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In Ciné Veritas
90 abonnés
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3,5
Publiée le 2 décembre 2020
En 1961, le jury du Festival de Cannes présidé par Jean Giono décerna une double palme d’or. L’une revint à Luis Buñuel pour Viridiana alors que l’autre fut remise à Henri Colpi pour la réalisation de Une aussi longue absence déjà récipiendaire l’année précédente du convoité prix Louis Delluc. Si le film de Buñuel est resté dans la mémoire de nombreux cinéphiles, pareil constat ne peut être appliqué à celui de Colpi et, de façon plus large, à l’ensemble de la filmographie de son auteur. L’égalité issue de la 14ème édition du Festival de Cannes fut donc celle d’un instant. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/12/02/une-aussi-longue-absence/
Merveilleux Georges Wilson, qui incarne cette amnésie traumatique, selon laquelle on peut survivre à condition d'oublier qui l'on a été. Son épouse, qui le reconnait supportera mal, de ne plus faire partie de l'histoire de cet homme, qui ne sait plus qui il est, qui elle est, ni non plus quel est son passé. Son présent est quant à lui fluctuant, puisqu'il repose sur une identité artificielle. Un film sombre, qui montre à travers l'oubli, l'horreur qui a lieu en temps de guerre.
Chef d'oeuvre d'émotion et de simplicité. Un grand film trop oublié en un noir et blanc expressif, avec des acteurs parfaits, dont l'extraordinaire Wilson..