Le calamiteux (1er) YAMAKASI, réalisé par Ariel ZEITOUN (le réalisateur handicapé, digne succésseur de Max Pecas), avait une bonne excuse d'être mauvais, puisque son réalisateur initial Julien SERI était dégagé par Besson. Donc "les fils du Vent" représente en quelque sorte la revanche de Julien Seri ou comment il aurait réalisé le 1er "Yamakasi". Les 10 premières minutes marquent bien une différence par rapport au 1er opus : bon rythme, bon montage. Mais aprés, c'est la chute libre. Scénario prétexte et inéxistant, pour une réalisation sans inspiration; les "Yamakasi", qui auraient pris des cours de comédie pour ce film, devraient arrêter le cinéma. Leur jeu est indigeste. Olivier Dahan pour "les rivières pourpres 2" avait compris qu'avec une cagoule sur leurs têtes, les Yamakasi ne saboteraient pas son film et il avait raison. Ils sont trés bon pour sauter en l'air et faire des galipettes, mais certainement pas pour tenir les 1er rôles dans un film. D'autant que leurs personnages dans les "Fils du vent", sont asséxués et transparents. Il y a même une histoire d'amour, complétement débile, entre une asiatique et un Yamakasi, qui n'a ni tête, ni queue : elle débarque chez lui par son toit, puis le regarde, il la surprend, ils se battent, puis il la suit, elle lui demande de l'attendre, elle va se battre contre les méchants et revient, à la fin ils roulent des pelles... !!!! A croire que l'amour pour Julien SERI, c'est comme un film X sur canal. Passons sur le scénes d'actions, mal filmées, mal chorégraphiées, mal montées. Le méchant chef des Yakusa du haut de ses 25ans (déjà risible dans Samouraïs) est ici, ridicule ! Il est tellement mauvais qu'ils ont dû le doubler en voix off, comme le reste du casting. Bref, "les fils du vent" n'est ni mieux, ni pire que son prédecesseur "Yamakasi" (et pourtant on pouvait difficilement faire pire que "Yamakasi"). Ici c'est du même calibre, "les fils du vent" redéfinit avec brio les fonds de la nullité. Aujourd'hui, on comprend mieux pourquoi Besson a dégagé Julien SERI du 1er YAMAKASI, c'est certainement pour son absence de talent caché et son orgueil sans limite...