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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 mars 2013
Ce Paradis là vous transporte, au beau milieu des années 50 (excellente reconstitution) aussi bien dans les décors que les costumes, au milieu de couleurs subtilement définies qui évoluent avec l'avancée du drame, dans une intrigue rendue très émouvante par la qualité des comédiens Julianne Moore et Dennis Quaid, en expressions toutes en finesse des sentiments. Du grand art pour une ambiance lourde et pesante qui nous tient au bord des larmes.
Superbe hommage aux mélodrames et à Douglas Sirk signé par Todd Haynes, tout en finesse et pudeur. Un regard tendre sur la souffrance des personnages et leurs drames internes qu'ils ne peuvent partager parce que cela ne se fait pas. Le poids de la société est des convenances imposent l'effacement de soi, quitte à ce que les personnes en ressortent détruites. On aurait pu avec une telle toile de fond tomber dans un film insipide et cédant à une démarche intellectuelle vaseuse. Mais ici, c'est la sobriété et l'amour porté pour ces personnages en détresse qui guident le metteur en scène. Quant á Julianne Moore, comme à son habitude, elle est juste et humble dans son jeu. Une beauté.
Dénoncer le racisme et l’homophobie dans l’Amérique des années 50 L’interprétation de Julianne Moore en desperate housewife La beauté des couleurs, des images
EXCELLENT !! Film que j'avais loupé à sa sortie et que j'ai vu un an plus tard au ciné par chance. Film qui remue les tripes un peu comme un David Lynch mais la peur en moins, un film oppressant mais prenant et émouvant à souhait.
Un magnifique cross-over de sujets sociétales. Le tout emmener par de grandes prestations d'acting de Moore, Quaid et le très charismatique Dennis Haysbert
Au premier abord on pense avoir à faire à un film guimauve, bonbon... mais très vite il s'avère que le bonbon est acidulé. Le parti pris de la mise en scène - décor technicolor (vive l'automne), musiques grandiloquentes, sentiments débordants, générique - de calquer le "design" du film sur celui des années cinquante peut sembler kitsch... Mais dans les coulisses le décor est moins rose. On pense à "Qui vient diner ce soir ?". La petite bourgeoise américaine au sourire inoxydable voit petit à petit son monde tanguer... Et là le miracle se produit surtout porté par le jeu des acteurs en premier lieu celui de Julianne Moore... totalement sublime de sobriété et de retenue. Il en aurait fallu peu pour que le personnage paraisse pâle, naÏf, innocent mais grâce à Moore, la profondeur apparaît. Si vous êtes dubitatifs ne vous arrêtez pas aux premières images... Certaines scènes sont glaçantes et mettent en perspective les problèmes d'intégration aux Etats-Unis dans les années 50. Cela paraît si décalé mais si proche dans le temps... A voir ne serait-ce que pour observer qu'il existe encore aux Etats-Unis de beaux rôles féminins portés par de grandes actrices. Cela est rassurant...
Todd Haynes rend hommage aux mélodrames flamboyants des années 50. C'est visuellement superbe, très bien joué, mais l'intrigue perd progressivement de son intérêt au fil de la projection car les enjeux du film sont énoncés trop vite (homosexualité du mari, racisme). Reste le beau portrait d'une desperate housewive.
Plusieurs facteurs contribuent à instaurer une ambiance mélancolique, cynique et oppressante qui a son intérêt : la coloration spécifique (qui m'évoque du Hopper, va savoir pourquoi), des successions de scènes habilement orchestrées et un casting talentueux. On aurait pu s'attendre à une BO d'époque afin de parfaire le tableau (un petit blues lancinant?). Il est cependant dommage que ces éléments soient mis au service d'un film qui parcourt des sentiers battus et rebattus, s'attaquant de manière banale à des sujets "tabous" qui ne le sont plus depuis quelques décennies. L'homophobie et le racisme sont traités de manière conventionnelle et pire, le réalisateur va jusqu'à user de stéréotypes éculés propres aux films du genre. Le film en devient même prévisible (dans une certaine mesure). Un conseil ? Regarder les 30 premières minutes pour découvrir l'ambiance, arrêter le film, lancer un bon vieux Guess who's Coming to Dinner ou American History X...
Quelques belles images de l'automne en Nouvelle Angleterre ne peuvent sauver un film qui s'apparente à un spectacle de marionnettes. Etait-ce donc cela, l'amérique des années 50 ou bien n'est-ce pas simplement l'imaginaire de Todd Haynes qui la recrée de façon aussi caricaturale ? En outre, le doublage en français n'arrange rien, Julianne Moore étant totalement ridicule, ce qui est n'est pas son habitude.
J'aime beaucoup ce film découvert à la télé, images magnifiques, musique, interprétation tout est beau. Le raciste traité de belle façon, que l'on soit blanc ou noir.
Superbe film ! Décors magnifiques, belle musique, acteurs de talent... Ce film traite habilement du poison qu'est l'intolérance et il est très facile de faire un rapprochement avec la société actuelle qui n'a toujours pas réellement accepté les différences. On espère une fin heureuse quand les choses se précisent dans le film et on ressort de la salle en se disant "c'est injuste !!"
Je ne comprend pas ceux qui veulent de 'l'explicite' ou du violent. Au contraire, c'est plus difficile de faire un film ou tout est suggere! La naivete de Julianne Moore est certe parfois un peu forcee mais sinon les acteurs jouent juste et ce, sans tomber dans le melo. Et on a pas besoin de 'traveling' ou de plans sequence a la 'frere Coen' pour faire passer le message...
Ce film retrace avec une fidélité absolue les réalités quotidiennes de l'amérique des années 50, ainsi que ses drames cachés, et ses injustices. Il y a derrière ses images une vérité que l'on ressent et qui, dans les moments difficiles, donne froid dans le dos pour ceux qui, il n'y a pas si longtemps, les ont vécu. Cependant, l'histoire principal manque d'une dimension crédible .... je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à croire au sens profond de cette amitié, même si je serais sensée et même si c'est pour ainsi dire explicité. Le drame qui va crescendo laisse sur une sensation de malaise et la fin est un peu bâclée. Dommage, il y avait moyen de faire mieux encore ...
j'ai franchement cru qu'il s'agissait d'un film des années 50, mème si je me suis interrogé sur la perfection des images. Recréer l'ambiance de cette époque était un pari audacieux très réussi, mème si on retrouve par moment certains clichés , ou comment parler de racisme et d'homosexualité quand on bénéficie d'un recul de 50 ans sur les mentalités. Le jeu des acteurs en est certainement facilité. le film tarde à dévoiler son sujet mais on se laisse prendre par le charme désuet de Julianne Moore. le coté impeccable de cette revisitation lui enlève un peu de sa crédibilité mais la nostalgie est là.
Nourris de stéréotypes... des dialogues attendus... Décue par le personnage joué par Moore... une image mièvre et faible de la femme. Bref décue... A voir pour les décors, en buvant le thé...