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Tanezir
33 abonnés
583 critiques
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3,0
Publiée le 1 novembre 2010
Excellent, bon d'accord j'exagère sûrement un peu mais c'est tout de même bien pensé, avec ses phrases cultes, et Lugosi dans une période de déclin qui retrouve toute sa splendeur d'antan. Je pense que ne pas apprécier les films d'Ed Wood, quelque part c'est manquer d'un certain degré d'humour.
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12 398 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Qualifiè de plus mauvais cinèaste de l'histoire du cinèma, Ed Wood tournera trois films avec Bela Lugosi, à commencer par le dèlirant "Glen or Glenda ?"! A l'origine, Wood voulait faire un documentaire sur Christine Jorgensen, cet amèricain dont le changement de sexe au Danemark avait sidèrè les Etats-Unis! Scènariste et rèalisateur, Wood incarne, sous le nom d'emprunt de Daniel Davis, ce Glen qui ne sait comment avouer à sa fiancèe qu'il rêve de porter ses vêtements! Montage syncopè, faux raccords, dèment de sèquences de rêves hallucinès, accompagnè d'un plaidoyer sincère en faveur de la diffèrence! Le tout articulè par la narration de Lugosi que Wood filme - dans un èclairage expresionniste allemand - à l'intèrieur d'une maison hantèe! On peut difficilement faire plus kitsch...
comme toute l'oeuvre de Ed Wood, c'est génial et vraiment fascinant c'est tellement unique en son genre, Ed Wood se fout de savoir ce qu'ont pense de ses films , ils lui servent juste a exprimer sa personalité artistique et il le fait d'une maniere qui manque tellement de talent qu'a l'extreme ca devient génial. Des scènes et des dialogues qui ne cohérent pas toujours entre eux, des décors hallucinants (l'église surtout), alors d'un seul coup ont voit un troupeau de bisons et Bela Lugosi qui crie "Tirez les ficelles !!!!" et on reprends notre histoire, plus tard on a affaire a quleques minutes d'images de femmes parfaitement incohérente avec le film dans lequel elles sont placés... Tout ces imperfections nous attirent telllement, on est absorbé par le film même si on ne le comprends pas forcément surtout qu'en dvd on ne le trouve pas avec sous-titres francais, on a un leger sourire en permanence , on est fasciné et attendri...
"BIVAIRE, BIVAIRE !!!!"
par contre je le dit au passage c'est scandaleux mais la pochette du dvd est hideuse comme toutes celles de la collection ed wood que j'ai acheté (image entertainement), les belles affiches de cinéma, comme a l'époque, peinte ou déssinées, sont remplacés par un machin bleu et rose avec des photos recoloriées c'est franchement moche, Ed Wood mérite pas ca.
ps:prenez garde au grand dragon vert devant votre porte, c'est un petit garcon et attention aussi a la queue des petits chiens et aux grandes et grosses queues... BIIIIVAIIIIRE !!!!!
C'est le pire film que j'ai jamais vu, ça dépasse de très loin ce que j'avais pu imaginer en voyant le film Ed Wood de Tim Burton. C'est en fait une sorte de dissertation à propos du travestissement complètement désordonnée et sans la moindre continuité. A une époque où les modes de réalisation étaient pourtant bien plus bornés et définis qu'aujourd'hui, il est fort inattendu de tomber sur quelque chose d'aussi peu académique en fait. Malgré cela, à ceux qui comme moi sont curieux de voir le plus mauvais film de l'histoire, passez votre chemin, ça en vaut pas vraiment le coup.
Le film le plus culte d'Ed Wood après Plan 9 from Outer Space ne fait plus parlé de lui avec surprise dans l'univers des cinéphiles : Glen or Glenda est tout simplement un nanar fauché. En effet, si son statut lui vaut aujourd'hui la réputation d'être regardé au moins une fois dans sa vie, ce n'est pas par l'effet du hasard. Entre autre, le propos qu'il aborde a tout d'être déroutant; surtout à l'époque où il a été réalisé. Le cinéaste incarne un homme transsexuel sur le point de se marier, portant des jupes et des talons comme une femme, mais qui n'arrive guère à trouver ses marques dans une société qui blâme cette minorité incomprise. D'ailleurs, ce caractère est bien le seul atout pour mériter le visionnage de ce petit film. Mais le plus drôle, c'est qu'il n'était pas déstiné à être initialement une comédie à proprement parler, mais plutôt un plaidoyer sérieux et sincère pour le droit à l'être humain de se travestir en toute légalité. Mais son traitement est tellement hilarant et naïf que le sourire vous viendra naturellement. Il faut dire que comme tous les films du cinéaste, la réalisation est monstrueuse. Entre autre, les montages sont pitoyables, les cadres et champs de la caméra exécrables. La mise en scène est aussi hideuse que redondante, avec des objets qu reviennent d'une scène à l'autre, comme une lampe dans une bibliothèque aux livres cartons-pâtes que l'on retrouve dans un magasin de centre-ville. Les lumières sont aussi artificielles que l'interprétation des comédiens. Enfin, les divers messages catholiques mêlés de patriotisme américain à deux sous classent le tout dans la série des plus belles daubes. Toutefois, Glen ou Glenda a au moins le mérite d'essayer ce qui semble gageure à l'époque. De nos jours comme à sa sortie, il nous fait rire. Et c'est essentiellement pour cette idée que certains sont devenus des fanatiques, tant l'ensemble est totalement avarié. Une curiosité que l'on recommande seulement aux cinéphiles. Les autres peuvent passer.
Remplacez le nom d'Ed Wood par celui de Luis Bunuel ou David Lynch (admettons qu'il s'agisse de son père) et vous pouvez être sûr que les trois quarts des spectateurs diront qu'il s'agit d'un des plus grands films de l'histoire du cinéma et blablabla... Seulement voilà, tous ont vu le petit travail de Tim Burton et se moquent lâchement (et pire que tout, sans savoir pourquoi) d'un des réalisateurs désormais emblématique de la série Z, se pliant à cette absurde hiérarchie établie par le consensus. Je persiste et signe : "Glen ou Glenda" n'a absolument rien à avoir avec un "Plan 9 from outer space", petite bouse amusante bricolée dans des conditions particulières et qui ne mérite pas au passage le statut de "pire film" patati patata... Disons qu'il était commun... Celui-ci est à l'inverse complètement hors-norme, commençant comme une sorte d'essai néoréaliste (hem, hem) pour virer vers la dissertation d'auteur convaincu de ce qu'il dit et enfin plonger dans le fantasme surréaliste encore plus délirant qu'à l'habitude dans la mesure où les raccords absolument pitoyables (euphémisme), en fait la technique en général donnent un charme fou à cet OVNI incompréhensible. En somme, ce qui rend "Glen ou Glenda" si fort, si puissant, c'est qu'il s'agisse d'un nanar complètement disproportionné qui avait à la base de véritables prétentions artistiques, voire sociologiques. Ce qui le rend si drôle, c'est qu'il n'avait aucun aspect du film de genre pourri que l'on voit venir à dix kilomètres. Donc oui Ed Wood surprend et déroute, oui on ne sait jamais où il veut en venir (et je ne sais toujours pas malgré le recul) et oui on reste cloué à son siège lorsque Bela Lugosi prononce ses prophéties. Au final, on peut diviser cette oeuvre en trois parties : une première amusante, une deuxième hilarante et une troisième ennuyante. Mais ce que je peux vous jurer, c'est que des films comme ça se comptent sur les doigts d'une main et qu'il serait littéralement criminel de passer à côté !
Première réalisation pour « Le plus mauvais réalisateur de tous les temps » qui traite ici un sujet difficile et terriblement tabou pour l'époque, qu'est-ce qu’un transsexuel ? Glen ou Glenda (1953) est une Série Z à la fois abstraite et aux allures surréalistes, une réalisation atypique du réalisateur, avec ses acteurs qui jouent tellement mal que cela en devient drôle, Ed Wood réalise comme un pied avec ses plans inutiles ou incompréhensibles (on fera notamment référence à la séquence des bisons qui chargent pendant que l’excellent & hilarant Bela Lugosi prend la parole). Des répliques complexes et bizarres, des situations loufoques, si la première partie fait sourire, la seconde laisse perplexe car le film s’enlise dans l’incompréhension la plus totale !
Un tres bon moment de série z et sa fait réelement plaisir de voir bela lugosi jouez dans un de ces films, une merveille que dis-je une pierre angulaire du septieme art.
Glen or Glenda est le premier film important dans la très courte filmographie d'Edward D.Wood Jr. C'est peut être le film le plus personnel du pire réalisateur de tous les temps, en raison de son caractère quasiment autobiographique. Ed Wood y joue d'ailleurs son propre rôle, celui d'un homme qui se travestit en cachette car il n'ose pas l'avouer à sa future femme ( il faut s'avoir qu'en 1942, Ed Wood portait des dessous féminins sous son uniforme de Marines, soit onze ans avant de tourner Glen or Glenda ). Malgré une mise en scène ridicule et de nombreuses incohérences narratives, ce premier essai est amusant et touchant, et l'on se surprend à éprouver de la sympathie pour les personnages. On retrouve toute la famille de cet excentrique cinéaste qu'était Ed Wood : Timothy Farrell dans le rôle du psychiâtre, Dolores Fuller dans celui de la femme de Glen / Glenda, et surtout Bela Lugosi dans le rôle du narrateur marionnettiste parlant de dragons verts dévorant les petits garçons, les queues de chiots et les gros escargots ( Tout un programme ). Une série Z aux allures de documentaire qui mérite d'être vu, rien que pour découvrir l'univers du pire cinéaste de l'histoire du cinéma. Un film pitoyable, mais aussi très drôle.
Ce film est un pure OVNI dans le monde du cinéma. Il est absolumment inclassable ! A mi-chemin entre le documentaire et la fiction. Le premier film d'Ed Wood que le réalisateur avait surnommé, "son Citizen Kane". Un film très personnel qui n'aurait mérité que deux étoiles mais bon, l'effort et la bonne volonté son là. De plus, ce film tiens une place spéciale dans mon coeur de cinéphile car il s'agit du Ed Wood qui m'a le plus touché. En effet, on sent déjà l'âme de passionné du réalisateur alors qu'il ne s'agit là que de son premier film "officiel". Bref, ce film n'est pas un incontournable mais il plaira à ceux qui aiment le genre et surtout à ceux qui ont vu le film Ed Wood de Tim Burton avec Johnny Depp dans le rôle du "plus mauvais réalisateur de l'histoire du cinéma". Mention spéciale à Bela Lugosi qui ... ne sert absolumment à rien dans le film mais qui a quand même de "belles" répliques, notamment : "Beware of the big green dragon that sits on your doorstep. He eats little boys, puppy-dog tails and big fat snails." ou "Pull the strings ! Pull the strings !" pour les plus connues.
Plan 9 from outer space était je crois considéré comme le film le plus nul de l'"oeuvre" d'Edward D. Wood Jr. Je peux vous garantir que celui-ci est pire, on souffre. Il est même très difficile de trouver un quelconque second degré. Le scénario répète à l'infini des phrases qui parlent d'escargot, de queue de chiot, de pull angora, on voit à l'écran 15 fois les mêmes images, une route avec des voitures, Glen/Glenda qui passe devant une vitrine... Ceci dit, ce genre de film est regardé généralement par un public averti, qui connaît au moins la réputation du réal. A découvrir pour se vanter d'avoir vu un film que personne d'autre n'a vu.
Deux étoiles pour le film le plus incohérant de la filmographie de ce cher Ed Wood que Burton m'a permit de découvrir car je trouve son acharnement à nous expliquer son problème de travestissement vraiment attachant... Non franchement, ce film est une curiosité : entre le jeu vraiment très poussif de Bela Lugosi dont on ne comprend pas vraiment le rôle, les insertions de bisons en furie et les pseudos effets spéciaux des gens qui apparaissent et disparaissent, on touche les profondeurs de la nullité, à croire que l'on essaie de se moquer de nous... Mais comme je l'ai dit plus haut Ed Wood est vraiment attachant dans son rôle où il se joue lui-même... Il a sûrement réussi à exorciser son malaise grâce à ce film qui est sans conteste à ranger dans les pires navets de toute l'histoire du cinéma !
L'avantage d'Ed Wood, il a intéressé Tim Burton. Roi du nanard et chef-d'oeuvre de l'humanité. Deux individus veulent changer de ... d'où une interprétation de Timothy Farrell complètement ridicule. Le pire d'Ed Wood.