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    Peppermint Candy
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    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Deuxième opus du plus intello des cinéastes coréens, Lee Chang Dong, " peppermint candy" (2000), se propose de brosser le portrait d'un jeune homme dont le destin est perturbé par un trauma funeste.

    Au plan formel, le scénario est présenté à rebours de sa chronologie. Le procédé donne toute sa saveur au film qui gagne peu à peu en intensité, jusqu'à une fin très émouvante.

    Visiblement peu compris ( jusqu'au résumé fait par sa fiche wikipédia se trompe sur l'analyse de la psychologie du personnage), le titre n'est pas non plus ( malheureusement) aisément accessible en salle.

    C'est ( de mon point de vue) vraiment dommage, car mis à part " Burning" (présenté en CO Cannes 2018, le jury passera complètement à côté du film qui repartira la corbeille vide) , a ce jour le dernier et sixième film du cineaste, " peppermint candy" est sa plus grande réussite ( même si "oasis"(2002) lion d'argent Venise est son film le plus titré et paradoxalement le moins accompli)

    Description d'un cas d'une victime sociale qui bascule dans la violence, d'abord contre les autres puis contre lui-même.

    Le cinéaste montre à quel point le déterminisme ( ici c'est l'histoire du pays qui par un enchevêtrement de circonstances conduit le personnage principal à sa perte) joue un rôle majeur dans une trajectoire de vie.

    La seconde partie est absolument formidable et compense certaines imperfections du début, dûes au manque de clarté de certaines scènes ( elles s'éclaireront peu à peu). Les aficionados du travail artistique du cinéaste ne le manqueront pas.
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2024
    "Peppermint Candy", le deuxième film du réalisateur sud-coréen Lee Chang-dong, est une œuvre cinématographique complexe et émotionnellement chargée qui tente de capturer la tourmente de l'histoire coréenne moderne à travers la vie et les amours d'un seul homme, Kim Young-ho, interprété avec une intensité convaincante par Seol Kyeong-gu. spoiler: Le film s'ouvre sur une scène poignante près de la gare de Samtan, où le cri déchirant de Young-ho, "Je veux y retourner", résonne comme le leitmotiv d'une narration fragmentée qui se déroule à rebours, à travers des chapitres clés de sa vie.


    spoiler: Structuré en sept chapitres, le film dépeint la descente tragique de Young-ho, un homme écrasé par le poids de ses choix et des circonstances historiques. Chaque chapitre offre un regard sur les différentes périodes de sa vie, depuis son innocence perdue dans l'agitation politique de la Corée jusqu'à son existence désillusionnée en tant qu'homme d'âge moyen.
    Cette approche narrative, bien que fascinante, peut parfois sembler désorientante, laissant le spectateur assoiffé de continuité et de clarté dans le parcours chaotique de Young-ho.

    Le casting du film est remarquable, avec des performances notables de Moon So-ri, en tant que premier amour de Young-ho, et de Kim Yeo-jin, dans le rôle de sa femme souffrante. Leur interprétation apporte une profondeur émotionnelle nécessaire pour équilibrer la complexité du personnage principal. Cependant, malgré ces performances fortes, le film souffre par moments d'un rythme inégal et d'une certaine lourdeur dans sa narration.

    Lee Chang-dong, connu pour sa maîtrise dans l'exploration de thèmes sociaux et personnels, réussit à tisser un récit qui est à la fois une méditation sur la douleur individuelle et une réflexion sur les traumatismes collectifs. L'utilisation de la caméra et du montage contribue efficacement à créer une atmosphère poignante, même si par moments, cette technique peut sembler un peu trop appuyée.

    "Peppermint Candy" est donc un film ambitieux qui, malgré ses imperfections, offre une expérience cinématographique riche et provocante. Il se distingue par sa tentative audacieuse de lier le personnel et le politique, tout en explorant la fragilité de l'âme humaine. Bien qu'il ne réussisse pas tout à fait à maintenir un équilibre parfait entre ces éléments, il demeure un film mémorable et poignant qui mérite d'être vu pour son approche unique de la narration et sa réflexion sur les tourments de l'histoire coréenne moderne.
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2023
    Cela aurait pu être une bonne idée. C'est que je retiens à la fin du visionnage. On commence avec une scène d'ouverture intéressante sur un personnage au milieu d'amis qui font la fête et lui qui a un comportement très étrange puis il se met sur des rails au moment où un train arrive.
    Je me dis "chouette, ça va être sympa" et puis on a cette narration non linéaire, une réalisation pauvre, un jeu d'acteur moyen et un scénario banal et bancal. Comment ce personnage vrille au point de vouloir se suicider ? On le découvre avec des scènes pas terribles et on finit par se dire à quel moment est-ce qu'il est censé vriller. Ce n'est pas pour minimiser les actes du film, mais ça me paraît trop léger pour justifier le suicide du départ. Et puis le film on avance, plus la déception se fait ressentir jusqu'à la fin. Tant pis, voilà pour un film avec un tel potentiel.
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    A une réunion d’anciens amis, Yongho visiblement au bout du rouleau s’éloigne du groupe et se laisse écraser par un train. Le film va raconter sa vie à rebours et tenter d’expliquer ce qui l’a emmené la. Peppermint Candy est un film assez désespéré qui montre un personnage qui est passé à côté de sa vie, souvent contrarié par des éléments extérieurs. Un homme qui se retrouve a l’écart car il n’a pas su trouver où garder sa place. Il montre un homme pris dans une société au formalisme aliénant et dont il ne sortira pas indemne. Avec son histoire raconté à l’envers il m’a fait penser à irréversible dans sa tonalité et un final qui laisse des sentiments très variés.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Récit à rebours de la vie gâchée d’un homme désespéré. Un mélodrame coréen désenchanté, à la construction narrative brillante, porté par une interprétation excellente.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Ce deuxième film de Lee Chang-Dong est un bijou.

    Il commence comme une énigme : un jeune homme rejoint un groupe d'anciens amis qui pique-niquent au bord d'une rivière, avant d'adopter un comportement incohérent et de monter sur un pont de chemin de fer au moment où un train arrive.

    Le film va ensuite reculer dans le temps, exposant des scènes séparées à chaque fois par plusieurs années, et dévoilant ainsi progressivement ce qui a conduit le personnage de Yongho à agir comme il le fait.

    Cette progression à rebours, qui avance dans l'éclaircissement à mesure qu'elle recule dans le temps (comme le train qui sépare chaque séance et avance alors qu'il recule, parce que la pellicule défile dans le mauvais sens) est une superbe trouvaille, utilisée la même année - curieuse coïncidence - par Irréversible. Elle donne une tonalité étrange au film, pesante et mystérieuse : tout semble la conséquence d'un évènement initial qui nous manque, mais dont on voit les multiples conséquences (la méchanceté de Yongho, les bonbons, la jambe abîmée).

    Une ambiance teintée de douleur et d'une sourde nostalgie baigne l'ensemble du film, qui peut être parfois d'une grande brutalité, toute coréenne.

    Comme toujours chez le grand Lee Chang-Dong, la mise en scène est souveraine et élégante. Le montage est d'une efficacité exemplaire, la narration d'une rare ampleur et la direction d'acteur incroyablement précise. C'est avec une grande admiration pour l'art du maître coréen que j'ai laissé ma curiosité progresser jusqu'aux derniers plans, d'une grande beauté.
    Julien B.
    Julien B.

    9 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2019
    Film très intéressant malgré son pessimisme qui touche au nihilisme. Le procédé de la narration inversée révèle d'autant mieux ce qui amène un individu à la lâcheté et au désespoir, pointant ainsi la cruauté et la capacité destructrice des dérives malsaines de nos sociétés (militarisme, nationalisme, morale, productivisme, etc.).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2017
    Avec sa construction à l'envers du récit, le film nous narre la vie d'un pauvre type qui n'a jamais fait les bons choix et ainsi passera sa vie à être déprimé et triste. Le style est comme son thème: peu avenant et un peu pesant. C'est le drame d'une vie médiocre qui est empreint d'un fort regret dans cette dernière scène (qui est la première) où le jeune homme espère de la vie tellement de choses dans ce regard vers le ciel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    C'est la pathétique histoire d'un pauv'mec qui pète les plombs à cause d'un chagrin d'amour (bouhouhou...) dans ce film pleurnichard qui commence par la fin et finit par le début. De retour en arrière en retour en arrière, on n'arrête pas de reculer et de suivre le parcours de ce pauvre hère à la fois minable et sale con obsessionnel dans la quête inextinguible de sa petite morue perdue.

    Globalement de mauvais goût sur plusieurs séquences, le film respecte les standards coréens en la matière ainsi que les sentiments exacerbés dont on rirait presque s'ils n'étaient pas aussi cantonnés au tout premier degré et aussi caricaturaux.

    ça chiale, ça crie, ça se bat comme dans un mauvais mélodrame au cours duquel on subit les atermoiements navrants du parcours névrotique d'un pauv'con. Pathétique et édifiant.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    182 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Le point fort de ce film est son scénario : en effet, la réalisation est plutôt quelconque, à part le travelling inversé le long de la voie ferrée qui permet de séparer les différentes époques, mais les multiples instantanés de la vie du héros nous éclairent sur le début du film et donc sur la fin du héros (celui-ci se suicidant dès le début du film, le vrai suspens n'est pas de savoir s'il va se suicider, comme dans la majorité des films similaires, mais de connaître les raisons qui l'ont poussé à cet acte !).
    Ce film est en fait une vraie théorie sur le destin, sur les conséquences mêmes lointaines de chaque acte de la vie, sur l'importance du choix d'une épouse, d'un métier qui nous correspondent vraiment et qui vont avoir une influence non négligeable sur le reste de notre vie.
    Il y a quelques situations (les interrogatoires musclés de la police coréenne sont terrifiants) et dialogues inoubliables. Le summum étant la technique de séduction du héros, digne des "french lovers" comme les imaginent les américains.
    D'ailleurs, ce film est sorti la même semaine que "La Chute du Faucon Noir" (Black Hawk Down). Il y a une grosse différence entre ces deux films : le film coréen est réaliste, il présente l'Histoire de la Corée telle qu'elle est, avec ses bavures policières et militaires, sans artifice.
    Le film américain est un vrai film de propagande qui présente l'Histoire des USA telle que les américains la rêvent, une déformation de la réalité toute à la gloire des "grands" soldats de la "grande" armée du "grand" pays que sont les États-Unis pour le reste du monde, ou, en tout cas, c'est comme ça que les américains veulent nous montrer leur merveilleux pays.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    138 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    Bonne idée de départ mais l'intérêt de l'histoire à rebours s'essouffle vite. Un peu ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 août 2014
    Le grand intérêt du film est le flashback gigantesque retraçant l'histoire de Yong-Ho. Si le flashback est censé révéler des éléments de son passé, le réalisateur ne parvient pas rééllement à nous surprendre dans la livraison des faits et dans la construction du flashback. Cela étant dit, l'objectif du réalisateur est parfaitement atteint puisqu'il cherche à faire ressortir du dramatique à partir d'événements parfaitement ordinaires. Le film se visionne comme un conte dramatique narré à l'envers et se laisse voir malgré quelques longeurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Deux hommes se croisent aux toilettes. Ils se connaissent et ne s'était pas vu depuis longtemps. L'espace semble les gêner. Ils ne se regardent ni se parlent vraiment. Puis se quittent. Rencontre anodine dont on ne saisit pas le sens de cet épais silence, ces faux sourires, cette distance évidente. Un peu plus loin dans le film, le héros, l'un des deux hommes rencontre ce même homme croisé aux toilettes pour la première fois. A l'époque il était policier, l'autre petit délinquant se trouvant sur sa route. La distance évidente n'est pas dû à l'action d'uriner, mais aux sévices de l'un à l'en contre de l'autre. Les deux s'en rappellent. Ils ont chacun pris une voie différente. Des hommes nouveaux, mais la douleur est là. Lee Chang Dong avec ce film à rebours nous prend complètement à contre-pied. Nous ne sommes plus dans un jeu d'intrigue à découvrir c'est-à-dire d'anticipation, mais en quête de compréhension. Les causes étant toujours après, lorsqu'on les découvre, on doit faire ce travail de reconstitution. Ah oui, cette scène vue plus tôt, ce que je ne pouvais pas saisir sur le moment, maintenant m'apparaît évident. Et avec grâce, Le réal nous dévoile un destin gâché. Un héros écorché vif qui écorche à son tour. On passe de la pitié pour un homme en détresse à un certain dégoût pour ce même homme brutal qui finalement à mérité sa misère. Puis on finit par comprendre un peu. Ambiance aigre où la dureté de certaines scènes se mêlent à une grande retenue. Lee Chang Dong ne recherche jamais l'artifice aussi bien dans l'image que dans sa mise en scène.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Regarder "Peppermint Candy", c'est un peu comme aller voir une expo Magritte un samedi matin à 9h. On entre difficilement dedans, on se demande même ce qu'on fait là, mais au fil des minutes la chose devient passionnante. L'idée de base s'avère en effet géniale : conter l'histoire à rebours. Ce tour de passe-passe permet de distiller les clés de l'intrigue, jusqu'à un dénouement assez prévisible mais pourtant émouvant. Car c'est là l'autre réussite de Lee Chang-Dong, celle de nous faire passer du dégoût à la compassion en passant par la fascination. Ce faisant, il serait intellectuellement malhonnête de jeter un voile sur les aspérités du film, à commencer par le rythme. 2h10, c'est déjà un format cinématographique long. Si en, plus, des longueurs viennent freiner l'intérêt du film, cela devient une torture. Autre faiblesse de "Peppermint Candy", les coups de sang répétés du héros. On devine aisément la réponse de Lee Chang-Dong : de telles scènes visent à mettre en évidence l'état de folie dans lequel bascule peu à peu Yongho. Certes. Mais je trouve la manœuvre facile et finalement usante. Pour parler clairement, on a plus l'impression d'un remplissage. Cela n'enlève toutefois rien à la qualité de "Peppermint Candy", assurément l'un des meilleurs films coréens des années 2000.
    Kaori92
    Kaori92

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Je n'ai pas du tout aimé ce film que j'ai trouvé long et lourd.
    J'avais vu Oasis, du même réalisateur qui m'a fait une très forte impression, peut-être parce que le drame est bien équilibré par plein d'autres émotions.
    Dans Peppermint Candy on a QUE du drame et c'est lourd, indigeste.
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