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    Macadam à deux voies
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    3,5
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    44 critiques spectateurs

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    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2011
    Une course de paumés qui s'allient dans leurs solitudes pour ne faire qu'un groupe qui n'a ni but ni ambition,si ce n'est de vire au jour le jour.Ce rythme donné au film lui apporte cette atmosphère d'ennui des personnages qui fuient vers nulle part.La fin est l'une des meilleurs du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Que dire de Macadam a deux voies le premier Monte Hellman qu'il m'est donnée de voir, et bien qu'au sortir d'un premier visionnage je n'avais ressentis qu'un ennui profond, mais qu'intrigué j'ai tout de même décider d'y revenir, et de me pencher plus avant sur cet étrange objet filmique. Deux mots sur le réalisateurs tout d'abbord, il fait partie de ces cinéastes de grand talent (Coppola, Scorcese, Peter Bogdanovich, Joe Dante qui furent découvert et lancé par le producteur et réalisateur Roger Corman, incontournable figure du cinema d'exploitation mais aussi distributeur des films de Fellini et de Bergman sur les territoire américain. C'est donc sous la houlette de Corman que Monte Hellman fait ses premiers pas derrière la camera, notons aussi qu'il a eut une expérience de metteur en scéne de théâtre avec notamment des pièces de Camus, dont l'influence peut se retrouver dans ce film.
    Avant Macadam a deux voies s'est fait connaitre avec deux westerns qualifié de bressoniens et devenus culte: L'ouragan de la vengeance et The shooting. Bressoniens est un qualificatif correspondre a Macadam a deux voies avec sa mise en scéne austère, son refus du spectaculaire, cette volonté qu'aucun des plans n'est de valeur en eux même mais uniquement associé aux autres. Mais c'est a un autre cinéaste européens que j'ai pensé en regardant le film, Antonioni: Hellman refuse la dramaturgie classique, pour se concentrer surtout sur les instants creux, il élude systématiquement les course de voitures qui a premiére vue sont pourtant le but de ses deux héros, l'incommunicabilité et l'incompréhension face au monde sont aussi au cœur du film. James Taylor et Warren Oates n'ont au début du film qu'une idée fixe: leur voiture, et les courses, ils semblent totalement imperméable au monde extérieur, et même ces fameuses course, il les font plus par habitude que par passion, le début du film n'introduit d'ailleurs aucune psychologie les personnages se réduisant a ces gestes répétitif et leur discutions portant uniquement sur leur voiture. Leur rencontre avec une jeune fille, dont nous ne connaitrons jamais le nom va changer quelque peu la donne , surtout pour le personnage de James Taylor qui va s'attacher a cette fille, mais ne parviendras pas pour autant a se détacher de ses habitudes de "driver" et de son univers de voiture irrémédiablement pris dans une spirale absurde.
    Ce que je viens de dire semble plutôt annoncer un beau film, intelligent, recherché, original alors pourquoi seulement 2 étoiles et demi et bien justement parce que ce modèle de cinema hérités d'Antonioni conduit a une impasse, je comprend bien la démarche qui consiste a sortir les personnages de la dramaturgie classique afin de ne plus conserver que leur présence pur dans le monde, et analysé leur rapport a ce monde. Intellectuellement c'est brillant, mais pour moi ce cinema est aride et théorique et ne fonctionne qu'en théorie justement, parce que a force de ne montrer que les moments de creux, en refusant tout ce qui pourrait être vraiment dramatique, et bien on a l'impression de film immobile, ennuyeux, avec des personnage tellement réduit a leur plus simple expression qu'il perde leur humanité, et on aboutis a un objet glacial. Macadam a deux voies tombent en partie dans cet écueil, cela dit il n'est pas aussi radicale que le Antonioni de l'éclipse ou du désert rouge et ses personnages gardent une certaines consistance, il laisse des lignes dramatique classique, même réduite a leur expression la plus primaire parcourir son film, ce qui permet de conserver un certains intérêt pour les individus qu'il filme et surtout Monte Hellman parvient quand même a se détacher de ses modèle européens pour imposer son propre style , mais tout cela reste malheureusement bien distant et bien mou, et le plan final qui aurait pu être saisissant, ne nous bouleverse en aucune manière, parce que nous n'avons pas été assez engagé auprès de ce personnages.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    la sobriété de la route américaine, sa notion d'infinie et le mythe de la route....Le film m' a absolument hynoptisé et je l'ai regardé deux fois en 12 heures....Deux copains, une fille (auto stoppeuse dont on ne saura jamais le nom), vont traverser les USA d'ouest en Est, faisant une hypothétique course avec un homme intriguant mais jamais menaçant....Les policiers américains sont là pour essayer d'enrayer la course....Les moteurs sont gonflés et les voitures américaines typiques des années 70 vont avaler le macadam...Des dialogues précis, des relations sans ilusions, nos trois personnages photographient une époque et une Amérique qui venait de découvrir la liberté des moeurs et des idées....On envie cette décontraction majeure qui semblerait aujourd'hui provocante, on envie ce mythe de la route et de l'espace, ce contraste permanent entre la bohème et le conformisme bourgeois (qu'on ne voit jamais dans le film mais qui est évident).....Ce film est un grand moment de liberté et de jeunesse.....Que dire d'autre que FONCEZ SUR CE MACADAM A DEUX VOIES....
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2013
    Petite évolution : Hellman quitte l'auto-production pour tourner chez Universal en gardant un budjet minime et son acteur fétiche. Tout ce qu'on peut dire après avoir vu ce film, c'est qu'on regrette les temps de Hellman dans le cinéma indépendant. Le thème, la course de bolides, ressemble à celui de Cockfighter qui s'interroge sur la tradition d'un jeu américain. Sauf que le scénario est absolument navrant, touchant le creux du creux, des situations jusqu'aux personnages : le duo des frères n'a aucune profondeur et est de surcroît très mal joué par deux chevelus incapables d'exprimer telle émotion, idem pour la jeune fille au personnage très flou, les situations quant à elles sont confuses : au début, la jeune fille s'introduit dans la voiture des deux frères, qu'elle ne connaît pas. Les deux frères rentrent. Leur réaction ? aucune. Partir avec un intrus dans la voiture, c'est tout à fait normal. Seul le personnage de Oates peut sortir du lot, et encore, dans un tel film ... Du début à la fin, le spectateur n'a pas l'impression d'avoir assisté à une progression scénaristique. Au côté technique, la photographie est immonde ( les plans de nuit sont catastrophiques ) et le découpage moins soutenu que les précédents westerns de Hellman. Son rythme lent passait pour un atout de poésie avant mais ici on s'ennuie à mourir. Donc entrée ratée de chez ratée pour Hellman dans une production d'un grand studio.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2012
    Road-movie épuré, radical, laconique, qui ne porte aucun message. Comme dit le commentateur-bonus du DVD« on est toujours au bord de s’ennuyer » et pourtant jamais on ne s’ennuie : avec quasi rien d’actions, des courses de voitures dont le scénario se contrefiche (on ne sait jamais s’ils les gagnent ou les perdent), aucun sentiment, des acteurs mutiques, aucune référence à leur histoire (rien ne dit qui sont et d’où viennent ces personnages), ce film d’ambiance et d’atmosphère, porté par aucune véritable histoire, émaillé de plans superbes et d’une photo remarquable, captive.
    M’a souvent fait penser à Wenders, avec entre autres filiations (le thème de l’errance, les paysages, les cadrages-photos de stations services, la bande son rock…) la présence d’Harry Dean Stanton ici en auto stoppeur cowboy homosexuel sorti du désert, comme au début de Paris Texas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2009
    Au bout d'un certain temps, à force de découvrir beauoup de films aux différents genres, aux différents styles cinématographique et aux différentes intrigues infinies, le cinéphile peut avoir l'impression d'avoir "tout vu", d'avoir fait le tour de ce que le Cinéma permet de regarder... Fort heureusement, il existe des films, des bijoux du 7e art, parfois passer complètement inaperçu qui éradiquent totalement cette idée reçue et "Macadam à deux voies" représente exactement cela. Ici, le film de Monte Hellman n'a aucune réelle intrigue, aucun véritable début, aucune fin qui puisse satisfaire le spectateur habitué à être "servi" par un film... Ce road-movie pouvait vraiment être ennuyeux mais ce n'est pas le cas et cela grâce à la réalisation maîtrisée d'Hellman, aux acteurs énigmatiques, au son du film, aux voitures stylisées ainsi qu'au final plus qu'innatendu... Tout cela donne à cette grande oeuvre une atmosphère unique et étrange, purement et magnifiquement cinématographique. "Macadam à deux voies", film mytique? Oui, largement...
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Pour un road movie qui met en scène des bolides qui battent des records de vitesse, j'ai trouvé qu'il manqué cruellement de rythme et de saveurs. A vouloir trop donner dans le contemplatif, le réalisateur soustrait à son oeuvre la stimulation que devrait provoquer un tel scénario. J'ai pourtant bien apprécié l'absence d'une réelle trame et de nom des personnages qui nous laisse dans un épais brouillard sans savoir où tout cela nous mènera. Cela donne une petite touche aventureuse au film. On ne va malheureusement pas trés loin et, à la fin du film, on ne peut que regretter cette sensation de vide, cette sensation de faire du surplace. En effet, l'histoire donne vite l'impression de tourner en rond et les comportements des protagonistes sont durs à cerner voir carrément incohérents. De plus, il manque cette petite dose d'excitation qui vient quand l'on visionne ce type de film (je pense notamment à "Vanishing Point"). Surprenant aux premiers abords et comportant quelques bonnes idées, "Macadam à deux voies" n'arrive pas à la taille d'autres pointures de ce genre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 804 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    2 voies c'est encore trop large pour un film bloqué à la 1ère vitesse, Monte Hellman met en scène un road-movie mou du genou, trop contemplatif ou l'on pense plus à parler voitures qu'à pousser leurs moteurs.
    foch1800
    foch1800

    44 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2011
    un film pseudo culte de vroum vroum qui vont vite. Inintéressant
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Une errance sur les routes américaines au volant d'une vieille Chevrolet surgonflée conduite par deux autistes accompagnés d'une jeune routarde et suivis par un mythomane........... Ce road movie nous décrit admirablement l'époque des années 60, des hippies et surtout de ceux qui ont pris la Route....... mais peut-être un peu trop sec.... peu de paroles, peu d'explications, un chouïa de sentiments humains (un autiste va éprouvé de la jalousie), c’est maigre........
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2011
    "Two-Lane Blacktop" (Macadam à deux voies) est plus qu'un road-movie... Monte Hellman donne une véritable leçon de cinéma à travers cette œuvre presque anti-conventionnelle. Avant-gardiste, visionnaire, le film rompt avec tout classicisme en démantelant l'intrigue initiale au fur et à mesure, en mettant en scène des personnages énigmatiques, sans passé, sans histoire (du moins, personne ne veut le savoir...), juste livrés à la route. La route qui est clairement la métaphore d'une pellicule de film, qui finira par se consumer littéralement.
    A ce propos, le film porte en lui une des plus belles fins de toute l'histoire du cinéma.
    Un chef d'œuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2008
    un des films les plus étrange qu'il m'ai été donné de voir...
    je ne sais pas trop ce qui m'a séduit dans ce film; d'habitude, je suis emballé par un scénario, par une histoire, par une athmosphère, par le jeu des acteurs, etc...
    la je ne saurai pas trop quoi dire.
    c'est extremement spécial: l'histoire avance sans un regard vers l'arrière, sans une pensée, sans une reflexion de trop, sans le véritable plaisir qu'ont généralement les personnages à vivre leur vie; ici, rien de tout ca; l'histoire de jeunes gens vivant dans un pays dont ils semblent oubliés; vivant par et pour les voitures, le choix d'acteurs vides de tout sentiment est interessant et rompt avec l'habituelle surenchère de sentiment dont est affublé le cinéma actuel; du coup, c'est le spectateur qui en a ... excellent film, donc, qu'il convient parfois de regarder en gardant dans un coin de la tête qu'il faut le prendre comme il l'est, c'est à dire comme un "bout de temps" filmé.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Ayant revu récemment "Easy Rider", je pensais avoir touché le fond en matière de navet. Eh bien non, il y a pire : "Macadam à deux voies". Le scénario ? Totalement inepte ! La technique cinématographique ? Celle d'un amateur peu doué. Le jeu des comédiens ? nullissime. Si la musique du début des années 70 n'a pas pris une ride, par contre, un certain cinéma américain de cette époque a très, très mal vieilli et des films qu'on pouvait prendre à l'époque pour des chefs d'oeuvre n'ont gardé, en fait, qu'un mince intérêt sociologique !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Un film de route peu banal qui témoignage d’une idolâtrie sans borne: la voiture, la vitesse, la performance comme une sensation unique d’exister.
    Ces deux jeunes ne vivent que pour elle et sont prêt à mourir même et l’on remarquera la volonté opiniâtre du « concurrent » qui sous le couvert d’un intérêt certain pour la mécanique, ne rêve que de relations humaines et ne trouve que déceptions sur son passage.
    Il y a donc cette antinomie entre les deux acteurs (enfin trois car ils sont deux les jeunes, et d’ailleurs ils ne partagent pas davantage en étant deux)
    Le film a un rythme personnel qui nous accroche et il y a cette fin très stylisée qui donne raison à une des deux voitures ......
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2024
    Récit désenchanté narrant la fuite vers l'avant de deux jeunes férus d'automobiles taciturnes, ce road trip déstabilisant par son absence de grand spectacle voire de dynamique narrative réelle, surprend par son habileté à faire ressentir la solitude, le désoeuvrement, la vacuité de personnages centrés sur un objectif vain mais qui les divertit au sens plein. Réduisant les dialogues à l'essentiel, l'intrigue offre de rencontrer une galerie d'êtres se revendiquant libres, aventureux ou indépendants mais entravés par leurs incapacités, leurs désillusions et leurs limitations. Sur ces étendues de bitume, une atmosphère mélancolique pèse, avivant une certaine empathie dans cette peinture d'une Amérique marginalisée. Singulier!
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