Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ElAurens
78 abonnés
585 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 24 octobre 2010
L’enquête policière passe au second plan sur ce film, le réalisateur dénonce le racisme. Un racisme des années 60 aux Etats-Unis omniprésent. Sans être transcendant "Dans la chaleur" de la nuit se laisse regarder notamment grâce à un trio d’acteurs impeccable Poitier/Steiger/Oates.
Noman Jewison n'est pas un cinéaste dont j'apprécie les films en général mais avec Dans la chaleur de la nuit il faut reconnaître qu'il a fait du bon travail bien que la mise en scène reste assez classique. L'enquête est efficace et ce polar dénonçant le racisme est prenant, il comporte quelques belles scènes (la claque de Tibbs) et les acteurs offrent de bonne interprétation ; Sidney Poitier y trouve un de ses rôles les plus marquants de sa carrière quant à Rod Steiger très bon dans la peau d'un flic du Sud ancré dans ses préjugés. Dans la chaleur de la nuit est à voir au moins une fois dans sa vie.
Dans le Mississippi, un riche homme blanc est assassiné. Les autorités locales arrêtent sans motif, un Afro-Américains... Dans le rôle principal, Sidney Poitier nous offre une prestation remarquable et il est d'ailleurs, le véritable point fort du film. L'histoire qui mélange le drame et l'univers policier est assez intense; tandis que la mise en scène fait preuve de beaucoup de subtilité, ce qui fait que l'on prend un certain intêret à suivre le récit. Notons également la bonne performance de Rod Steiger dans le rôle du shérif Gillespie et une partition musicale convaincante de Quincy Jones. Une belle réussite pour ce long métrage qui se regarde sans ennui.
Assez bon scénario, surtout pour l'époque. On passe dans les clichés flic blanc - flic noir. On sent du professionnalisme dans les deux cas. Mais l'affaire tourne en rond et l'ennui arrive vite. Les policiers ne sont pas sympathiques et on ne s'identifie à aucun personnage. Le manque de charisme et d'expression de l'acteur principal fait perdre davantage d'intérêt à l'intrigue qui devient une torture dont l'on attend la chute.
L'élégance de Sidney Poitier donne de l'éclat à ce film dont l'enquête policière, bien menée quoique classique, souligne le racisme d'une certaine Amérique pour en dénoncer toute l'absurdité.
Petite déception car je m'attendais à quelque chose de bien en visionnant "Dans la chaleur de la nuit", Norman Jewison à la réalisation, Quincy Jones à la musique avec une chanson de Ray Charles qui accompagne le film, un duo de vedettes composé de Sidney Poitier (premier acteur noir a avoir gagné l'Oscar du meilleur acteur à Hollywood) et Rod Steiger, le contexte évoquant le racisme dans un patelin de l'Amérique tourné et ayant lieu dans les années 60, l'histoire suit l'enquète autour d'un meurtre non élucidé auquel le comissariat de police avec le maire veulent vite bouclé. Le problème vient de l'intrigue un peu sans surprise ou le flic noir qu'on veut chasser de la ville trouve toujours des solutions et des pistes à l'enquète avec des flics du coin qui parrèssent ètre des nuls. On sent peu la psychologie de tension qui aurait pu avoir lieu dans ce long métrage. Les comédiens sont bons mais ce polar est un peu surestimé de réputation.
Un excellent Jewison aidé par un Poitier au jeu d'acteur impressionnant. Le décor posé, l'ambiance malsaine omniprésente, de bons jeux de lumière et le spectateur plonge inexorablement dans cette enquête passionnante. A voir.
Comme ce film peut paraître caricatural en 2012! Ne l'ayant pas vu à sa sortie,je ne sais comment je l'aurais trouvé en 1967. Aujourd'hui en tous cas, il est extrêmement pesant tant on sent venir les événements et tant les personnages sont des archétypes humains qu'on a peine à croire réels. Dans ces conditions et dirigés avec autant de retenu et de lourdeur, c'est extraordinaire que Rod Steiger s'en sorte aussi bien, il fait un grand numéro d'acteur au point d'éclipser tout les autres y compris Sydney Poitier dont les expressions du visage sont moins contrastées. La mise en scène est tout à fait soignée avec de beaux cadrages bien propres et toujours agréables aux yeux. La lumière et la chaleur y compris nocturne sont bien rendues; d'ailleurs le grand mérite de ce film est de nous plonger dans une ambiance que son titre rend parfaitement. Je trouve une comparaison intéressante à faire sur ce réalisateur de bonne valeur sans plus...Il suffit de visionner en suivant ''Les inconnus dans la ville'' de Fleischer, c'est édifiant. _______________
Un film "racial" assez classique, dans lequel se contoient haine et préjugés. Le film vaut surtout pour Sydney Poitier, et le fait qu'un noir ne devait pas souvent être tête d'affiche à l'époque. Rien de bien original donc, mais 40 après, ça fonctionne toujours.
Rare était les acteurs noirs récompensés ou reconnus à cette époque. Sydney poitier, véritable symbole, a montré la voie et ouvert une brêche.Dans ce film magnifique , il confirme son talent incontestable.
Un très bon film de Norman Jewison qui dénonce le racisme dominant dans les états du sud des USA des blancs envers les noirs. Les regards, les silences et les explications scientifiques du personnage joué par Sidney Poitier en disent parfois bien plus sur l'imbécilité des blancs racistes de cette bourgade du Mississipi et de bien d'autres. Une femme blanche et un homme noir viennent à bout de la crétinisation ambiante. C'est bien joué, bien filmé, sans flash, sans bruitages excessifs, sans caméra qui tournent 3 h autour des personnages jusqu'à faire vomir et bien doublé.
Avec une intrigue lisible qui implique différents caractères tous autant coupables d'un crime autre que celui qui nous intéresse, mettant en évidence les relents ségrégationnistes d'une petite bourgade encore sous le joug sudiste. Un flic venant de la grande ville, noir de peau et immédiatement inculpé du fait de ses origines va retourner la poussière et faire tomber certains préjugés. Norman Jewison rencontre un succès qui ne le quittera plus. Le découpage est des plus efficaces à en inspirer Ted Kotcheff. L'ambiance est moite et pesante. Sidney Poitier flegmatique est impeccable et pas que lui. Son obstination pour faire éclater la vérité résonne comme un crie de colère étouffé dont la volonté pour faire tomber le plus grand des tortionnaires dans une séquence de rapport d'égal à égal qui en viendra aux mains, cultissime, place encore à ce jour ce film comme une œuvre indémodable.
Dans la chaleur de la nuit (1967) est une oeuvre brillante, sur fond de racisme dans l'Amérique des années 60. Ce drame oppose deux hommes, à savoir un shérif local à un policier scientifique (ou expert en homicide, qui a pour seuls signes distinctifs d'être de couleur noir et bien mieux payé que son confrère). Si la couleur de peau pose problème au shérif, la tension entre les deux hommes va s'aggraver lorsqu'il apprendra que ce dernier est grassement payé comparé à lui. Le policier noir, injustement arrêté car accusé de meurtre (pour seul prétexte qu'il est noir et qu'il a en sa possession beaucoup d'argent). En un rien de temps, Norman Jewison pose les bases de son polar racial et nous entraîne au coeur d'une passionnante enquête, sans cesse malmenée par la tension palpable qui règne entre les deux hommes. Un scénario brillant, une mise en scène remarquable où Sidney Poitier, stoïque et gardant son sang froid, doit faire face au redoutable Rod Steiger. Sept fois nominés aux Oscars dont cinq remportés (notamment celui du Meilleur Film, Meilleur Acteur pour Rod Steiger & Meilleur Scénario) ainsi que trois Golden Globes (Meilleur Film Dramatique, Meilleur Scénario, Meilleur Acteur Dramatique pour Rod Steiger), le film Norman Jewison est vraisemblablement pas passé inaperçu et c'est la moindre des choses ! Fort de son succès, une série télévisée éponyme vit le jour de 1988 à 1995. Quant à Sidney Poitier, il accepta de reprendre son rôle du détective Virgil Tibbs à travers deux autres films : Appelez-moi Monsieur Tibbs ! (1970) & L'Organisation (1971).