Avis sur Un Vrai schnock !

Je ne pensais pas que le duo Carl Reiner-Steve Martin avait fait plus con que "Les Cadavres ne portent pas de costard" et surtout "L'Homme aux deux cerveaux" ; eh ben, je me suis trompé... Car en effet "The Jerk" est un film farouchement con bien aidé en cela par le fait que le personnage incarné par Steve Martin, en très grande forme, est hors concours dans le domaine de la débilité profonde. Autrement les gags sont stupides, les rebondissements sont stupides et le spectateur que je suis est lui aussi stupide dans la mesure qu'il s'est bien marré la plupart du temps ; on ne se refait pas... A noter un personnage de chien qui m'a tout de suite fait penser à ma chienne par son comportement ; oui, on s'en fout mais j'écris ce que je veux, nah...

Film qui lança la carrière au cinéma de S. Martin, déjà bien connu aux USA avec ses spectacles et ses apparitions cultes au Saturday Night Live. Il co-signe le scénario de ce délire, qui vire au biopic déjanté, sur un abruti total qui traverse les USA, et à qui il arrive toutes sortes d'aventures. Drôle et acide à la fois, politiquement pas toujours correct, cette comédie est aussi absurde qu'hilarante, malgré une petite baisse rythme au milieu. Pour bien comprendre l'importance et la valeur de S. Martin au sein de la comédie US? il faut voir ce film.

Steve Martin a longtemps été un talent de scène, se retrouvant souvent avec ses amis du Saturday Night Live et gagnant donc une petite notoriété grâce à ça. Il ne lui manquait plus que le cinéma…

Après une petite apparition hilarante dans Les Muppets, Le Film, Steve Martin se retrouva en tête d’affiche d’une petite comédie du vieux briscard Carl Reiner : The Jerk. Le film est à l’image de son personnage principale une comédie un peu simplette, pas très intelligente, mais sacrément drôle par moments et divertissante en diable. En effet, Steve Martin donne énormément du sien pour que le personnage de Navin provoque de l’empathie, malgré ses multiples erreurs et il y arrive grandement, grâce à son talent incroyable et sa présence à l’écran, prodigieuse. Il est entouré par de bons acteurs, qui parviennent à exister derrière lui, comme Bernadette Peters ou Mabel King. Cependant, la réalisation est plutôt anémique et le scénario n’a pas assez à offrir à Steve Martin ni aux autres d’ailleurs. Seuls certains gags sont particulièrement hilarants, comme le personnage de M. Emmet Walsh, à pleurer de rire.

The Jerk est loin d’être un mauvais film, mais c’est un petit film paresseux, qui aurait dû être bien plus que ça. Cependant, on sourit souvent et le tout reste assez sympathique.

J'étais impatient de voir cette comédie ayant plutôt de bonnes critiques mais catastrophe car seul le dernier quart d'heure m'a fait rire le reste étant une comédie ou l'humour ne décolle jamais, on sent rapidement le film qui veut faire dans l'humour con et qui l'assume mais c'est platement réalisé et j'ai beau apprécié Steve Martin il joue ici comme dans un show sur scène et non comme un acteur pour le cinéma. Un Vrai schnock est une comédie ratée pour moi.

The Jerk a tout du conte voltairien, depuis sa structure épisodique dont les événements sont autant d’étapes dans la formation d’un jeune homme innocent jusqu’à l’ironie mordante qui caractérise son regard sur les microcosmes investis, du monde des affaires à celui du divertissement circassien avec, entre les deux, une peinture du rêve américain dans sa dynamique ascension/chute.

Carl Reiner fait feu de tout bois et n’hésite d’ailleurs pas à se donner comme personnage de son propre film, sous les traits d’un réalisateur de cinéma souffrant de loucherie. Son geste artistique tend à se rapprocher du comique muet ; aussi trouve-t-il en Steve Martin l’acteur idéal pour l’incarner, fort d’une drôlerie physique dont la démesure, quoique bien encadrée ici, exprime un rapport à son environnement tout à la fois naïf et hilarant. Le réalisateur réussit à capter des situations du quotidien dans leur bizarrerie fondamentale : il transforme, par la magie du cinéma, une séquence romantique sur la plage en une suite de clichés grotesques, à l’image de la trompette que ne cesse d’utiliser Marie pour accompagner son chant ; faire le plein dans une station-service mute en polar, avec son trio de mafieux aux lunettes noires, pour finir en pure farce. Nous percevons çà et là des échos à des figures célèbres, comme Elvis Presley dont la maison excentrique est ici plagiée avec malice.

S’il demeure méconnu en France, The Jerk n’en reste pas moins une œuvre mémorable, essentielle dans la filmographie de Steve Martin puisqu’elle a permis de le révéler comme acteur de cinéma ; son influence peut se ressentir dans d’autres films récents comme Me, Myself and Irene (Bobby et Peter Farrelly, 2000) – avec l’irruption d’un homme blanc dans une famille noire – ou encore Les Tuche 2 (Olivier Baroux, 2016) – le décompte des cartes, ici des jours qui ont séparé Navin et Marie.

J'ai détesté ce film.
J'ai trouvé l'humour lourd au possible. Steve Martin est franchement insupportable dès la première scène. Le film pourrait d'ailleurs être résumer à la prestation de l'acteur : Steve Martin fait le show pendant 1h30. Les autres personnages ne sont là que pour les pitreries de l'acteur principal. A faire à quelques très jeunes gamins, je ne vois pas qui peut rire des enfantillages de l'acteur. L'humour tombe systématiquement à plat. Il paraît qu'aux États-Unis, ce film est considéré comme une bonne comédie ; je ne suis clairement de cet avis.
Je me suis ennuyé ferme. Je ne recommande pas du tout.

Un film sans aucun intérêt qui n'a même pas le tact de faire rire ni de faire réfléchir.