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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 novembre 2012
Road-movie dans la lignée d'un Easy Rider. Le message de ce film (y-a-t-il vraiment un message dans ce film???) est difficile à cerner. Tout ce passe devant nos yeux et pourtant, il ne se passe rien dans ce film! Les courses à répétition, cette boulimie de vitesse, la fille (comment s'appelle-t-elle déjà?) qui parfois est là, parfois n'est pas là; tous n'arriveront pas à masquer la solitude de ces trois paumés du bitume...
"Macadam à deux voies" est un road-movie radical du début des années 70 qui, contrairement à "Easy Rider" n'apporte aucun message. Le gros point fort du film: Les acteurs. Quel plaisir que de retrouver l'excellent Warren Oates, James Taylor ou encore Laurie Bird. Des acteurs qui jouent naturellement et simplement. De l'action, des bolides, du fun font de "Macadam à deux voies" l'un des meilleurs films de Monte Hellman.
Un road-movie qui nous ramène à cette période ou le gasoline n'était pas réservé qu'aux + riches; on a plaisir à observer cette course - mais aussi quand le réalisateur montre les différents "sabotages" malhonnêtes effectués par l'équipe adverse - cependant l'intrigue se reniflant un peu trop le nombril rien n'arrive tout simplement et il est agréable d'écouter le bruit si particulier & inimitable des Dodge, Chevy 73 et des GTO: un film qui sent bon l'essence et la poussière...
J'adore les road-movies et les voitures américaines, surtout quand elles sont trafiquées comme la Bel Air 55' héroïne du film. De ce fait, un film comme "Macadam à Deux Voies" ne peut que me plaire. Enfin, l'ambiance générale m'a plu. Toutefois, j'ai été déçu par le fait qu'il ne se passe pas grand-chose, que les dialogues sont quasi-inexistants et que la fin laisse à désirer.
Une oeuvre à appréhender comme un objet de réflexion à défaut de divertissement. Two-lanes Blacktop est un drôle de film sur lequel on pourrait écrire de nombreuses lignes. Mais comme tout, ou presque, est dit dans les nombreux bonus de la superbe édition double DVD, j'éviterai les redites, j'économiserai ma cyber encre et me contenterai d'écrire : foncez sur les bonus du film et pénétrez dans le monde étrange d'un auteur singulier et fascinant qui a eu, en son temps, l'admiration de tout le Nouvel Hollywood. Car ce film vaut non seulement pour ce qu'il est en tant qu'oeuvre mais aussi pour la légende tragique qui tourne autour de lui et de son auteur. Un peu comme Heaven's Gate et Michael Cimino ou dans un autre registre Ryan O'Neal et Barry Lyndon....
En opérant un croisement aussi audacieux qu’anti-spectaculaire entre le road movie et Samuel Beckett, Monte Hellman marque définitivement la fin de l’utopie libertaire des années soixante : Le cinéaste vide de sens cette course à travers les Etats-Unis tout comme la contre culture occidentale s’est peu à peu vidée de sa substance. On peut cependant regretter que l’austérité dramatique qui en découle (minimalisme du récit, personnages à la limite de l’abstraction) ne soit pas contrebalancée par un geste un peu plus radical de la mise en scène qui demeure assez fonctionnelle.
Je trouve ce film surfait. Un road movie bien lassant. Et puis bravo au réalisateur: Je n'ai pas de fin, donc j'invente une coupe immédiate dans mon récit. Bref, un road movie où la route est laborieuse et où l'on ne mène à rien.
Film étrange sans début ni fin, sans jeu d'acteur, sans dialogue, sans histoire. Certains y voient un chef d'oeuvre, je le qualifierais plus de film surprenant mais finalement ennuyeux. A voir tout de même.
Ce "easy rider" à 4 roues n'est certes pas le film le plus rythmé qui soit. Mais son caractère énigmatique et le vent de liberté qui s'en dégage sont vraiment des éléments qui compense le tout. Si vous voyez ce film, attendez-vous cependant à l'une des fins les plus frustrantes du cinéma mais aussi, à mon sens, être l'une des plus belle...
La continuité , le temps qui passe... Tiens ils pouraient dire ça, penser ça, non ils ne pensent pas; ils consomment la route comme la bande du film, sans se poser de question, juste pour sentir l'air du temps se frotter à leur chevrolet d'un temps passé. Je n'était pas né, il est sorti en 71 et moi en 86: 15 ans ça fait quand même beaucoup mais ce besoin d'errance est resté dans ce monde à la sauce clip et ses images qui changent chaque seconde, le cinéma évolue comme ça, comme les gens... Bel échapatoire en tous cas ce film, mais il est préferable d'avoir profiter de ce monde stressant avant de visionner, car en sortant du lit on croit continuer à rêver...