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HamsterPsycho
113 abonnés
1 182 critiques
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5,0
Publiée le 11 décembre 2018
"Dans la chaleur de la nuit" illustre bien le racisme ordinaire, parfois du suprémaciste et souvent celui de l'ignorant, de l'isolé qui a peur de l'autre et refuse de croire qu'un autre puisse être aussi digne que lui. Ce dernier cas est illustré par Rod Steiger puisque son personnage évolue au contact du policier noir, celui qu'il déconsidérait depuis le début et qu'il accusait même, si sûr de lui qu'il ne se donnait pas la peine de chercher à vérifier quoi que ce soit. Ce même shériff spoiler: deviendra son allié et son protecteur face aux autres racistes, ceux à tendance suprémaciste . Gardons-nous de faire du déterminisme, en critiquant l'interdiction -13 ans de l'époque et en trouvant cette histoire banale. Il y a 50 ans, ce film était un acte courageux d'un cinéaste et d'un acteur noir, à bien replacer dans son époque pour en prendre toute la mesure. Et aujourd'hui, 50 ans plus tard, ce film nous rappelle que la tolérance n'est jamais acquise et qu'elle se travaille partout et tout le temps.
Classique des policiers des 60's sur fond de ségrégation américaine. L'enquete policière n'est qu'un prétexte finalement au service du thème brûlant qu'est le racisme anti-noir dans l'Amérique profonde. D'ailleurs l'enquete est bourrée d'incohérences et paraît aujourd'hui assez désuet. Reste evidemment le thème et puis Sydney Poitier qui creve littéralement l'écran en flic déterminé et froid.
Un tres bon film policier ou thriller selon certain tous dépend comment on se place qui est captivant il nous tiens en haleine du début à la fin à aucun moment on se doute de cd qui va ce passer car le film brouille les nombreuse piste et cela est une bonne chose pour le spectateur qui ne s'ennuie pas et au moins on ne se dit pas tiens c'est lui le meurtrier ou ce genre de chose . Sidney poitier est juste incroyable dans ce rôle il aurait mériter un oscar même si il la déjà gagner pour lys des champs . Il montre tous l'étendu de sont talent . Une réalisation plutôt soigner est qui arrive à faire un atmosphère plus sombre .
résumer :
Dans le Mississippi des champs de coton, dans une petite bourgade sordide, Sparta, un crime vient d'être commis : un industriel sur le point de monter une usine est retrouvé mort dans la rue, assassiné. Un voyageur inconnu assis dans le hall de la gare est arrêté par l'adjoint du shérif, il est aussitôt accusé du meurtre : il est noir et a beaucoup d'argent sur lui. Après vérification de son identité, il s'avère que cet homme venu de Philadelphie est Virgil Tibbs, un officier de police de cette ville. Il est alors relâché sans un mot d'excuse. Son supérieur lui ordonne alors de rester à Sparta et de collaborer avec le shérif Gillespie pour retrouver le meurtrier, demande appuyée par la veuve de la victime qui n'a pas confiance dans la police locale.
Mais débusquer l'assassin se révèle une tâche difficile, de fausse piste en fausse piste. Si le chef de la police a des préjugés contre ce Noir qui prétend lui donner des leçons, Tibbs n'en est pas exempt : pour lui l'ignoble planteur raciste ne peut être que le commanditaire de l'assassinat. La vérité, comme les protagonistes, va se révéler bien plus complexe et moins manichéenne.
Même si l'enquête n'est présente uniquement pour traiter les problèmes de racisme existant encore dans certains états américains, l'ambiance et les acteurs permettent à ce polar de mettre en avant le fond de chacun des personnages. S.Poitier est encore une fois remarquable et on se laisse aller rapidement dans cette histoire assez sombre.
« Dans la chaleur de la nuit » de Norman Jewison est sorti en 1968 et a obtenu pas moins de 5 Oscars dont celui du meilleur film. Il raconte l'histoire de Virgil Tibbs (Sidney Poitier), un officier du FBI de Philadelphie qui pour aller voir sa mère, passe par Sparta. Or un industriel de Chicago vient d’être assassiné et de suite Tibbs est accusé car il est noir et a de l’argent sur lui. Après contrôle d’identité, le shérif local Gillespie (Rod Steiger) va sur l’insistance du patron de Tibbs et plus encore sur la demande de la veuve de l’industriel – méfiante quant à la police locale - va devoir collaborer avec Tibbs. Cette collaboration s’avérera difficile à s’installer dans cette petite ville du Mississippi où la plupart des habitants sont racistes… et espèrent que Tibbs qui se mêle de leurs affaires se fasse descendre. Le film n’a pas trop vieilli et si son début est un peu lent, l’enquête ne manque pas de rebondissements (malgré quelques petites incohérences dans le scénario), et surtout l’analyse du racisme est très fine au début du film en termes de gestes retenus, de non-dits et de regards… même si on n’échappe pas vers la fin à la scène de la gifle donnée (et rendue) par Eric Endicott, le riche planteur de coton employant de nombreux ouvriers noirs (« Il fut un temps où je l’aurais tué à coups de fouet »), puis à la volonté de 4 blancs de vouloir en découdre par la force avec Tibbs. La chanson de Ray Charles dès le générique vient renforcer encore ce grand film !
Le film évite les pièges des leçons de morales et des bons sentiments larmoyants. Une enquête policière passionnante dont le genre (le buddy-movie) fera beaucoup d'émule à partir des années 80. Le duo d'acteurs est exceptionnel.
Le film a cinquante ans les lois ségrégationnistes n existent plus au États Unis, pourtant l actualité récente des Us et la première scène du film nous rappelle que les choses n ont guère évoluées depuis. Policier noir arrêté uniquement pour sa couleur de peau et le fait qu il ai sur lui une importante somme d argent l inspecteur Virgil Tibbs (impeccable Sydney Poitier) va mener une enquête sur un meurtre dans l ambiance hostile d une ville du Mississipi. A ses côtés le shérif Gillepsie (Rod Steiger lui aussi impeccable ) voit d un très mauvaise œil ce qu il juge comme une intrusion mais va tout de même tenter de faire respecter la lois alors que les esprits s échauffent de plus en plus. Ce qui est marquant dans le film c est la retenue dont doit faire preuve le personnage de Tibbs afin d'atteindre son but (mener son enquête et sous entendu assoir sa place dans la société), agressé de toutes part il ne doit jamais sortir du cadre pour ne pas donner raison à ceux qui le traquent et l agressent. Pamphlet contre le racisme ordinaire, presque banalisé le film bénéficie d une bande originale magnifique. Malheureusement le film souffre d une enquête policière qui avance trop lentement, d une caméra trop statique qui gâche le propos et lui font perdre de la vigueur.
Un film noir qui brille davantage pour sa description glauque et réaliste d'une bourgade du Sud des Etats-Unis en pleine ségrégation raciale dans les années 60 que pour son enquête policière qui, malgré une écriture de qualité et des rebondissements toujours bien amenés, repose en majeure partie sur rythme assez plat. Si Rod Steiger est plutôt bon, Sidney Poitier livre une prestation bien neutre, presque minimaliste. Pas mal mais un peu morne.
Policier classique dans sa forme tout en étant doté d'un scénario solide, Dans la chaleur de la nuit se démarque par son contexte de tension raciale. Narrant l'enquête d'un flic afro-Americain dans le sud profond des USA en opposition avec le shérif locale, le film repose sur la confrontation entre les excellents Sidney Poitier et Rod Steiger. Entre méfiance, racisme latent et ambiguïté c'est cette relation qui va permettre au film d'exister et de se démarquer. Derrière la camera on retrouve le sérieux Norman Jewinson qui a l'intelligence de faire dans la sobriété pour mieux laisser ses protagonistes s'exprimer.
Le film a près de 50 ans et inévitablement certaines choses ont vieillies, mais il supporte beaucoup mieux son âge que d'autres. L'histoire est baséee sur une mélange d'enquête policière (très basique) mais s'attarde surtout à dépeindre l'atmosphère raciste encore ancrée aux Etats-Unis à un an de l'assassinat de Martin Luther King. De ce point de vue le film a pu être intéressant et audacieux en 1966, mais il devient difficile de s'identifier à cette époque (d'autant quand on ne l'a pas connue!) Comme la plupart des vieux films, le jeu d'acteur est souvent très daté (en particulier celui qui joue le barman et malheureusement Sidney Poitier : spoiler: quand celui-ci est menacé, il se met dans des postures de défense improbables dans la vraie vie qui font penser à Sean Connery dans les premiers James Bond...parodié avec bonheur par Jean Dujardin dans OSS117 ) Finalement le jeu d'acteur qui vieillit le moins est celui...de Rod Steiger, légitimant son Oscar. Bilan : découvert par un jeune d'aujourd'hui, la note ne monte pas haut, désolé pour ceux qui en ont une vision plus conforme à leur vécu.
"Dans la chaleur de la nuit" sent un peu le renfermé... Sidney Poitier donne une belle prestation, et arrive en même temps à incarner un personnage insupportable, de par son comportement (même si la compassion est là), dans une enquête policière où le racisme et ses préjugés seront le principal sujet.
Le racisme dans le sud des États-Unis, dans les années 60. Toujours d'actualité au vu de Black Lives matter aujourd'hui...L'intrigue et sa solution capillotractée importe peu : ce qui compte c'est le face à face entre Sydney Poitier et Rod Steiger, et son évolution.