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    L'Assommeur
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    747 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Pour son premier film sonore, Josef von Sternberg nous propose un film plutôt médiocre. La mise en scène n'est pas toujours très emballante, dommage car l'histoire ( qui parle d'un condamné à mort qui désire se venger du nouvel amant de son ancienne compagne ) était à la base assez prometteur. Notons aussi que cette oeuvre possède une interprétation plutôt bonne de George Bancroft dans le rôle principal et la participation sympathique de la belle Fay Wray. Par contre, au niveau sonore ce film est d'une médiocrité assez affligeante, ce qui n'est guère étonnant quand on pense que le cinéma parlant en était qu'à son début. Au final, il s'agit donc pour moi d'un film somme toute assez banal et qui doit se visionner comme une raretée.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 166 abonnés 4 163 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    En 1929, Josef Von Sternberg comme d’autres réalisateurs de sa génération met en scène son premier film parlant. La technique encore balbutiante permet néanmoins d’obtenir des dialogues synchronisés à l’image. Beaucoup de réalisateurs parvenus à une réelle maîtrise de l’image craignent que les dialogues ne viennent détourner l’œil du travail accompli par la caméra, ne faisant plus du cinéma qu’une pâle copie du théâtre. Une sorte de retour en arrière en quelque sorte induit par une innovation technique naissante dont il est redouté qu’elle ne devienne envahissante. Von Sternberg a de son côté décidé que bien utilisée la parole allait le libérer de ce qu’il appelait les “organistes de cinéma” qui dispensait une musique atmosphérique de fond soulignant trop les ressorts de l’intrigue. Il décide d’accorder au son sa propre identité en lui donnant la fonction de venir en contrepoint de l’image. Pour ce faire Sternberg introduit des modulations et des bruits venants souligner l’ambiance ou la psychologie des personnages. Il ne faut pas oublier que la machinerie extrêmement lourde réduisait considérablement les capacités de mise en scène.
    “Thunderbolt” est le septième film que tourne Sternberg pour la Paramount pour laquelle il est sous contrat depuis “Les nuits de Chicago” qui en 1925 l’avait vu créer le film de gangsters. Pour l’occasion, il retrouve le massif George Bancroft avec lequel il a déjà travaillé à deux reprises mais aussi Jules Furthman qui avait écrit pour lui “Les damnés de l’océan” et qui l’accompagnera pour quelques-uns de ses grands films avec Marlène Dietrich. Fay Wray, future fiancée de King Kong qui n’est encore qu’une débutante sera paradoxalement assez peu mise en valeur par Sternberg qui a pourtant toujours cherché à magnifier les actrices passant devant sa caméra. L’intrigue qui tourne en vérité autour d’un drame amoureux met en scène un gangster très recherché (George Bancroft) par les policiers de Harlem qui cherchent à le traquer via sa maîtresse (Fay Wray) dont ils espèrent qu’elle va les mener jusqu’à sa tanière. La jeune femme est en réalité amoureuse d’un autre homme (Richard Arlen) avec lequel elle vit chez la mère (Eugenie Besserer) de celui-ci. La jalousie du gangster va être savamment utilisée par la police.
    L’intrigue est suffisamment bien construite pour permettre à Sternberg d’utiliser au mieux les qualités de George Bancroft qu’il connaît bien. Une brutalité animale qui se dégage de la carrure massive de l’acteur combinée à une gouaille qui pour la première fois prend une dimension sonore, un sens de l’honneur jamais pris en défaut malgré des pulsions parfois cruelles récurrentes mais aussi une humanité parfois touchante comme lors de la scène où le gangster allant chez sa mère pour régler son compte à son rival amoureux s’amuse à jouer à quatre pattes avec un chien abandonné qui l’a suivi jusque dans l’escalier qui le mène à sa vengeance. Sternberg qui cette fois-ci s’intéresse presque exclusivement à son héros masculin montre sa capacité à faire ressortir l’humanité qui se cache derrière les façades parfois abruptes de cet univers. Enfin on constatera que si le réalisateur est connu pour sa tendance à la démesure visuelle, il sait aussi être parfaitement efficace en promenant sa caméra dans des décors minimalistes comme le couloir d’une prison où se déroule le dernier tiers du film. Après ce film qui sans être une réelle réussite démontre sa maîtrise technique et l’affirmation d’un point vue, Sternberg pouvait désormais s’envoler pour Berlin où l’attendait celle qui allait changer son destin. A noter pour l’anecdote la présence des deux frères Mankiewicz à l’écriture du scénario.
    traversay1
    traversay1

    3 531 abonnés 4 819 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2016
    Un an avant L'ange bleu, le premier film parlant de von Sternberg. Une histoire sans grand relief au départ, triangle amoureux avec un caïd au milieu, lente et progressivement envoûtante. Le style du cinéaste est moins flamboyant que dans ses oeuvres suivantes, le thème ne s'y prête pas, mais ce faux film noir se distingue par son climat de tension, presque voluptueux, dans sa dernière partie, entièrement située dans le bloc des condamnés à mort. Jusqu'au dernier moment, impossible de savoir si le meurtrier qui se dirige vers son exécution, va prendre son rival dans ses bras ou l'assassiner. Un petit film d'un grand cinéaste ? Oui, mais quelle leçon de mise en scène !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    582 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Aucune unité, aucun souci de cohérence, impossibilité de savoir ce que Sternberg a voulu faire. Si ce film n’était pas aussi soigné visuellement et s’il n’était pas signé Sternberg à qui nous devons tant de chefs d’œuvres avec Marlène, il n’y aurait aucune raison de le regarder. Personne cependant ne peut lui reprocher cet échec à cette époque charnière ou tant de professionnels n’ont pas su s’adapter au passage muet/parlant. Thunderbolt est d’ailleurs très utile pour montrer la difficulté de la tache puisque son ratage saute aux yeux. En remplaçant les dialogues par des cartons, ce film devient un vrai muet, son coté réaliste devient artistique, George Bancroft retrouve une aura et les messages sur la rédemption fonctionnent. Même le directeur de prison passe du grotesque au sublime, ses mimiques suffisant largement à son rôle. Avec les dialogues rien ne passe, tout se prête aux sourires ou à l’ennui, c’est selon. Quand même quelle surprise ! Passer de Thunderbolt à Morocco avec juste une expérience réussie entre les deux, il faut voir ces 3 films pour le croire.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 591 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2010
    Dans ce film noir au scènario très èlaborè, le cinèaste Josef von Sternberg raconte l'histoire d'un gangster condamnè à mort qui veut se venger du nouvel amant de son ancienne compagne! Le gangster c'est George Bancroft, le "Heavy" (le dur) des films amèricains des annèes 20 et son ancienne compagne c'est Fay Wray, star qui ètait toujours promise au rôle de victime et surtout livrèe au roi Kong dans la version de Shoedsack! A noter que la version sonore de "Thunderbolt" (dont le titre français est "La rafle") montre que le cinèaste conquit d'emblèe la maîtrise du son! Inèdit en France sauf au cinèma de minuit, un film au ton habituel pour l'èpoque et parfois surprenant dans certaines situations...
    ygor parizel
    ygor parizel

    237 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Pas du tout le meilleur film de Von Sternberg. L'acteur George Bancroft joue un personnage caricatural à l'excès et son jeu est étrangement lent. D'ailleurs dans le rythme des dialogues on voit bien qu'il s'agit d'un premier film parlant pour ce cinéaste. Plusieurs facilités dans le scénario (l'envoi en prison du personnage de Moran est peu crédible), mais voir le couloir de la mort dans un film de 1929 c'est malin.
    Plume231
    Plume231

    3 857 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Premier film parlant du grand Josef Von Sternberg, on ressent très bien hélàs que l'apparition du parlant n'est que très récente. La scène du cabaret est à ce titre-là une catastrophe, certains dialogues donnant l'impression de prendre la place d'intertitres. L'interprétation des comédiens ne brille pas non plus par un très grand naturel, se montrant même d'une très grande pesanteur. Il y a tout même George Bancroft qui avec sa carrure massive écrase totalement ses partenaires, ne laissant que quelques miettes à Tully Marshall très drôle en directeur de prison. D'ailleurs excepté la très drôle aussi scène dans l'escalier avec le chien, les seules grandes séquences du film sont celles qui se déroulent dans la prison. Là, on a toute la délicieuse extravagance si caractéristique du metteur en scène. Véritablement une rareté que tous les cinéphiles doivent voir.
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