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Fêtons le cinéma
709 abonnés
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2,5
Publiée le 20 août 2022
À l’inertie de la mise en scène, qui pulvérise ses séquences en morceaux de plans mal cadrés et mal agencés par un montage charcutier, répond pourtant un sens du rythme dans les dialogues et dans la confrontation des personnages qui fait la patte Jean-Marie Poiré ; soit une esthétique boursouflée, à la limite parfois de l’expressionnisme, qui conduit ses acteurs à camper des caricatures systématiquement déguisées et fardées : les visiteurs venus du Moyen Âge portent haut armures et guenilles, Jean-Jacques est travesti et un paumé est habillé en père Noël (Le Père Noël est une ordure, 1982), Super-résistant se fait passer pour un coiffeur maniéré (Papy fait de la résistance, 1983), le père Tarin ne saurait quitter son vêtement religieux (Les Anges gardiens, 1995) tout comme le capitaine Boulier son habit de médecin (L’Opération Corned Beef, 1991) etc. Il y a, dans le cinéma de Poiré, un attachement porté au travestissement comme raccordement à des formes comiques plus anciennes, sinon ancestrales ; attachement que nous retrouvons ici avec la transformation en femmes des deux protagonistes principaux qui tendent à se lier d’amitié après un conflit initial ébranlé par des péripéties.
Autre thématique ici chère au réalisateur : la camaraderie entre hommes, qui se définit par rapport aux femmes qui séparent les amis – pensons à Dame Ginette qui retient Jacquouille au « temps des bagnoles », l’agente dont s’est épris Granianski, les malheurs qui unissent pourtant Mes Meilleurs Copains (1988)... – pour mieux orchestrer leurs retrouvailles. Ma Femme...s’appelle Maurice va certainement le plus loin en refusant tout happy end, comprenons la reformation de la cellule conjugale traditionnelle, pour proposer un pas de côté, la perspective burlesque d’une relation homosexuelle entre deux hommes qui se sont découverts par le travestissement. Une telle initiation passe par la violence, physique et verbale, caractérisant les relations entre les divers personnages, qui révèle la complicité de deux êtres tentés par un même canon de beauté inaccessible et à terme repoussé : l’une apparaît comme une femme fatale et vénale, archétype de la séductrice ; l’autre est peint sous les traits d’un amant vigoureux et jaloux ; elle et lui parlent français avec un accent, incarnation de cet ailleurs hors de portée de la même façon que l’appartement de Georges semble reproduire le luxe suranné de la suite vénitienne quittée à la va-vite.
Dans un microcosme faux exclusivement fondé sur l’argent, Maurice et Georges choisissent malgré eu la marge et, par conséquent, l’outrage aux bonnes mœurs. Il suffit d’observer les réactions de scandale dans un magasin de prêt-à-porter pour dames, ou la clausule dans le jacuzzi. On ne peut que s’en réjouir.
Jean-Marie Poiré avait réussi un coup de maître en réalisant au cinéma la pièce de théâtre LE PERE NOEL EST UNE ORDURE. Il tente de renouveler l’expérience avec la pièce à succès MA FEMME S’APPELLE… MAURICE mais sa dernière adaptation n’aura pas droit aux mêmes faveurs. Mou, sans rythme, le film n’a rien pour plaire ni pour devenir culte. On s’ennuie fortement, on se retient pour ne pas bailler et la question qui hante la tête du spectateur tout le long est :’’comment Jean-Marie Poiré a-t-il pu perdre la main ?’’. Car il a bel et bien perdu lors de cet étalage de gags qui tombent à plat. Les dialogues sont bien écrits, parfois un rire fuse, mais ce ne sont pas les guest star qui vont donner un coup de fouet à cette piètre adaptation. Les acteurs sont lâchés en roue libre et font ce qu’ils peuvent (c'est-à-dire, pas grand-chose, pour ne pas dire, rien), et lorsque le générique arrive, on est à la fois soulagé et totalement désorienté : comment un film peut être si mauvais malgré une bonne histoire. A croire que le théâtre de Bouvard doit rester sur les planches.
Un vaudeville mal ficelé et lourdingue avec de vrais morceaux de blagues beauf sur l'homosexualité. Le summum de l'humour si vous avez pour référence "les 1000 blagues à lire aux WC".
Je savais pas à quoi m'attendre, et finalement 'Ma femme... s'appelle Maurice' est plutôt le genre de film qui se laisse regarde, mais une seule fois (car je l'ai vu une deuxième fois à la télé, et c'était encore plus mauvais) ! Il y a quelques scènes "amusantes", et malgré un déroulement assez "lourd" on est plus ou moins captivé par le scénario. Pas excellent, mais pas très mauvais non plus (malgré un humour trop lourd, et malgré le fait qu'on s'attache pas au personnage...). Après je peux comprendre que certains adorent, mais personnellement j'adhère pas trop à cet humour !
Même sans avoir vu la pièce de théâtre, il est évident pour moi que cette adaptation cinématographique est ratée. On sent que le film présente un gros potentiel comique : jeux de mots, situations burlesques, ... Oui mais voilà, Jean-Marie Poiré n'exploite pas ces possibilités comme il le devrait. Du coup, on rit à moitié. Le film flirte même bien souvent avec le plus consternant des ridicules, par exemple lorsque le cocu déboule à tombeau ouvert pour défoncer la gueule de son bourreau. Faudrait une fois pour toute tordre le cou à l'idée selon laquelle il faut faire dans l'excessif pour être drôle. Copie à revoir donc.
D'une rare médiocrité. Un enchainement de gags tous plus grotesques les uns que les autres, c'est à vous faire hair Chevalier et Laspales que j'aimais bien pourtant, avant...
Comment peut on faire un film aussi mauvais? Je suis plutot bon public mais la c'est navrant! LA réalisation est horrible avec un plan toutes les 2-3 secondes dans tous les sens, ce qui enerve!! Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais le film ne declenche au mieu que quelques petits sourires pour Laspales... Il faut aimer le genre piece de boulevard type jean Lefebvre pour adorer j'imagine...
Chevalier et Laspalès au cinéma, qu'est-ce que ça donne ? Et bien Ma femme s'appelle Maurice, gros navet pseudo humoristique dont on ne peut rien sauver. Autant revoir les sketches du duo plutôt que ça.
Un véritable navet, qui fera date dans l'histoire du cinéma par sa nullité. Performance minable de Chevalier & Laspalès, dans ce film qui pourrait mettre du plomb dans leur carrière. Depuis les Visiteurs 1, les films signés JM Poiré sont des nanards, un ancien grand réalisateur qui rejoint Max Pecas.
On retrouve à notre grand bonheur Régis Laspalès et Philippe Chevallier dans ce film qui ne vole pas haut et qui manque totalement de conviction. Le scénario est plat et ne va pas chercher très loin, certaines scènes sont plutôt drôles mais sont globalement assez pathétiques. Il ne suffit pas d’avoir de bons acteurs pour qu’un film fonctionne. 07 / 20.
Une comédie de Jean Poiré amusante, voir très amusante, mais qui devient assez lourde en évoluant... On est a fond dans le comique de situation a la française, dans une histoire rappelant les films d'Edouard Molinaro, voir même de Francis Veber... On s'amuse bien, certains gags sont excellents, et malheureusement tout ça est trop fragile, et ces situations burlesques semblent assez répétitives avec le temps et deviennent lassantes... Ça divertis un peu, mais ça ne se regarde qu'une fois, et sans prendre le même plaisir au début qu'a la fin.
Rien que le titre, ça pourrait faire peur.. mais c'est sans compter le film en lui-même. Au bout d'une demie-heure, on est clairement devant un raté monumental! Tiré d'une pièce déjà pas édifiante, régis et laspalès, humoristes à leur grand bonheur, dévastent le scénario de leurs jeux on ne peut plus pitoyables. Bien que certaines répliques fassent mouche, la mollesse de l'intrigue est inexistante, il n'y a franchement rien à tirer de cette anti-comédie qui, il faut l'avouer, est à vomir! Nul!