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Bo Widerberg, grâce à d’admirables interprètes photographiés, dans des décors au vérisme poétique, comme naguère Le Nain peignait les paysans, en fait, lui, une tragédie pudique et bouleversante impressionnante de force retenue et de violence quasi muette et d’autant plus percutante.
C’est justement ce pessimisme obstiné qui progressivement intrigue pour finalement fasciner. Tout (ou presque) est filmé à l’intérieur à la manière d’un Latour pris d’assaut par Brueghel. Une manière charnelle et épaisse de renouer avec les grands-pères fondateurs du cinéma suédois (Sjöström ou Stiller).
Selon les meilleurs critères du naturalisme, Le Chemin du serpent affirme en même temps qu’une grande force de persuasion plastique une âpre volonté de dénonciation de l’exploitation de la femme considérée comme monnaie d’échange.
Sur les pas de Dreyer, Bo Widerberg recherche l’essence du langage cinématographique, cultivant comme un peintre, la composition des plans, leur agencement, leur accompagnement sonore. L’illustration parfaite du roman de Torgny Lindgren.
Les Echos
Bo Widerberg, grâce à d’admirables interprètes photographiés, dans des décors au vérisme poétique, comme naguère Le Nain peignait les paysans, en fait, lui, une tragédie pudique et bouleversante impressionnante de force retenue et de violence quasi muette et d’autant plus percutante.
Libération
C’est justement ce pessimisme obstiné qui progressivement intrigue pour finalement fasciner. Tout (ou presque) est filmé à l’intérieur à la manière d’un Latour pris d’assaut par Brueghel. Une manière charnelle et épaisse de renouer avec les grands-pères fondateurs du cinéma suédois (Sjöström ou Stiller).
L'Humanité
Selon les meilleurs critères du naturalisme, Le Chemin du serpent affirme en même temps qu’une grande force de persuasion plastique une âpre volonté de dénonciation de l’exploitation de la femme considérée comme monnaie d’échange.
La Croix
Sur les pas de Dreyer, Bo Widerberg recherche l’essence du langage cinématographique, cultivant comme un peintre, la composition des plans, leur agencement, leur accompagnement sonore. L’illustration parfaite du roman de Torgny Lindgren.