Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Eselce
1 418 abonnés
4 238 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 9 juin 2016
J'ai été intrigué au départ, mais c'est un film tellement à l'eau de rose et comprenant tant de longueurs... Avec un final un entre étrange et bâclé... Je n'ai pas beaucoup apprécié le déroulement des événements ni le rythme du film qui a des aspects interminables avec cette musique lancinante que le personnage principal aime tant.
J’ai revu par hasard Quelque Part dans le Temps, chou à la crème hollywoodien devenu culte. Je l’avais détesté à sa sortie et je comprends maintenant pourquoi. Certes les acteurs sont bons surtout Christopher Reeve dont il ne peut être question de nier le côté hautement décoratif. Jane Seymour ne se défend pas mal non plus en plantant sa beauté 1900 sans faire les chichis habituels du type « Autant en emporte le vent ». Le scénario est totalement ringard mais après tout pourquoi pas verser pour une fois dans le mélo total ? C’est filmé correctement, mettons : professionnellement, on ne peut pas demander plus à ce metteur en scène. Mais là où le film devient un désastre c’est dans cette musique envahissante qui serine à longueur de temps (quelques 20 fois) le thème boursouflé de Rachmaninov, adapté à la mode John Barry. Ce compositeur (Barry, premier époux de Birkin) avait écrit mieux avec les génériques de "Amicalement vôtre" et surtout de "James Bond". Mais là, au prétexte de faire romantique, il balance son thème à tout bout de champ et les pauvres acteurs, et le joli décor, sont balayés sous l’avalanche de violons. C’est l’illustration qu’un film est le produit d’une équipe et qu’un seul élément bancal suffit à le détruire. Le film plaît aux Américains qui ont fait de l’hôtel où le film est tourné un lieu de vacances et ont même un club des fans de Somewhere in Time qui publie une revue mensuelle. Grand bien leur fasse, je ne les envie pas.
J'ai vu ce film pour la première fois hier soir et je dois dire que j'ai été totalement emballé. Une très belle histoire d'amour sur fonds de voyage dans le temps interprétée par des acteurs excellents et accompagné d'une musique magnifique m'ont fait vivre une de mes plus belles émotions cinématographiques.
Selon Quelque part dans le temps il est très facile de remonter dans le temps mais c'est avant tout une histoire d'amour plus qu'un film de SF. Dommage que la réalisation soit trop lisse mais le film comporte plusieurs scènes très romantiques et émouvantes (aidées en cela par une belle musique), les acteurs savent nous toucher notamment Christopher Reeves. La fin est triste et belle en même temps, je dois vous avouer que j'avais les larmes aux yeux.
Pour ma part, je ne suis vraiment pas fan des films de romance mais pour le coup celui m'a beaucoup touché. C'est d'une dramaturgie remarquable, la fin m'a vraiment mit mal et la musique du film composée par John Barry est génial. Je ne peux rien dire de plus à part vous conseillez de le voir !
Adaptation d'un roman de Richard Matheson (lui-même responsable du scénario), "Quelque part dans le temps" est une romance fantastique permettant à Christopher Reeve de s'extirper du costume de Superman. Le voilà donc dans la peau de Richard Collier, dramaturge à la quête du grand amour, celui de l'actrice Elise McKenna qu'il rencontre pour la première fois alors qu'elle est une vieille dame. Il faudra un voyage dans le temps (effectué assez simplement quand même) pour que Collier aille dans le passé à la rencontre de la belle Elise (interprétée par Jane Seymour) et puisse vivre son grand amour avec elle malgré la menace qui pèse sur eux. Au-delà de la mièvrerie totale du film (assumée par le réalisateur mais nuisant grandement à la crédibilité de l'histoire, la rendant follement kitsch), "Quelque part dans le temps" reste tout de même une œuvre bourrée de belles idées, présentes pour distiller la présence d'un amour fou et presque inexplicable. Jeannot Swarcz (réalisateur de la première suite des "Dents de la mer", la moins pire) filme le tout avec délicatesse, baignant ses personnages dans une atmosphère confortable et nuageuse en y croyant à fond. Difficile cependant, malgré toute la beauté de l'histoire, d'y croire à fond tant le scénario reste figé et ne s'attarde pas franchement sur ses raccourcis scénaristiques.
13 920 abonnés
12 474 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 30 septembre 2023
Difficile de caser l'insaisissable Jeannot Szwarc dans une catègorie : les insectes hostiles de "Bug", l'excellente suite de "Jaws", le pastiche naïf de Superman au fèminin, le film d'espionnage, la comèdie franchouillarde...et en 1980 cette adaptation bouleversante de Richard Matheson où l'on voyage à travers le temps! Juste la seule force de la pensèe pour rejoindre celle que l'on aime trois quarts de siècle plus tôt! Ce qui pourrait être surannè atteint ici la perfection! La qualitè de l'interprètation, le soin apportè aux dècors, la douceur des images et la musique dèchirante de John Barry font le reste! Existe t-il des mots pour dècrire cette histoire d'amour dans le passè ? La justesse du jeu est à la fois belle et inoubliable si l'on accepte le postulat du film! C'est d'elle que dècoule la vèritè des situations et des sentiments dècrits pour retrouver une Jane Seymour dont Christopher Reeve est tombè follement amoureux! Le chef d'œuvre n'est pas loin...
La fascination du portrait c'est déjà un point de départ très romantique. Rachmaninoff et John Barry, on confirme cette appartenance au genre. Et puis c'est l'envolée lyrique quand il la rejoint dans le passé. Cela devient magnifique et très émouvant. La rencontre, l'amour qui naît, l'attente, l'espoir. C'est vraiment superbe.
Une fois accepté le postulat fantastique initial dont la fin offre une double lecture bouleversante, on se laisse embarquer par cette romance au charme renforcé par la désuétude raffinée des années 1910 que l'élégante réalisation transforme souvent en tableaux et intensifiée par des séquences suspendues telle la sublime déclaration d'amour mise en abime. Portée par un excellent trio d'acteurs entre une lumineuse Jane Seymour, un magnétique Christopher Reeve et un inquiétant Christopher Plummer l'intrigue amoureuse se double d'une réflexion sur l'emprise d'un pygmalion et la force de la création artistique ou mentale. Une douleur émouvante qui donne pourtant envie d'aimer.
Ce film est très romantique et pudique. Ce qui est rare, c'est son abord par le point de vue de l'homme. Centré sur la star Christopher Reeves, assez longtemps seul à l'écran, celui-ci montre qu'il peut jouer autre chose que le rôle de Superman. Il a une bonne alchimie avec sa partenaire Jane Seymour qui joue Elise. Dans le registre fantastique, deux êtres peuvent se rencontrer en voyageant dans le temps. C'est bien traité et le résultat possède un charme désuet.
J'avais adoré le livre que je conseille à tous ceux que le thème du voyage dans le temps intéresse. Le film est de facture plus simple que le livre de Matheson, mais n'est pas dénué d'un certain charme, malgré le jeu un peu suranné de Christopher Reeve. Les décors sont magnifiques et le rendu des couleurs, différent selon que l'on se trouve dans la période "moderne" ou en 1912, aide à nous transporter cinquante ans plus tôt.
un bijou de romantisme teinté d'une once de fantastique ( ce qui aurait pu donner un épisode de la quatriéme dimension , car tiré d'un roman de richard matheson )le tout magnifié par la merveilleuse musique du grand john barry .un film boulversant et quasi introuvable !!! quel dommage!!!