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pfloyd1
128 abonnés
2 108 critiques
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3,0
Publiée le 29 mars 2011
Ce n'est pas le meilleur film du genre qui pour moi reste "les princes de la villes " de 1993 , le meilleur film de tous les temps (dans sa categorie evidemment). 2 ans avant donc sort "sans remission" qui scotch le spectateur à son siege (on ne voit pas passer les 2 h) mais qui deçoit par le manque de profondeur des acteurs et surtout un doublage des voix française niaisarde ,bonne réalistion tout de meme avec un tres leger manque de réalisme ...
Un drame carcéral captivant où l'on retrouve toute la typologie des films de prison, mais aussi une réelle consistance des personnages. Révélé dans la série "Miami Vice" et vu dans "Wolfen", Edward James Olmos réalise ce film courageux en dénonçant les violences sous-jacentes d'une Amérique qui a perdu ses rêves ; le rythme s'en trouve un peu statique, mais il analyse le processus de la violence à travers le destin tragique d'un chef de gang latino, à l'aide d'une mise en scène sèche et inventive, d'où une impression constante de véracité. Une grande réussite qui a l'aspect d'un documentaire servi par une bande d'acteurs à gueules du cinéma américain comme Cary-Hiroyuki Tagawa, Pepe Serna ou William Forsythe...
Un film scorcesien avec un pur casting de gueule. L'histoire est classique, tous les lieux communs du film de prison et du film de mafia sont réunis, mais la réalisation est assez inspirée, le film est brutal, très sombre, puis la fin est assez tétanisante. Du bel ouvrage, pas original pour un sou mais bien foutu.
Un film noir sur l'univers des gangs qui agissent en prison, et en dehors. l'histoire est intéressante mais il y a également un manque de rythme qui font que le film n'est pas mieux. L'acteur principal est très crédible, mais tous les acteurs ne sont pas aussi bons, et le maquillage pour vieillir le père de Santana est vraiment grossier. Intéressant mais pas indispensable;
Très bon film de mafia, mais aussi une belle leçon de vie. Santana est un dur qui est respecté mais ne connait rien à l'amour, à ce titre il illustre très bien le "dilemme" qu'expose Machiavel dans Le Prince quant à savoir s'il vaut mieux etre craint qu'aimé, la réponse est "le meilleur serait d’être l’un et l’autre. Mais il est plus sûr d’être craint que d’être aimé." Ainsi ce justifie l'usage de la violence et de la cruauté, comme le fait Santana afin d'etre craint et respecté. Mais "Sans remission" est avant tout un film de mafia percutant qui mérite d'etre vu, tout comme son semblable "Les Princes de la Ville".
Bien avant Battlestar Galactica, Edward James Olmos signait un petit film qui allait être oublié de tous et pourtant "American me" méritait bien mieux. Alors oui Olmos n'est pas un virtuose mais il le sait très bien, sa réalisation est simple et brute à l'image de son récit à la fois fataliste et sombre mais toujours sincère. Rarement les gangs et l'enfer carcéral ont été si bien retranscrit car le force du film est que tout sonne vrai et puis William Forsythe trouve là son plus beau rôle avec celui de shérif dans "The Devil's Rejects".
Énième film sur la vie carcérale et les guerres de gangs américains. Aucune surprise, c'est du vu et du revu. Santana est un jeune homme qui a très vite atterri en prison et qui y a passé une partie de sa vie. Il y est devenu un parrain de la pègre mexicaine respecté. Une fois sa peine terminée, il tente de redémarrer une nouvelle vie mais son passé va le rattraper... La réalisation n'est pas trop mauvaise: le cadrage est simple, les prises de vues pas très recherchées, la mise en scène convenable, les mouvements réussis mais la profondeur de champ trop faible. Le scénario présente beaucoup de faiblesses: le rythme est d'abord assez lent, il y a beaucoup de longueurs et de scènes qui auraient pu être supprimées. Il y a ensuite beaucoup de clichés assez ridicules et des incohérences qui viennent gâcher l'histoire. Et surtout, il n'y a aucun suspense: le film s'appuie beaucoup trop sur les autres œuvres cinématographiques qui traitent du même thème et par conséquent tout est trop prévisible. Certaines idées et séquences fonctionnent très bien, mais elles sont trop peu nombreuses. Les acteurs s'en sortent bien, ils sont crédibles. Les personnages sont très stéréotypés, on ne s'attache pas assez à eux. Les dialogues ne sont pas très mauvais, mais comme pour le film " Bound by Honor", la sur-utilisation des termes chicanos rend la chose plus ridicule qu'autre chose. La photographie est réussie, la lumière est de qualité, surtout qu'il y a de nombreuses scènes de nuit, et les couleurs sont belles. Le montage de Richard Candib et d'Arthur Coburn est classique et rarement efficace. Les décors sont assez bons, les costumes réussis et la musique est belle. "Sans rémission" est un film pas mauvais, mais pas réussi.
Malgré le fait qu'il soit inspiré d'une histoire vraie, ce film manque de réalisme et d'une âme. Le personnage principal n'est pas assez expressif comme l'est au contraire Al Pacino dans L'impasse. Ici il y a certes beaucoup de violence et des histoires très dures, mais il manque quelque chose, ce film pouvait vraiment être mieux...
Incursion brutale dans la dure realité carcerale,sans remission est un film incisif, qui decortique les mecanismes de la violence en suivant les traces de 3 gamins des quartiers pauvres de los angeles dont les choix malheureux, motivés par la peur de n'etre personne, les conduirons aux extremes limites de la barbarie sans aucune chance de retour en arriere. Impitoyable dans sa conclusion,le film d'edward james olmos est le message virulent d'un homme qui a parfaitement compris que le respect ne s'acquiere pas par la haine mais par l'amour et le respect de soi! Une leçon d'humilité comme on aimerais en voir plus souvent!
Ce film est foireux, un prince de la ville low coast et lgbt, 80% de ce film c’est des viols homosexuel et le reste du deal, mention quant même pour les ritals qui leur mettent à l’envers de ouf, c’est juste pour ça j’met 1, frozaaaa italiaaa
Film dans lequel il ne se passe strictement rien d'original, qui aboutit au bout de 2 bonnes heures à la conclusion que la drogue et les gangs sont un méfait pour la société : merci pour la pédagogie!
Edward James Olmos a parfaitement maitrisé l'interprétation et la réalisation. Il a su décrire un monde où on tue pour se faire respecter, s'intégrer (les gangs mexicains en prison). On se prend une grosse claque ! Mérite plus de 5 étoiles !!!!
Un film très noir, qui nous dépeint la guerre des gangs en -dehors et à l'intérieur des prisons californiennes, (celle, célèbre de Folsom), vu du côté mexicain. Le héros et ses compagnons vivent leur vie selon un destin écrit d'avance, destinés dès leur plus âge à devenir des truands, poussés par leur environnement et la place octroyés à ces citoyens de seconde zone par la société américaine. Ils deviendront des caïds de la drogue, plaçant leur seule chance de survie dans l'accomplissement macho de leurs desseins, faisant du héros, par exemple, à la fois un homme respecté dans son milieu et un handicapé de la vie normale inhérente à chaque homme. Rattrapé par le destin et un code d'honneur qui oblige même les frères à s'entre-tuer, il finira mal et la dernière image du film ne laisse guère d'espoir à la jeune génération, contrairement à la guimauve américaine présentée souvent dans ses films. Dur, mais à voir.