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    Dans la chaleur de la nuit
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    4,0
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    120 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Récompensé par 5 Oscars, un polar efficace et audacieux pour l'époque, qui dénonce le racisme institutionnel aux USA, porté par l'excellente confrontation entre Sydney Poitier et Rod Steiger (oscarisé pour son rôle).
    Scofield
    Scofield

    15 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Vu et revu de nombreuses fois. Je connais les dialogues quasi par coeur. J'adore ce film contre le racisme. Un classique du genre.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    « Dans la chaleur de la nuit » de Norman Jewison est sorti en 1968 et a obtenu pas moins de 5 Oscars dont celui du meilleur film. Il raconte l'histoire de Virgil Tibbs (Sidney Poitier), un officier du FBI de Philadelphie qui pour aller voir sa mère, passe par Sparta. Or un industriel de Chicago vient d’être assassiné et de suite Tibbs est accusé car il est noir et a de l’argent sur lui. Après contrôle d’identité, le shérif local Gillespie (Rod Steiger) va sur l’insistance du patron de Tibbs et plus encore sur la demande de la veuve de l’industriel – méfiante quant à la police locale - va devoir collaborer avec Tibbs. Cette collaboration s’avérera difficile à s’installer dans cette petite ville du Mississippi où la plupart des habitants sont racistes… et espèrent que Tibbs qui se mêle de leurs affaires se fasse descendre.
    Le film n’a pas trop vieilli et si son début est un peu lent, l’enquête ne manque pas de rebondissements (malgré quelques petites incohérences dans le scénario), et surtout l’analyse du racisme est très fine au début du film en termes de gestes retenus, de non-dits et de regards… même si on n’échappe pas vers la fin à la scène de la gifle donnée (et rendue) par Eric Endicott, le riche planteur de coton employant de nombreux ouvriers noirs (« Il fut un temps où je l’aurais tué à coups de fouet »), puis à la volonté de 4 blancs de vouloir en découdre par la force avec Tibbs.
    La chanson de Ray Charles dès le générique vient renforcer encore ce grand film !
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2022
    Le film est très bien. En effet, le scénario est assez basique : l'enquête pour découvrir un meurtrier dans une petite ville ou quasiment tout le monde se connait. Ce film est un immense témoignage de la sale ambiance qui existait (existe?) dans les états du sud à l'encontre des noirs. Cette ambiance est plus que nauséeuse, et donne envie de vomir, mais elle a réellement existé et ce film à l'immense qualité de nous le restituer. C'est toutefois assez dommage que plus de 50 ans après, les faits divers tendent à nous prouver que les choses n'ont guère changées. Sidney Poitier est excellent tant dans ses silences que lorsqu'il parle.
    A voir par tous comme un immense témoignage de ce que la ségrégation peut engendrer et ceux qui veulent voir un très bon film policier.
    Eselce
    Eselce

    1 378 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Assez bon scénario, surtout pour l'époque. On passe dans les clichés flic blanc - flic noir. On sent du professionnalisme dans les deux cas. Mais l'affaire tourne en rond et l'ennui arrive vite. Les policiers ne sont pas sympathiques et on ne s'identifie à aucun personnage. Le manque de charisme et d'expression de l'acteur principal fait perdre davantage d'intérêt à l'intrigue qui devient une torture dont l'on attend la chute.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    10 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2020
    Témoignage social davantage qu’un film policier, « Dans la chaleur de la nuit » peut décevoir l’amateur d’intrigues tortueuses, d’enquêtes complexes ou de scènes d’action inhérentes au genre. Cinglant dans la description des mentalités de l’époque, le film est, avant tout, un réquisitoire contre le racisme et la bêtise. L’Amérique profonde en prend pour son grade dans ce Mississipi bas du front mais on sent bien qu’il s’agit ici d’une des premières productions visant à dénoncer ce racisme viscéral.
    Du coup, hors de son propos qu’on imagine virulent à l’époque, il ne reste hélas aujourd’hui plus grand chose. La faute, tout d’abord, à une ambiance pas assez glauque, à une intrigue prétexte sans intérêt et à un enchaînement de situations invraisemblables. On aurait aimé un film à l’atmosphère poisseuse à souhait, une intrigue passionnante et des situations beaucoup moins conventionnelles. Surtout, on aurait aimé davantage de rythme et de tension. Le film est d’une lenteur agaçante et jamais l’enquête ne décolle. Sa résolution est d’ailleurs dans la même tonalité que ce qui précède.
    Le film est donc davantage aujourd’hui un documentaire (tout à fait imparfait par ailleurs) d’une époque qu’un film ayant d’autres arguments singuliers à défendre. C’est bien joué mais cela reste une simple entrée en matière pour dénoncer le racisme. Pour le reste, n’importe quel épisode d’une série policière de l’époque était bien plus original et nerveux que ce film mou et démonstratif mais nécessaire.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2020
    Qu'on le veuille ou non Sidney Poitier restera toujours dans les mémoires comme le premier acteur noir à jouer aux côtés et au-dessus de ses homologues blancs. Il suffit de regarder le générique d'ouverture de Dans la chaleur de la nuit et vous verrez que non seulement il obtient un crédit supérieur a Rod Steiger mais son nom apparaît également en premier. Quelque chose qui aurait pu facilement être inversé et ignoré compte tenu de l'importance de chaque personnage. Mais pour ce thriller socialement conscient né des turbulentes années 60 ce devait être très certainement un choix conscient. Pour Poitier ce film avec Devinez qui vient dîner ? Marque le dernier de ses rôles axés sur les droits civiques dans lesquels la race de son personnage est un élément d'intrigue très important. Quand nous voyons Poitier pour la première fois comme Virgil Tibbs il descend du train dans la petite ville du Mississippi de Sparte. Bien que nous ne puissions le voir que de la taille aux pieds nous avons un aperçu rapide de sa main et nous sommes conscients de sa race. À partir de ce moment le réalisateur Norman Jewison établit la tension raciale qui ne fera que s'intensifier au fil du film. Ce qui commence comme une conversation étonnamment civile entre Tibbs et Endicott devient rapidement imprévisible. À partir de ce moment l'expérience servira à brouiller le jugement de Tibbs et à faire apparaître ses propres défauts, ce qui le rendra un personnage presque aussi complexe que Gillespie. C'est la complexité de Gillespie qui a valu à Steiger l'Oscar du meilleur acteur sur Poitier en 1968. En fin de compte après que le meurtre soit résolu et que l'injustice raciale soit balayée sous le tapis, Tibbs et Gillespie disent leurs adieux et continuent leur vie très différente. Message du film chacun a intérêt à se connaître quelque soit sa race...
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 504 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2020
    Voici un bon film classique américain des années 60 avec en tête d'afficher Poitier, Steiger et Oates.
    Ce film est basé sur le couple formé par Poitier et Steiger, un Noir et un Blanc.
    On est plongé dans une enquête policière qui n'est qu'un prétexte pour mettre en avant ce couple Noir/Blanc.
    Le duel entre les deux est le fil rouge du film, car le scénario en lui-même manque un peu d'originalité.
    Poitier est comme d'habitude impressionnant en jeune premier, avec sa grandeur physique, et son flegme.
    En face de lui Steiger est tout en rondeur, colérique et méchant.
    Et c'est ça qui fonctionne.
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Super polar à l'ancienne dans le sud raciste des USA. Un scenario bien ficelé et une super réalisation, ainsi que la musique de film.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    113 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2018
    "Dans la chaleur de la nuit" illustre bien le racisme ordinaire, parfois du suprémaciste et souvent celui de l'ignorant, de l'isolé qui a peur de l'autre et refuse de croire qu'un autre puisse être aussi digne que lui. Ce dernier cas est illustré par Rod Steiger puisque son personnage évolue au contact du policier noir, celui qu'il déconsidérait depuis le début et qu'il accusait même, si sûr de lui qu'il ne se donnait pas la peine de chercher à vérifier quoi que ce soit. Ce même shériff spoiler: deviendra son allié et son protecteur face aux autres racistes, ceux à tendance suprémaciste
    . Gardons-nous de faire du déterminisme, en critiquant l'interdiction -13 ans de l'époque et en trouvant cette histoire banale. Il y a 50 ans, ce film était un acte courageux d'un cinéaste et d'un acteur noir, à bien replacer dans son époque pour en prendre toute la mesure. Et aujourd'hui, 50 ans plus tard, ce film nous rappelle que la tolérance n'est jamais acquise et qu'elle se travaille partout et tout le temps.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Un bien bon film policier a l'ancienne, ou se mele le racisme d'une Amerique puritaine. Une enquete prenante, ou un policier noir intègre, devra faire des pieds et des mains pour mener sa tache a bien, face a une police, prete a expédier les affaires courantes, au plus vite.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2018
    L'élégance de Sidney Poitier donne de l'éclat à ce film dont l'enquête policière, bien menée quoique classique, souligne le racisme d'une certaine Amérique pour en dénoncer toute l'absurdité.
    Stephenballade
    Stephenballade

    393 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Pas moins de 5 Oscars sont venus récompenser ce film : meilleur film, meilleur acteur pour Rod Steiger, meilleur montage, meilleur scénario adapté et meilleur mixage de son, tout cela à l’occasion d’un anniversaire, celui des 40 ans de la plus prestigieuse des cérémonies. Pour continuer sur le chapitre des anecdotes, c’est la première fois qu’un film américain interdit aux moins de 13 ans obtient l’Oscar du meilleur film. Ah ben zut, je viens de m’apercevoir que c’était précisé dans les anecdotes de tournage. Moi qui avais pris l’info ailleurs et qui pensait amener un scoop… enfin quand je dis « scoop », c’est une façon de parler, bien entendu. Alors comme ça, "Dans la chaleur de la nuit" a été interdit aux moins de 13 ans ? Cinquante ans plus tard, il y a de quoi s’interroger sur cette restriction qui n’a plus lieu d’être. D’ailleurs, il semble qu’elle n’est plus. Bien des choses ont changé en un demi-siècle... A commencer par la discrimination des noirs, dont la lutte comptait Sidney Poitier parmi ses fers de lance. Alors il parait logique que ce dernier ait pris le rôle principal, dans lequel il engage toute sa détermination à faire instaurer le respect par un claquant « Appelez-moi Monsieur Tibbs ! », réplique par ailleurs classée dans le top 100 des meilleures répliques du cinéma américain. Cependant la discrimination raciale n’a pas été prise de front, puisque nous avons d’abord affaire à une intrigue policière, en intégrant le concept du « se trouver au mauvais endroit au mauvais moment » afin de se donner l’occasion d’exploiter la question de la discrimination. C’est là que réside tout le génie du scénario et de la mise en scène. S’appuyant sur le roman éponyme de John Ball et sur sa bonne transposition scénaristique (merci Stirling Silliphant), le réalisateur Norman Jewison a su planter le décor : une petite bourgade, un cadavre, un shérif buté et le passage d’un homme noir. Direction est prise sur le Mississippi, un choix (soit du romancier, du scénariste, voire du réalisateur) sans doute pas anodin puisque cet état est un de ceux où la discrimination était la plus forte. La nuit a enveloppé la ville de Sparta de sa pénombre et de sa lourde chaleur d’été, mais le travail de la police locale continue. Alors qu’il fait sa ronde en voiture, l’adjoint au shérif découvre le cadavre d’un industriel qui était sur le point de monter une usine. Un peu plus loin, à la gare, il tombe sur un voyageur tranquillement assis à attendre patiemment sa correspondance. Sa couleur de peau et l’argent qu’il a sur lui suffisent à le désigner coupable. Dès lors tous les éléments sont réunis pour faire de ce film un polar noir dans la plus pure tradition du genre, encore en vogue en cette année 1967. L’ambiance y est lourde et malsaine. Impossible pour le spectateur de ne pas être choqué par les propos des flics blancs envers ce personnage, et en même temps, impossible de ressentir une empathie quelconque envers cet homme noir à la stature fière et peu amène. Bon en même temps, en un temps où la discrimination est encore un phénomène courant, et en considérant le lourd tribut qu’a dû subir le peuple noir, il y a de quoi être endurci. Endurci, le visage impassible, l’homme noir ne la ramène pas comme si le lourd héritage des exactions commises sur plusieurs générations de son peuple. En attendant, il préfère que les choses se révèlent d’elles-mêmes. Mis face à face contre leur gré, le shérif et Monsieur Tibbs (ah ben il tient à ce qu’on l’appelle ainsi, alors moi j’ai choisi de ne pas aller à l’encontre de ce qu’il veut) vont être pris dans un affrontement qui doucement va glisser vers une certaine complicité que ni l’un ni l’autre ne reconnaîtra. C’est donc d’un jeu tout en finesse que les deux acteurs principaux vont nous gratifier. Et dans ce jeu de l’évolution de la psychologie, ils sont remarquables, notamment Rod Steiger, lequel n’a pas volé son Oscar. En effet, il a beau se cacher derrière son physique de grosse brute qui se targue d’avoir l’autorité (matérialisée aussi par le viril masticage permanent de chewing-gums), il n’en demeure pas moins quelqu’un d’influençable et d’impressionnable. Face à lui, un homme sûr de sa science et qui entend l’imposer dans l’enquête à laquelle il se retrouve mêlé. En somme, bien que restant tous les deux dans le masque, Rod Steiger et Sidney Poitier sont superbes d’intensité. La finesse et l’intensité dans leur jeu ont aussi un autre avantage : celui de masquer la lenteur du récit. Cela dit, cette lenteur risque d’en rebuter plus d’un, mais comment rester insensible à cette ambiance malsaine balancée par les notes de Quincy Jones dont les premières sont chantées par la voix reconnaissable entre mille de Ray Charles sur la chanson du même nom que le film ? Non, vraiment, "Dans la chaleur de la nuit" ("In the heat of the night" en V.O.) est un film remarquable en tous points : le rythme, bien que lent, est parfaitement maîtrisé, la lumière également et la photographie avec. En plus du formidable jeu d’acteur, le spectateur appréciera tout cela à condition qu’il sache regarder ce film avec un œil d’époque. Cela dit, si vous êtes fans des polars noirs, foncez, vous ne serez pas déçus. Sachez en attendant que le succès fut tel que deux suites ont été tournées (1970 et 1971), ainsi qu’une série mais bien plus tard. Ce n'est pas un hasard...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    On peut dire qu'il y a des affrontements qui vous marque au cinéma ! Celui de Sydney Poitier et Rod Steiger ne laisse pas indifférent. Le grand Norman Jewison, qui compte à son actif une tripoté de chef d'oeuvre (le kid de cincinnati, l'affaire thomas crown, a soldier's story, un héro comme tant d'autres ) nous livre un film engagé dans une Amérique raciste ou la lutte pour les droits civiques est d'actualité (encore aujourd'hui d'ailleurs).

    si vous rajoutez également des seconds rôles fabuleux (Warren Oates et Scott Wilson) et la musique de Quincy Jones, vous obtenez un film culte.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    Un chef d'oeuvre. Sidney Poitier incarne un légendaire agent de police. Un bon polar à l'ancienne. Un petit bijou.
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