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    La collectionneuse
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    3,3
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    51 critiques spectateurs

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    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Comme souvent chez Romer, les dialogues ont une place prépondérante dans le film quitte à devenir envahissant. Mais c'est aussi ce qui fait le charme du cinéaste, ainsi que sa liberté de ton.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    La filmographie d’Éric Rohmer, assez constante dans son style et ses thèmes, est très inégale dans sa qualité. Parfois, cela ne « prend » pas, et c’est le cas dans ce troisième des six contes moraux. L’absence d’un vrai scénario n’est pas surmontée et on assiste à une succession de scènes répétitives, où les protagonistes déclament des dialogues (avec force utilisation de la voix off) qui se veulent originaux et paradoxaux, mais sont plutôt prétentieux et contradictoires. Les sentiments sont absents, remplacés par des relations hasardeuses et le nombrilisme des personnages. Il en résulte un film pédant et ennuyeux.
    Michel P.
    Michel P.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Eric Rohmer est sans nul doute un de nos meilleurs cinéaste. Dans cette étude de mœurs il nous propose une illustration de la complexité du jeu de la séduction, tant il est vrai que l'on est rarement sûr à 100% de ses sentiments.
    Je suis toujours émerveillé par la sobriété du style de ce réalisateur et la qualité esthétique de ses prises de vue. L'ambiance de ses œuvres me plonge dans un profond bien être.
    Marian88
    Marian88

    2 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    C'est... spécial. la photographie est bonne, les paysages somptueux mais les comédiens tellement pathétiques. Les dialogues sans queue ni tête y sont pour beaucoup. 1h30 d'ennui où il ne passe rien d'autre que des réflexions philosophiques sur la vie sans intérêt. Tourné dans les environs de Gassin au mas de Chastelas, près de St-Tropez, ce long métrage n'apporte pas vraiment de plaisir au spectateur car le concept ne prend pas vraiment malgré la bonne volonté de Rohmer avec ce huis clos à 3.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Quels lamentables dialogues ! On dirait du porno ! Je ne comprends pas les éloges des guides de programmes de télévision.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Un ambitieux un peu vaniteux confronté aux réalités de la vie, déceptions inclues.
    Impossible de trouver film pareil aujourd'hui, avec ce phrasé inimitable et le langage de haute-tenue.
    C'est magnifiquement écrit, filmé et joué. La simplicité à la perfection. Rohmer sait sonder travers et qualités humaines pour donner corps à un cinéma bavard certes, mais qui ne parle pas pour ne rien dire. Très bon film.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2016
    Bien que ce quatrième épisode des six Contes Moraux flirte parfois avec l'ennui en raison d'une abondance excessive des dialogues confinant quelques fois au bavardage, il est bien représentatif de ce qui fait la quintessence rohmérienne.

    Bestialité des pulsions (le mémorable "Je suis un barbare" de Daniel Pommereulle) faisant contrepoint au raffinement élaboré d'un langage très littéraire - comme d'habitude chez Rohmer ("Daniel avait une moralité plus élastique que la mienne"), crudité des faits et traitement implicite (on ne voit jamais Haydée, cette collectionneuse d'hommes, faire l'amour par exemple): Rohmer est bien le cinéaste qui, dans la lignée d'un Marivaux ou d'un Choderlos de Laclos, sait faire rimer élégance avec violence, cruauté avec beauté.

    Mais on réduit souvent Rohmer au langage, au travail sur le langage. Or, on oublie combien ses films sont visuellement soignés. Ici la splendide épure de la mise en scène s'impose avec évidence à nos yeux, rien que la façon de cadrer Haydée Politoff (Haydée) en maillot de bain sur la plage, dans un prologue précédant le film. Nestor Almendros, le chef. op du film, prend le temps. C'est ça qui est bien. Il prend le temps de montrer la plage, le petit friselis des vagues, l'air chaud de l'été, un misanthrope lisant Rousseau à l'ombre d'un arbre, des types nihilistes qui n'entreprennent absolument rien (Daniel, l"ami" de Adrien veut atteindre le Néant en ne faisant tout bonnement rien); et tout cela avec un naturel plaisant (n'oublions pas que le "naturel" était l'indication de jeu principale que Marivaux donnait à ses acteurs), sans jamais être démonstratif - aucun gros plan maladroit ne vient ainsi s'immiscer dans le flux, dans le courant des images.

    Si le surplus excessif des dialogues et l'effet de stagnation provoqué par le scénario peuvent agacer, La Collectionneuse est aussi un film dont il faut savoir apprécier l'humour, le charme, l'investissement sympathique des interprètes (la jolie petite frimousse d'Haydée Politoff).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Le film est un flirt permanent. Elle pavane indolente en maillot, très sensuelle, et laisse les hommes tourner autour d'elle. C'est un jeu de séduction langoureux en cette période d'été où le temps s'étire sans vraiment avoir d'importance.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Une jeune femme est accueillie dans une maison prêtée à 2 jeunes hommes dans le sud de la France. Les personnages sont nonchalants ou arrogants, mais ce qui se joue ici c'est de dandysme qui consiste à ne pas montrer ses sentiments. La lumière du midi en été est belle, c'est dérageant dans les rapports humains souvent, les garçons sont particulièrement gratinés. C'est verbeux comme toujours chez Rohmer, cela peut énerver certains, moi cela m'amuse. Ce film co-écrit avec Paul Gegauff sort un peu de l'univers Rohmérien, il mérite le détour.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Ma première expérience "rohmerienne". Un film qui a terriblement mal vieilli, de par sa mise en scène, ses acteurs et ses joutes verbales. J'aurais largement et aisément pu m'en passer, même si quelques éléments et aspects de l'oeuvre s'avèrent frais et divertissants je dois l'avouer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Malgré leurs défauts répétés d'une oeuvre à l'autre, j'aime bien regarder un Rohmer de temps en temps, ça donne l'impression d'être tombé dans une fracture spatio-temporelle (comme la musique d'April March qui arrive 30 ans après son époque, ou celle des Stooges, qui arrive 30 ans avant la sienne, mais là on s'égare). Rohmer, ce n'est pas trois décennies de décalage qu'il a, mais un ou deux siècles...Sans doute aurait-il aimé converser avec Marivaux, Choderlos de Laclos, Goethe et Gontcharov... on retrouve un peu de tous ces auteurs dans La Collectionneuse, mais avec la fraicheur, la liberté et, il faut bien le dire, le pédantisme propre à La Nouvelle Vague. Intello et archi-littéraire, mais un charme suranné indéniable. Dans la galaxie rohmérienne des jeunes filles en fleurs, l'héroïne/actrice, une certaine Haydée Politoff, en constitue l'une des plus remarquables figures.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2015
    "La collectionneuse" est un film typique de la Nouvelle Vague avec tous ces défauts détestables que l'on retrouve aussi dans les oeuvres de Godard, Chabrol & co. Cela se caractérise principalement par du vide scénaristique sur lequel on place des dialogues pédants et creux avec en prime toujours cette voix-off énervante. "La collectionneuse" est d'autant plus déplaisant que les prestations des comédiens sont franchement médiocres. Vref, c'est le genre de cinéma prétentieux qu'il vaut mieux éviter.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Le cinéma français de cette époque, et notamment cette "Collectionneuse" de Rohmer, a fait du sexisme pontifiant et de l'intellectualisme creux la matière de ses oiseuses, laborieuses productions.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    Quatrième volet des «Six Contes moraux» d'Eric Rohmer, un parfait équilibre entre le vaudeville et la réflexion où trois personnages traînent le vide de leurs existences dans la torpeur d'un été dans la région de Saint Tropez.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    Je commence à croire que, où qu'il aille, quoi qu'il nous propose, Rohmer me passionnera. J'en dois être à mon quinzième de lui ou quelque chose comme ça, et j'ai l'impression d'être ressorti comme si je découvrais ce réalisateur ; car chacun de ses films est comme un renouveau, alors même que l'on sait qu'au sein de ces 6 contes moraux l'histoire sera la même dans les grandes lignes (d'ailleurs c'est mon dernier de ce cycle).

    Nous voici donc ici en Provence, en pleine campagne, tout près de Saint-Tropez, ambiance propice pour les grandes vacances. 3 personnages se retrouvent dans une villa, et à peu près tout passe par là. On en est encore à une époque où Rohmer utilisait le héros comme narrateur, et ici cette narration est utilisée quasiment tout le film ; à ce titre la narration, le phrasé, sont exemplaires. Après ce triple prologue bien original, nous suivons l'évolution des rapports entre ces 3 personnages, en vérité surtout entre le héros et cette "collectionneuse", avec comme "intermédiaire" un autre. Ce qui est fascinant, c'est que l'évolution de la relation, pourtant bien imaginée, bien scénarisée, respire comme l'avancée du film, de chaque Rohmer : à tâtons, selon les ressentis des personnages, dans leurs relations avec les autres, on n'est absolument pas dans un quelconque procédé manichéen, les personnages nous montrent au contraire toutes leurs qualités et leurs faiblesses, non Rohmer les fait vivre selon, pour chacun, des idées, des conceptions de vie, et des oppositions en résultent, et avec l'entrée en jeu la question de "l'amour", même si c'est un terme un peu trop générique pour décrire ce qui se passe dans ce film, on baigne dans des scènes toutes faites (des comédiens qui jouent eux-mêmes à travers leurs personnages des scènes pour en impressionner d'autres, n'est-ce pas une leçon de cinéma ?), des rapprochements/éloignements entre eux, et nous, liés au héros mais en même temps spectateur omniscient de tout ce qui se passe, on essaie tant bien que mal de comprendre la collectionneuse, étant dans les mêmes doutes qu'Adrien, on avance à son rythme, et même ce personnage, que l'on croit connaître, nous étonne.

    Certains dialogues, certaines pensées, tellement rapides, peuvent prêter à confusion, mais je considère cela surtout comme une enième bonne raison de revoir le film.

    Avec donc un sujet que l'on peut paraître presque douteux pour un cinéaste Rohmer, qui au fil de ses films m'apparaît autant comme un écrivain que comme un cinéaste, il parvient à nous emporter dans un réalisme sincère, certes on n'est pas toujours d'accord avec ce qui est dit mais c'est pour éveiller notre sens critique, ainsi le spectateur a aussi son rôle dans ce genre de film.

    Comme toujours ces acteurs inconnus sont géniaux, Haydée Politoff est d'une grâce folle.
    En conclusion un très bon Rohmer, de superbes dialogues, où les questions de l'amour, l'attirance, la morale, les confrontations de divers points de vue sont balayées de long en large, au travers d'une histoire en même simple que complexe ; les 6 contes moraux sont vraiment une réussite.
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