant tout et qui tentent de se divertir par tous les moyens. Quelques scènes amusantes sur un fond sombre, cette comédie dramatique est bien réussie.
Qu'est-il passé par la tête de G.Canet pour réaliser cette horreur. Au vu du synopsis, on ne s'attend pas à ce que le film parte en n'importe quoi. Le seul plaisir du film réside dans le fait que les acteurs ont bien l'air de s'amuser mais le déroulement du film nous déroute rapidement.