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    M le Maudit
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    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Cas typique des classiques que je respecte sans pour autant les aimer, le premier Fritz Lang à utiliser le parlant est un film exemplaire dans sa construction et dans l'ambition de son esthétique. Pourtant, il reste un film trop politique et trop social pour m'intéresser durablement à son message et à ses objets d'étude. Je retiendrais la lente froideur de son ensemble comme quelque chose qui me sera restée étrangère. Seuls Peter Lorre et son jeu de possédé me marqueront un moment au sein d'une oeuvre brillante mais trop explicite, quand j'attend davantage du cinéma qu'il mette sa puissance au service d'une introspection.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Beaucoup ont écrit sur ce film. Le ciné club de Caen fait une analyse du film qui me correspond donc pourquoi se compliquer la vie : « La petite Elsie Beckmann est abordée dans la rue par un petit homme souriant qui, tout en sifflotant un air de Peer Gynt, lui achète un ballon à un marchand ambulant aveugle... Un peu plus tard, la presse annonce que le maniaque assassin d'enfants vient de faire une nouvelle victime. Le commissaire Lohmann fait procéder à de nombreuses rafles qui n'aboutissent qu'à désorganiser la pègre. Celle-ci, lasse d'être continuellement importunée, décide, à l'instigation de son chef, Schranker, de retrouver le criminel. Tandis que la police utilise des méthodes d'investigation scientifiques, la pègre fait surveiller la ville par les mendiants et les clochards. L'aveugle identifie M. grâce à l'air de Grieg. Un jeune voyou le prend en filature et réussit en le bousculant à imprimer sur son manteau un M. préalablement dessiné à la craie dans la paume de sa main.
    Se sachant découvert, M. se réfugie dans un immeuble administratif où il se cache après la fermeture des bureaux. Le chef de la pègre monte alors un véritable coup de main. Déguisé en policier, il se fait ouvrir, neutralise le concierge et introduit la bande à l'intérieur de l'édifice. Après de nombreuses recherches, M. est découvert et capturé. Mais un des gardiens réussit à donner l'alerte. Les truands s'enfuient sauf l'un d'eux, trop occupé à essayer d'entrer dans la chambre des coffres. Arrêté par les policiers, il avoue le véritable motif de cette opération et révèle que M. a été conduit dans une usine désaffectée. La pègre s'érigeant en Tribunal écoute M. qui expose son cas : elle le condamne à mort et il va être exécuté lorsque la police envahit la distillerie. Le meurtrier sera traduit devant une juridiction légale.
    Pour Lang, l'homme, comme habité du péché originel, doit toujours réprimer ses envies de meurtres. La démocratie devrait s'opposer aux pulsions bestiales, toujours renaissantes de l'homme, et plus encore de la foule. Mais les hommes politiques n'ont pas souvent le courage de faire de la démocratie ce rempart solide contre la sauvagerie.
    Dans M. le maudit, toute une société va se liguer pour éliminer un être nuisible et l'empêcher d'exister. Le film commence par une comptine : "Attends encore un peu, le méchant homme noir viendra avec sa petite hache. Il fera du hachi de toi... Tu es dehors." La petite fille, au centre, joue le rôle du bourreau et élimine de la vie les autres enfants. Dans un second cercle, elle entraîne le mouvement de la camera pour amorcer l'histoire du film : celle de la petite fille qui va être tuée par le vrai méchant homme noir.
    Le scénario languien fonctionne comme une succession de pièges qui s'enchaînent les uns aux autres. C'est le ballon qui conduit la petite fille à l'assassin. Et le ballon de baudruche qui s'envole avec l'âme d'Elsie reviendra hanter M. Enfin le montage alterné entre Schraenker, chef de la pègre et le préfet piègera M. Le montage alterné procède par raccords dans le mouvement et dans le texte. Ainsi le policier succède t-il à l'escroc dans un mouvement ascendant qui succède au mouvement descendant : l'un s'assoit l'autre se lève. Pickpocket et faussaire d'un côté, policier et enquêteurs de l'autre, se répondent en champ contrechamp dans le montage alterné. Cambrioleur et graphologue, police et pègre s'allient objectivement pour retrouver celui qui dérange l'ordre économique pour la pègre, l'ordre moral et politique pour la police. Par le montage, Lang révèle ainsi la similitude entre la pègre et la police, ces deux faces d'une même société. Seules les méthodes diffèrent : la pègre cherche des traces dans le présent, la police des traces dans le passé.
    Les notations sociales du film relèvent probablement de l'influence de Bertold Brecht. Mme Beckman reçoit le panier avec la même lassitude que l'autre blanchisseuse. Elle est la classe laborieuse sur laquelle tous les malheurs vont s'abattre. Son travail ne lui permet pas d'aller chercher son enfant à la sortie de l'école. Ceux qui peuvent se le permettre sont des bourgeois que l'on reconnaît à leurs beaux habits. »
    Approché par Goebbels pour être le réalisateur de la propagande nazi après ce film, Fritz Lang émigrera aux EU. Comment ne pas voir pourtant dans ce film l’attaque frontale à l’Allemagne de l’entre-deux guerres. La justice expéditive et arbitraire des hommes est condamnée ici avec fermeté au profit de valeurs démocratiques bases d’une justice équitable.
    Ici Fritz Lang conserve le fond d’expressionnisme allemand qui a fait son succès. Mais le traitement apporté à M le Maudit démontre dès les premiers instants le changement de style d’un cinéaste qui, cette fois, mise avant tout sur l’action et le rythme. Il reproduira ce dynamisme avec brio quelques années plus tard durant sa période hollywoodienne ; ce rythme plonge dès lors le spectateur dans une certaine paranoïa, Lang distillant scène après scène une tension imagée véritablement impressionnante. A ce titre, les séquences d’entame, utilisant encore les ficelles de l’expressionnisme, demeurent des modèles du genre, le cinéaste mettant en place les éléments d’une situation aussi dramatique que poignante. Assénant par ailleurs pour la première fois les quelques notes de bande sonore annonçant le meurtrier (un peu comme le firent Robert Mitchum et Charles Laughton 24 ans plus tard avec La Nuit du Chasseur), le réalisateur dispose, de manière intelligente, les ingrédients nécessaires à la construction d’une œuvre inoubliable.
    Là où Chaplin continuait à afficher un optimisme presque inébranlable et quasi naïf en temps de guerre dans Le dictateur, œuvre où il exalte des valeurs hautement humanistes et pacifistes dans sa tirade finale. Lang présente, quant à lui, un épilogue beaucoup plus sombre. Et plus réaliste aussi.
    Juste un bémol. La dernière version sortie au cinéma de 111 minutes tend à se rapprocher au plus près de ce qu’aurait fait Fritz Lang en son temps. Aucune copie originale existante, cette version est reconstituée à partir de séquences françaises et allemandes, certaines sonorisées et d’autres non. Ce montage de séquences issues de version différentes est parfois trop visible.
    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2017
    M le maudit est un film toujours aussi solide malgré le nombre d'années qui s'accumule. En effet, l'intrigue reste toujours plaisante à souhait grâce à une traque énigmatique mais passionnante, bien que ponctué de quelques longueurs à certains moments. M est probablement le seul film de l'histoire qui arrive à instaurer une telle tension sans l'utilisation d'une note de musique, rendant l'ensemble oppressant à souhait. Peter Lorre est excellent, et l'ambiguïté tournant autour de son personnage est incroyable. Un classique à voir au moins une fois dans sa vie.
    Vinz1
    Vinz1

    129 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2020
    Voici un chef-d'œuvre du septième art qui a tout de même un peu vieilli par rapport au souvenir que j’en avais, il y a plus de trente années déjà. Certes, Peter Lorre est exceptionnel, tout comme le sont certaines séquences (l'introduction avec la mère d’Elsie qui la cherche et le plan avec l’ombre, puis le ballon qui s’envole, la fouille de l'immeuble par les gangsters, le tribunal final avec un malfrat en avocat) mais rien ne m’empêche de penser et même si c’est le style de Lang de l’époque qui balbutiait entre le muet et le parlant, que c’est un peu long et pas assez fluide ! De plus, certains acteurs font tout de même très amateurs, j’en veux pour preuve l’ultime scène qui voit une mère éplorée larmoyer sur le sort de son enfant avec force de cabotinage ! On pourra dire aussi qu’en son temps, le montage, les plans séquences et autres caméras subjectives ont dû faire leur effet, mais depuis on a eu David Fincher les amis et c’est quand même autre chose visuellement parlant ! Mais si à mes yeux il n’est plus sur les cinq premières marches des plus grands métrages de tous les temps, je reconnais que « M le maudit » demeure tout de même un bon film, pour tout ce que j’ai énuméré ci-avant !
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    Si ce n'est pour répéter comme tant l'ont fait qu'il s'agit là d'une oeuvre colossale fait par un visionnaire au génie infinie, ce n'est pas nécessaire de faire une critique de ce film. Il faut le voir, tout simplement, sinon on passe à côté de quelque chose de précieux.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2007
    Beau et dur film, lourd de sens, transporté par le faciès de Peter Lorre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Hypnotisant comme chef-d’œuvre, le scénario est glacial, un tueur d’enfant sévit dans les rues, la population est en émoi. Une machine de peur s’installe et commence à démarrer le moteur tournant pour la suite chronologique, c’est la marche manipulatrice du pouvoir politique. L’opinion publique participe à sa recherche pour arrêter ses pulsions criminelles, malgré les avertissements policiers, un certain reflet visionnaire, à partir du noir et blanc flou, on distingue avec discernement, par l’envoûtement. Cette populace possède en chacun d’eux, une connaissance au sujet de la loi, ce sont des spécialistes en la question plus que les flics, et c’en est même effrayant, d’abord en étant neutre à leur égard. Le lynchage populiste n’est autre que ce regard d’aujourd’hui, prêt à lancer la première pierre en public, agir plutôt que réfléchir, les meurtres métamorphoses la rage du peuple. L’assassin est irrécupérable pour la société, ainsi soit-il par ses aveux au yeux de la justice du citoyen, une prestation d’acteur époustouflante derrière son visage juvénile cliché choisi pour montrer le mal en lui. Une certaine fascination pour l’histoire allemande, de la république de Weimar 1933 au prémices de la montée au pouvoir du national socialisme, la théorie du complot menée par des gangsters à la tête de ce pouvoir extrémiste dictatorial criminel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2015
    Un des passage obligé du ciné-club au Lycée, je n'avais pas revu ce film depuis. Et bien c'est encore meilleur que dans mon souvenir. A quoi voit-on que nous avons affaire à chef-d'oeuvre ? Facile : au fait qu'un film reste visible 80 ans après sa sortie ! Cinématographiquement, c'est du grand art : plans anguleux et séquences de folie, interprétation de Peter Lorre géniale, surpuissante, intemporelle et qui ringardise un peu le reste des acteurs encore figé dans l'expressionnisme muet, montage très audacieux, quelques traces d'humour, du suspens, de la psychanalyse dont l'Allemagne était friande (l'oeuvre de W. Reich apparait en creux) et la compassion - qui ne devait pas être la norme dans la République de Weimar rongée jusqu'à l'os... Et, à ce sujet, évidemment, on ne peut s'empêcher de replacer ce film dans sa perspective historique : la police mise en échec, c'est la République de Weimar incapable de rétablir l'ordre et la prospérité, la pègre et ses structures parallèles, menées par le sinistre Schränker habillé comme un gestapiste avant l'heure et décidant qui a le droit de vivre et qui doit mourir, ce sont évidemment les nazis. Autre thème abordé par Lang dans cette oeuvre vertigineuse aux multiples richesses, le lynchage, dont il fera un sujet central dans son premier film américain, également remarquable, Fury.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    40 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Un des grands films de Lang qui pose le débat fort interessant de la responsabilité de meurtriers invoquant la folie comme défense.En fait cette oeuvre regroupe differents genres : le thriller avec une population stressé se méfiant de tout le monde puis une enquête policière qui piétine ,le huis clos avec la traque du meurtrier dans l'immeuble et enfin le procès dans la cave.Lorre grâce a son visage particulier incarne avec talent (superbe scène lors du procès) cet homme mi ange ,mi démon que toute la ville recherche ,l'air très célèbre qu'il sifflote le perdra.Le monde des trafiquants ,gênés par ces crimes ,va se montrer rapide que la police pour débusquer le tueur et décide de lui faire un procès expéditif.Situé entre 2 guerres ,l'on peut y voir l'opposition entre le nazisme (les criminels et autres voleurs) et le peuple Allemand (la loi de l'état représenté par les policiers).Lang en utilisant intelligemment les gros plans nous rapproche des personnages et de l'action.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    21 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    L'histoire d'un tueur d'enfants présenté comme une victime, qui accuse toutes les couches de la société d'une corruption plus profonde que sa propre démence... Nous sommes en 1931 et la mise en image d'un tel synopsis à cette époque semble relever de la folie pure et simple... Ce faisant et assumant, Fritz Lang va livrer à la postérité un monument intemporel du 7ème art et l'ancêtre de tous les films de sérial-killers de l'histoire. Tout y résonne d'une actualité troublante : le tueur qui rode suscite paranoïa, soupçon généralisé entrainant délations et fausses accusations, d'autant plus qu'il demeure insaisissable, mû par des pulsions incontrolables et qui défient toute logique. C'est d'ailleurs le noeud du dénouement, où finalement jugé par une assemblée de criminels qui sont parvenus à lui mettre le grappin dessus, le réalisateur pose la question de la responsabilité pénale de l'individu, n'hésitant pas par ailleurs à retourner contre le tribunal fantoche le mirroir déformant d'une société gangrénée qui a contribué à son existence. "M. Le Maudit" est un film sans musique, car la terreur que le psychopate génère n'inspire que le silence; d'ailleurs le décor et l'ensemble des objets montrés en gros plan ne sont là que pour signifier les sentiments de peur. Sur le plan technique et si l'on veut faire complètement abstraction du fond, "M. Le Maudit" est déjà un chef d'oeuvre architectural : tout y est carré ou rectagulaire comme pour renforcer un sentiment d'étouffement permanent... Pour toutes ces audaces thématiques, pour cette rigueur quasi-scientifique dans l'art de construire des plans, "M. Le Maudit" est peut-être l'oeuvre cinématographique qui a eu l'influence la plus tenace et la plus perceptible dans l'oeuvre de Stanley Kubrick.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2010
    Réalisé en 1931, "M le Maudit" est le premier long-métrage parlant de Fritz Lang. Ce dernier avait déjà auparavant fait ses preuves dans environ une douzaine de films muets dont le fameux "Metropolis" (1927). "M le Maudit" est une oeuvre mondialement connue et c'est pour cela que par conséquent je ne m'étendrais pas inutilement dans cette critique car tout ce qui a pu être dit sur ce classique l'a été. Pour l'historien Marc Ferro, ce film est même représentatif de la montée du nazisme en Allemagne. Mais pour moi "M le Maudit" est avant tout un polar magistral au rythme implacable, un flamboyant exercice de style dans lequel chaque plan, chaque détail y est chargé de sens. Comment oublier la prestation hallucinante et hallucinée de Peter Lorre ? Comment ne pas se souvenir de l'air d'Edvard Grieg "Dans l'antre du roi de la montagne" après avoir vu ce film ? Impossible.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2010
    Beaucoup d'idées de mise en scène, mais un scénario qui a du mal à se renouveller, avec quelques longueurs.
    Au final, ce qui m'a le plus intéressé peut être dans ce film, c'est le véritable témoignage qu'il nous laisse sur la république de Weimar. Nous sommes au début des années 1930. Deux ans auparavant, le jeudi noir faisait sombrer le monde dans une crise financière. Deux ans plus tard, Hitler et le nazisme vont faire sombrer le monde dans une nouvelle guerre mondiale. Je ne sais pas si Fritz Lang s'en rendait compte en réalisant son film, mais il nous donne en tout cas un état des lieux très intéressant de la situation, notamment le manque évidemment de crédibilité de l'autorité publique, du pouvoir central, face à un pays complètement désorganisé.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2011
    L’utilisation de l’ellipse, le coté feutré donné par le rythme et le jeu des lumières (moins violent, moins contrasté, plus tamisé que dans les films expressionnistes des années 20) rend le film particulièrement angoissant, glaçant. « M le maudit » n’est sans doute pas, comme on l’énonce souvent, une métaphore de la montée du nazisme, mais à coup sur, comme la série des Mabuse, celle du dérèglement social, de l’anomie qui emportent l’Allemagne de l’époque. Dans « Le testament du docteur Mabuse » la folie et la normalité étaient réversibles, indéterminées, dans « M le maudit » c’est la légalité et la délinquance qui le sont. Lang va jusqu’au bout de la logique de la criminalité organisée en la montrant sur le point de se substituer à la police et à la justice. Son tableau des bas-fonds berlinois est étonnant, mais le plus impressionnant est de voir comme son organisation concurrence celle de l’enquête policière, comment elle est capable de quadriller une ville. Peter Lorre est une incarnation inoubliable de la hantise et de la peur. Le final a quelque chose de kafkaïen. Un film essentiel.
    seblecaribou
    seblecaribou

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2010
    De manière épatante, M le Maudit n'a pas vraiment vieilli comme je me l'étais imaginé en mettant le DVD dans le lecteur. Portée par un suspens vraiment haletant, l'histoire se révèle prenante et la qualité de la mise en scène et de l'interprétation de Peter Lorre n'y est vraiment pas étrangère. Un film policier tout ce qu'il y a de génial à suivre, avec le charme du Noir&Blanc pour l'appuyer...
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2023
    Je découvre enfin ce vieux classique et j'avoue que, hormis d'un point de vue purement technologique évidemment, il n'a pas du tout vieilli. Ça reste un film très moderne qui s'apprécie encore, et dont la conclusion est assez brillante. L'enquête ne m'a juste pas paru incroyable et M le maudit ne va surement pas le marqué plus que ça, dans le même genre j'ai largement préféré "l'assassin habite au 21" de Clouzot par exemple. Mais ça reste un film agréable, je recommande !
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