Énième film sur la vie carcérale et les guerres de gangs américains. Aucune surprise, c'est du vu et du revu.
Santana est un jeune homme qui a très vite atterri en prison et qui y a passé une partie de sa vie. Il y est devenu un parrain de la pègre mexicaine respecté. Une fois sa peine terminée, il tente de redémarrer une nouvelle vie mais son passé va le rattraper...
La réalisation n'est pas trop mauvaise: le cadrage est simple, les prises de vues pas très recherchées, la mise en scène convenable, les mouvements réussis mais la profondeur de champ trop faible.
Le scénario présente beaucoup de faiblesses: le rythme est d'abord assez lent, il y a beaucoup de longueurs et de scènes qui auraient pu être supprimées. Il y a ensuite beaucoup de clichés assez ridicules et des incohérences qui viennent gâcher l'histoire. Et surtout, il n'y a aucun suspense: le film s'appuie beaucoup trop sur les autres œuvres cinématographiques qui traitent du même thème et par conséquent tout est trop prévisible. Certaines idées et séquences fonctionnent très bien, mais elles sont trop peu nombreuses.
Les acteurs s'en sortent bien, ils sont crédibles.
Les personnages sont très stéréotypés, on ne s'attache pas assez à eux.
Les dialogues ne sont pas très mauvais, mais comme pour le film " Bound by Honor", la sur-utilisation des termes chicanos rend la chose plus ridicule qu'autre chose.
La photographie est réussie, la lumière est de qualité, surtout qu'il y a de nombreuses scènes de nuit, et les couleurs sont belles.
Le montage de Richard Candib et d'Arthur Coburn est classique et rarement efficace.
Les décors sont assez bons, les costumes réussis et la musique est belle.
"Sans rémission" est un film pas mauvais, mais pas réussi.