Derniers Avis : Irréversible - Page 30

Je suis rarement rentrer autant dans un film.

Très bien filmé, la structure temporelle inversée est interressante, cependant le fond est un peu vide et semble être un prétexe à la violence.

magnifique, la forme est presque expérimentale, elle soutient le fond, la palette d'acteurs ne jouent pas, ils reconstruisent l'histoire sans la voir,"le temps détruit tout"!

un pur chef d'œuvre à tous les niveau mais d'une violence assez déstabilisante mais malheureusement retranscrite de la réalité !

Irréversible est une claque cinématographique qui ose proposer quelque chose de différent et de novateur. Servi par des acteurs très convaincants (Casser, Bellucci, Dupontel), le film de Gaspard Noé parvient à retranscrire parfaitement l’ambiance crade et infâme de son propos : un monde où règnent le mal, la dépravation et l’autodestruction. Ce cinéma, très cru et souvent mal interprété, est ainsi destiné à un public averti et non conventionnel. Pour les autres, passez votre chemin.
La critique complète sur: www.cinemarium.fr

Excellent!
Après avoir vu Irréversible, je suis allé voir des interviews de l'équipe du film ainsi que de spectateurs après projection. Ce qui m'a le plus choqué c'était les réactions de la plupart des spéctateurs. Oui le film est ultra violent, oui le film est sale, oui le film est filmé de facon bizarre, et alors?
Le film parle ici avec ses tripes, c'est à dire sa mise en scène virtuose! Je comprend que l'on soit choqué par la scène de viol, mais c'est pas le seul à en avoir filmé, non? Seulement, si celle là vous à, choquée plus qu'une autre, c'est que Gaspar Noé l'a filmé de façon si choc, si réaliste, qu'elle doit être la scène de viol la mieux filmée du cinéma! Parceque dans les autres films le viol n'était pas assez répugnant ,violent, Gaspar Noé met un point sur les i !
Beaucoup pesteront sur les mouvements de caméra, etc..., pourtant le principal objectif de Gaspar Noé c'était peut-être pas de faire un film pornographique en premier lieu, non? Si il aurait filmé normalement la boite homosexuelle du rectum, je pense que le film aurai été vu comme un porno gay. Alors filmer par bribe était je pense la meilleure solution, car on avais parfois l'impression d'apercevoir des choses, puis notre imagination faisait le reste.
Gaspar Noé signe donc une oeuvre cinématographique avec pour but de faire ressentir des choses au spectateur, efficace et réussis!

Je ne comprends pas la polémique qu'il y a eue autour de ce film. C'est une histoire simple, optimiste qui parle de gens courageux. La scène du viol est violente et dure longtemps mais c'est l'illustration de la réalité. Pourquoi cacher l'horreur ?

Vous avez beau être prévenu (je l'étais), vous êtes préparé à la scène du viol (pas la pire à mon sens), à celle de l'extincteur (ah oui, celle-là a du faire sortir des centaines de spectateurs des salles au bout de 10 minutes de film), bref vous avez beau être conditionné, le début du film est extrêmement pénible, et réussir à la regarder sans baisser les yeux une seule fois constitue à lui seul un défi, un exploit. C'est tellement chiant que ça en devient grandiose, si on peut dire. Ce qui m'a le plus emmerdé pour ma part, ce sont les rotations perpétuelles de la caméra autour de son axe, vraiment saoulantes, et le son, sorte de magma informe qui empêche d'entendre les dialogues. Cette partie, en soi, est déjà un objet cinéphilique intéressant, bien qu'objet de torture pour le spectateur lambda.
Si vous arrivez à passer le début, la suite est belle (oui, simplement belle) et la structure du film, du pire au meilleur, est excitante, réussie. La caméra dessaoule progressivement, les performances d'acteurs sont étonnantes, l'intrigue qui se noue - ou se dénoue, car le temps file à l'envers, hum je ne suis pas super clair, là - et qui éclaire le début du film, est intéressante. La fin du film est donc bien du cinéma, et pas de l'art vidéo conceptuel comme le début pourrait le laisser croire.
Donc je résume : c'est immonde à regarder, c'est brillant, c'est recherché, on ne peut pas dire que le film ne marque pas (surtout en 2002 !) un moment essentiel du cinéma.

Alors pourquoi je n'aime pas ce film ?
Non pas pour sa violence (sa barbarie diront certains) mais pour sa surenchère d'effets. Imaginez le même film, avec moins de rouge, moins de "Tu connais Tenia" répétés 150 fois, moins de tics sonores, moins de rotations de caméra, moins de bites reconstituées en 3D (c'est dans les bonus du DVD) : alors pour le coup, vous tenez peut-être un chef-d'oeuvre. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Il n'y a rien d'intéressant à retenir de ce film qui n'a eu pour but principal à sa sortie que de choquer. Le scénario? un viol, une vengeance, point.
Le viol est bien filmé de façon dégeulasse, en plan fixe pendant de longues minutes, il la baise, il l'encule, un passant au loin assiste à la scène et fuit en courant par lâcheté, c'est réussi, la scène du meurtre est réussie également, on voit bien le crâne du gars se deformer sous les coups répétés de son agresseur, superbe. Sur ces 2 agressions on n'en perd pas une miette. Et après? ben rien, le film est fini, une petite phrase à méditer : "le temps détruit tout", ah ouais? et "un prout ça pue" ça sera peut être la réplique de son prochain film à Noé qui sait? c'est du même niveau intellectuel. En tout cas celui-ci pue de malsainité. Si mes propos peuvent paraître choquant qu'en est-il de ce film? peut-on tout monter au cinéma? bientôt on aura des films avec des scènes de viols de grand mères pendant 30 minutes au nom de l'art du cinéma. Ben ouais ça arrive des viols de grand mères pourquoi on réaliserai pas le même film sur ce sujet? au diable le politiquement correct... Et sur le bonus DVD on mettra les scènes hardcore coupées. Qu'est-ce que j'entend? Comment ça ça arrive moins souvent? ça serait moins réaliste? 95% des viols sont effectués par une personne de confiance, de l'entourage, donc la scène de ce film ne reflète pas du tout la majorité des viols que l'on voudrait dénoncer et banaliser. Nan mais sans blagues yen a qui sont vraiment tarés de faire des films pareils, mais c'est encore pire pour ceux qui apprécient. Hé les gars téléchargez directement du porno sur le net ou des scènes de viols pour les tarés au moins ça sera plus rapide. Choquer ne suffit pas à faire un bon film, peut etre que le réalisateur nous sortira un film sur la torture des animaux avec des scènes longues ultra réalistes, pourquoi s'arréter en si bon chemin?

Descente aux enfer à rebours, Irréversible est une œuvre virtuose. Tout ici atteint l'excellence, depuis la direction d'acteurs, le jeu, en passant par le cadrage et la lumière, et jusqu'au scénario. Le travail sur la psychologie des personnages notamment, est impressionnant. Les caractères se dévoilent peu à peu, et la violence n'est pas là où on l'attend. Enfin, la progression non chronologique est bien plus qu'un artifice. Elle fait partie intégrante de l'histoire, et donne une force vertigineuse aux révélations qui la ponctuent. Attention néanmoins à la violence insoutenable de deux scènes particulièrement malsaine.

Deux taulards discutent de la vie. La caméra tourne autour d'eux comme une mouche, objective sans jamais devenir monotone. Ils sont interrompus par les sirènes : un incident grave dans le club gay miteux d'en face. Puis le temps remonte, et chaque scène explique la précédente. L'atmosphère (et la caméra) s'apaise. L'explication de fait laisse place à la présentation des personnages, et l'on craint un moment que Noé ne s'égare. Ce n'est qu'à la dernière image (donc le commencement) que l'on comprend à quelle point cette histoire sordide est un drame. Et Noé, magnifiquement épaulé par Beethoven, nous assène un coup plus terrible encore que les contestées scènes de meurtre et de viol. Par son concept et sa réalisation, ce film est une véritable oeuvre d'art. Il ne pouvait que déplaire à l'industrie, et quelque soient ses défauts, il doit être vu.

Il est rare de pouvoir affirmer qu'un chef d'oeuvre peut-être abject. Cela fait mal même d'y penser, et pourtant, devant ce film, rien d'autre ne peut s'envisager. Plongés directement dans l'horreur pure et suffocante, la saleté et la violence, on sort peu à peu lentement du cauchemar, mais il nous hante, à chaque seconde. Tourné comme un interminable plan séquence (en réalité les coupures se font sur les ciels et plafonds) le film remonte le fil des Parques, inexorablement, jusqu'aux sources du drame : le bonheur et le temps. Constat terrible sur l'innocence, vision extrêmement pessimiste et démoralisante de la société. La virtuosité de Noé n'est pas à renier : il filme terriblement bien, et son travail sur le son est soigné (pas facile de rendre un aspect aussi chaotiquement maîtrisé...). Les acteurs sont grands, surtout Monica Belluci, qui nous tire dans sa tourmente. Insoutenables scènes dans le sex-club où tout n'est que mouvement, fureur et trouble, on émerge et on songe au début. Multiples échos, signes annonciateurs, le destin était en branle, et Alex enceinte. Vertige nauséeux mais nécessaire... De temps en temps, la caméra se fixe et tourne inlassablement sur un point, surtout dans le dernier plan dans l'herbe : spirale destructrice du temps, du destin, de la vie... Deleuze y aurait vu le trou noir des expressionnistes, on n'est pas loin.
Références à Kubrick justifiées dans ce drame coup de poing tiré au cordeau. Un film implacable, inexcusable peut-être, mais incroyablement intelligent.

Un film qui ne laisse pas indifférent, ne serait-ce que par la violence qui s'en dégage. Certaines scènes sont à la limite du soutenable, elles sont sacrément réalistes. Contrairement à l'usage, la violence va en décroissant d'intensité. C'est d'ailleurs sur cela que repose l'intérêt du film, on va à rebours. L'intérêt de l'histoire, loin de s'étioler, garde la même force. De nombreux passages sont un peu longs, c'est selon moi le plus gros reproche que l'on pourrait faire au film. Les séquences finales, avec d'interminables dialogues ou câlins sous la couette, sont de loin les plus sympas. Le cadrage mouvant, qui m'a un peu rappelé la journée que j'avais passé à Walibi quand j'étais gône (notamment l'attraction où on fait des loopings), est très déstabilisant au début. Heureusement, avec l'apaisement des tensions, les rotations de la caméra se font plus rares et plus douces. Au final, "Irréversible" est une oeuvre à découvrir absolument, même si elle aurait gagné à être un peu épurée.

Je crois que le vrai titre, c''est "Insupportable" : entre les plans mouvants de la caméra, la musique et la violence de ce film, le spectateur a l'impression de servir de cobaye à une expérience ... Le scénario à la base est plutôt intéressant mais le manque de sensibilité agresse et fatigue vite. A voir une fois pour savoir de quoi ça parle et à oublier très vite (si possible !) ...

Pour moi un de mes films cultes pour le montage le jeu d' acteur et performances l ambiance est des plus malsaines et terriblement derangeante ça prend aux tripes et ça c est particulièrement unique d' un film pour le préciser j adore (pas la violence mais l ensemble) un chef d' œuvre!!! Monica cassel et dupontel des interprètes hors pairs