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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 février 2019
Du grand Michael Mann et surtout un grand James Caan, dans un polar sombre qui saura nous rappeler les heures de gloire de cinéma des années 80. Même si y'a des longueurs, même si les casses ne sont pas grandioses et même s'il y a quelques facilité, cela n'empêchera jamais ce type de production d'avoir une vraie âme. Thief est à voir pour la culture cinématographique !
Deuxième film de Michael Mann sortit en 1981 peu avant qu'il se lance dans l'aventure "Deux flics à Miami". Produit par Bruckeimer qui est lui aussi à l'orée d'une fructueuse carrière et il est bon de le noter aussi, produit par un certain Danny Caan, frère de James l'acteur principal du film. Bien que extrêment conventionnel dans ce qu'il raconte, "Le solitaire" est un bel et bien un projet personnel de Michael Mann, cela se ressent dans l'univers qu'il cherche à retranscrire par son utilisation de l'image et du son. Le réalisateur de Heat à trés vite développé un sens aigu du découpage auquel je ne suis pas insensible tout comme son utilisation frèquente du gros plan. Le son du synthé typiquement eighties rappelle le travail de Giorgio Moroder sur Scarface (1983). Cela confère à l'ensemble un aspect de tragique. Une tragédie moderne, mais qui je le répète est platement construit au niveau du scénario. Cependant, M.Mann compense par une mise en scène réfléchie qui à du style et compte sur le charisme de Jimmy Caan et une trés bonne interprétation de l'ennemie de celui çi. On verra qu'avec le temps, le cinéaste américain s'est acharné à redéfinir son univers de polar noir ultra stylisé, Heat (95) Miami Vice (06) mais avec toujours d'énorme platidudes à ses scénario excepté Collatéral. On pourrait dans ce que là le rapprocher d'un autre cinéaste dénommé John Woo mais à l'opposé de ce dernier qui fait beaucoup usage de l'ironie, Mann instaure une atmosphère sèrieuse, voire tragique à ses films. Donc, voilà un cinéaste qui part du déjà vu pour nous en montrer l'aspect terriblement serieux, il prend à contre-pied la mode de l'ironisme façe aux clichés des polars (Tarantino, Woo, Coen et autres cinéastes de la génération 80, 90), ce qui à l'heure actuelle s'avère finalement tout à fait original. Le solitaire, bon travail qui pose les prémices d'un univers particulier qui malheuresement n'a pas énormément évolué, nous verrons son prochain film.
Doté d'un bon scénario plutôt bien écrit et réaliste, "Le Solitaire" entraîne le spectateur dans une histoire de braquage pas comme les autres. La réalisation est intéressante et réussie mais il manque quelque chose pour vraiment que le long-métrage soit prenant. Par ailleurs, les acteurs jouent bien surtout James Caan qui est excellent. Ainsi, le film est divertissant et captivant mais sans gros plus.
Le Solitaire est le premier film de Michael Mann, on y voit déjà les bases de son cinéma qui fera son succès par la suite : une histoire simple, un scénario captivant et une mise en scène atypique avec des plans formidables, c'est un peu l'ancêtre du film de Nicolas Winding Refn, Drive. Le dénouement du film est superbement amené, qui constitue pour ma part la meilleure partie du film. Concernant les acteurs, James Caan est celui qui sort du lot, il est bon dans son rôle de petite frappe, les autres prestations sont correctes. Bref, Le Solitaire est un bon petit film de gangster, stylisé dont seul Mann a le secret, à voir.
Un téléfilm de luxe du début des années 80. La plupart des poncifs lourdauds du supermâle américain version bad boy y passent. Avec la manière, certes, il y a un formalisme dont toutes les Julie Lescaut de France et les Derrick allemands auraient du s'inspirer depuis longtems déjà, mais on est à des années lumières de Heat, Ali, et surtout Révélations. On retombe un peu dans la plastique froide, visuellement réussie, mais dépourvue de fond et de personnages intenses, du Dillinger du même M. Mann. Si vous voulez du muscle, allez faire un peu de sport, hélas vous aurez moins l'air d'un chaud que le bon James Caan, mais au moins ce sera votre sueur.
Un classique que l'on revoit toujours avec le même plaisir, tant il s'impose non seulement comme un incroyable divertissement, mais également comme un étalage de folies cinématographiques poignantes. Si James Caan apparaît en premier lieu comme une révélation, il n'en est pas moins du réalisateur M. Mann, qui, nous le savons, n'en aura pas fini de nous surprendre. Oeuvre réalisé et maîtrisée de main de maître, oeuvre qui aura su maintenir un suspens permanent du début à la fin également. "Le solitaire" n'est pas qu'un polar quasi-documentaire sur la vie d'un fou furieux avide de violences et de meurtres, il est aussi le portrait de relations complexe entre groupes de différentes classes. Ainsi le rôle des gentils et des méchants stéréotypé que l'on connait s'efface peu à peu pour donner place à une analyse bien plus pertinente de la relation d'homme à homme. D'un scénario qui apparaît comme simple et peu original naît une histoire poignante qui est donc celle d'un flic (ici J.P Belmondo) qui ira au bout de lui-même pour venger son ami défunt et retrouver son assassin, qui sévit désormais depuis presque deux ans. Le jeu d'acteurs comme la mise en scène donnent aussi une certaine profondeur au film, et on ne s'y attendait pas forcément. Les personnages sont à nouveau très caractéristiques et très étudiés. "Le solitaire" est sans nul doute un petit bijou des années 80, aux allures des films policiers américains ou français des seventies, mêlant intrigue passionnante et parcours initiatique du personne principal.
Premier film de Michael Mann et on sent que celui-ci connaît son sujet (technique de cambriolage, banditisme…) Le film est assez bon dans l’ensemble. Il raconte la vie de Frank (James Caan) un voleur de bijoux solitaire dont le seul rêve est de fonder une famille et de pouvoir enfin prendre sa retraite. A Chicago le patron de la mafia Leo (Robert Prosky) lui propose de faire un hold-up qui réalisera son rêve. Le loup solitaire n'a pas l'habitude de travailler avec les autres et les choses ne vont pas se passer comme prévu. Pratiquement la totalité du film se déroule dans la nuit où chaque scène est éclairée avec des néons lumineux dont seul Mann à la signature. Par après, on verra que c’est une caractéristique très présente dans son cinéma et qu’il aime particulièrement jouer avec les effets lumineux (la scène de l’aéroport dans « Heat », « Collatéral »…). James Caan est comme souvent impeccable, il interprète son personnage avec justesse et charisme. Certaines personnes trouvent la musique de fond énervante. Au contraire, je l'ai trouvé passionnante, elle renforce parfaitement le côté sombre de l’intrigue. A voir.
Deuxième film de super Mann, qui reste honnête dans ce début de carrière malgré une bande originale qui a bien vieillit. James Caan s'en sort bien dans son rôle de voyou solitaire cherchant le pouvoir et l'argent. Mais l'histoire d'un simple marginal ne suffit pas pour en faire un bon film. Le réalisateur nous montrera son véritable talent à partir de 1995 en nous pondant le cultissime "Heat" qui annoncera le début d'une nouvelle ère bien plus travaillée.
Micheal Mann réalise un film brillant. James Caan incarne un truand charismatique. Un bon film de suspens qui donne une ambiance noire et sombre. L'action est centrée sur un cambriolage de haute voltige.
Co-produit par Bruckheimer, "Le Solitaire" porte définitivement l'empreinte de Michael Mann, déjà scénariste et producteur exécutif sur ce premier long. "Thief" (titre original) détient tous les gimmicks visuels et narratifs de son cinéma à venir, et fait office de "brouillon de luxe" - terme il est vrai un peu sévère eu égard à la qualité du film, mais il faut reconnaître que "l'habillage eighties" de ce dernier ne plaira pas à tout le monde - du futur Hittite, pardon... hit "Heat" : une love-story qui démarre à l'arrachée pour finir en queue de poisson, une amitié inflexible entre les deux voleurs, un "héros" rédempteur qui touche au but et puis finalement tout s'effondre au moment ultime, L.A. by day - L.A. by night, une mise en scène à l'hyper-réalisme accru (scènes de casse, de filature, de repérages : tout y est millimétré). L'autre grande marque de fabrique de Mann concerne le final de ses films, toujours grandioses, souvent lyriques et empreints d'une très grande violence graphique qui contraste avec le reste du métrage. Ici, l'influence de Peckinpah se fait clairement sentir (influence qui perdurera quand même par la suite) : ralentis lors des fusillades, mises à mort outrageusement sanglantes, musique lancinante (Tangerine Dream au top) ; le devenir de Franck (excellent James Caan), lui qui a tout abandonné, est laissé en suspend. Pas de happy-end débile, du cinéma nerveux et réaliste... un coup d'essai pour un coup de maître : chapeau bas, Michael !
Pour son premier film, Michael Mann établissait déjà les prémices de son style qu'il développera et sublimera dans son chef d’œuvre "Heat". Dés le début de ce polar urbain qui traitait déjà de braqueurs, la marque du cinéaste se fait sentir avec ses scènes de casses ultra précises et sa mise en scène stylisée confèrent au film un climat tendu et une ambiance électrique que la musique très "80's" vient accentuer.
Le premier grand coup de Micheal Mann. Il réussi avec un scénario banale un excellent prémisse de Heat, car oui la ressemblance est frappante. Le personnage de James Caan est aussi dure et écorché que celui de DeNiro dans Heat. La réalisation est sublime, même si les quelques scènes de fusillades paraissent franchement amateur, c'était l'époque qui voulait ça. Le film est accompagné d'une musique électro-rock qui rythme parfaitement les ébats. On à le droit à un grand Caan qui s'accapare l'écran et rend les autres acteurs plus que secondaires. Une atmosphère composée pour beaucoup d'extérieurs sombres, se qui sera la marque de fabrique de Mann plus tard.
Scénariste, réalisateur et producteur de séries TV (Starsky et Hutch, Vegas, Deux Flics à Miami...), Michael Mann signait en 1981 son deuxième long-métrage pour le cinéma, après Comme un homme libre (1978). On y trouve en germe des thèmes et des recherches stylistiques qu'il développera ensuite au fil de sa carrière : la marginalité, l'affrontement entre hors-la-loi et policiers, la violence explosive, les ambiances nocturnes... L'histoire est basique mais apparemment bien documentée sur les plans technique (le perçage de coffres-forts) et social (les milieux mafieux et policiers). Le réalisateur s'affirme dans un registre "hard boiled" où brutalité rime avec efficacité, quelque part entre Scorsese et Peckinpah. Sur un scénario solidement calibré à défaut d'être subtil (notamment dans la relation homme/femme), Michael Mann déploie une mise en scène très sûre. Son film pèche un peu par sa longueur et par quelques effets superflus (ralentis, musique envahissante), mais il atteint quand même une belle puissance dramatique. La prestation de James Caan ajoute à la qualité d'ensemble.
Sorti d'une expérience à la dure en plein pénitencier (Comme un homme libre), Michael Mann investit la fiction pure et dure avec ce Solitaire devenu si culte. La réputation du film n'est pas usurpée. Voilà un long-métrage qui démontre l'aspect éminemment précieux de Michael Mann, autant dans sa sublime conception visuelle que dans le soin maniaque apporté aux personnages. Le réalisateur s'éloigne fort heureusement des canons de la série B qui lui tendent la main pour livrer un drame à échelle humaine qui n'est ni larmoyant ni froid (aspect apparu au gré de ses derniers projets) mais puissant. Pour en savoir davantage, cliquez sur le lien ci-dessous:
Que le talent est insolent parfois ! Premier film (au cinéma) pour Michael Mann et premier petit coup de génie pour le talentueux réalisateur du « Dernier des Mohicans » et de « Heat ». « Le solitaire » est une merveille de polar noir comportant toutes les prémices du style Mann : réalisation esthétique, ambiances contemplatives, travail creusé sur la psychologie des personnages, dialogues de qualité et une pincée d'action efficace. La scène du grand cambriolage est exceptionnelle, de précision et d'immersion. On y retrouve des acteurs de talent tels que Robert Prosky, James Belushi ainsi que l'apparition du sympathique chanteur country Willie Nelson, et Mann offre à un James Caan impeccable le rôle de sa vie. On reprochera quelques petites longueurs parfois mais voilà un film essentiel pour peu que l'on s'intéresse de près ou de loin à l'univers des gangsters.