Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
5 critiques presse
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Ne leur reste en commun que la fascination morbide des machines et de la route, figures de la fuite en avant mécanique, de la dévoration des hommes par le macadam, ce ruban de temps qui est aussi bien celui de la pellicule sur laquelle s'imprime le film. C'est au niveau même de ce support qu'intervient une des plus belles fins de l'histoire du cinéma, qui consiste, au terme d'un ralenti sur une voiture en pleine course, à faire disparaître l'image par brûlure du celluloïd. Après Macadam à deux voies, il ne reste de fait plus grand-chose à filmer de la surchauffe américaine.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Libération
par Philippe Azoury
Pas une personne qui, une fois montée dedans, n'ait oublié cette virée en terre américaine. Demandez à Stevenin, Akerman, Kramer, Kaurismaki, Gallo, Wenders, Jarmusch, Van Sant... Tous enfoncés un jour ou l'autre dans son sillage. (...) "Two-Lane Blacktop" ne se termine pas, il se consume. Deux lignes blanches, une fille qui s'en va, un sac qu'on laisse, une autre course, un autre lendemain à jouer.
Score
par Iris Steensma
"Macadam à deux voies" est un road-movie ultra radical. (...) Il marche à l'économie de salive, certes, mais on capte tout de la solitude et de la fuite de ces bouffeurs de bitume. Là réside le génie du film : des acteurs qui ne trichent pas, une réalisation naïve, un projet honnête.
La critique complète est disponible sur le site Score
Télérama
par Louis Guichard
Un road-movie dans la lignée d'Easy Rider, succès rebelle de l'époque ? Pas du tout : absence totale de message, panne générale de sens. Un sentiment d'absurdité enveloppe peu à peu les hommes et leurs actes. Les conversations à répétition sur les gicleurs, les atermoiements d'une fille passant sans cesse d'une banquette à l'autre, la course et son enjeu, l'arrêt de la course, tout est bientôt affecté du même coefficient d'inanité, jusqu'au film, qui finit par se consumer littéralement. Diabolique.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Le Figaroscope
par Marie-Noëlle Tranchant
Le voyage avec eux dans les paysages de l'Amérique des années 70 est épatant de charme et de naturel.
Le Monde
Ne leur reste en commun que la fascination morbide des machines et de la route, figures de la fuite en avant mécanique, de la dévoration des hommes par le macadam, ce ruban de temps qui est aussi bien celui de la pellicule sur laquelle s'imprime le film. C'est au niveau même de ce support qu'intervient une des plus belles fins de l'histoire du cinéma, qui consiste, au terme d'un ralenti sur une voiture en pleine course, à faire disparaître l'image par brûlure du celluloïd. Après Macadam à deux voies, il ne reste de fait plus grand-chose à filmer de la surchauffe américaine.
Libération
Pas une personne qui, une fois montée dedans, n'ait oublié cette virée en terre américaine. Demandez à Stevenin, Akerman, Kramer, Kaurismaki, Gallo, Wenders, Jarmusch, Van Sant... Tous enfoncés un jour ou l'autre dans son sillage. (...) "Two-Lane Blacktop" ne se termine pas, il se consume. Deux lignes blanches, une fille qui s'en va, un sac qu'on laisse, une autre course, un autre lendemain à jouer.
Score
"Macadam à deux voies" est un road-movie ultra radical. (...) Il marche à l'économie de salive, certes, mais on capte tout de la solitude et de la fuite de ces bouffeurs de bitume. Là réside le génie du film : des acteurs qui ne trichent pas, une réalisation naïve, un projet honnête.
Télérama
Un road-movie dans la lignée d'Easy Rider, succès rebelle de l'époque ? Pas du tout : absence totale de message, panne générale de sens. Un sentiment d'absurdité enveloppe peu à peu les hommes et leurs actes. Les conversations à répétition sur les gicleurs, les atermoiements d'une fille passant sans cesse d'une banquette à l'autre, la course et son enjeu, l'arrêt de la course, tout est bientôt affecté du même coefficient d'inanité, jusqu'au film, qui finit par se consumer littéralement. Diabolique.
Le Figaroscope
Le voyage avec eux dans les paysages de l'Amérique des années 70 est épatant de charme et de naturel.