Mon compte
    Irréversible
    Note moyenne
    3,1
    14606 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Irréversible ?

    794 critiques spectateurs

    5
    171 critiques
    4
    207 critiques
    3
    79 critiques
    2
    95 critiques
    1
    84 critiques
    0
    158 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Shephard69
    Shephard69

    335 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2015
    Insoutenable, dérangeant sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit après avoir vu ce film. Très probablement l'œuvre la plus violente que j'ai vue à ce jour où Gaspar Noé ne lésine pas sur les moyens avec sa caméra à l'épaule qui ne se fixe quasiment jamais sauf dans les passages les plus durs et avec sa mise en scène électrique, nerveuse pour nous entraîner avec lui dans la description d'un monde chaotique. Les prestations de Vincent Cassel et de Monica Bellucci sont hallucinantes de force et d'énergie obscure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2015
    Après "Seul Contre Tous", Irréversible se montre comme une suite indirecte à la première "bombe" du réalisateur, non pas dans le scénario mais dans la vision de ce dernier. Passées les 15 premières minutes vertigineuses (au sens propre), nous comprenons de mieux en mieux la vision du réalisateur et le scénario qui se dessine sous nos yeux. La particularité du film étant d'être à l'envers, cela renforce d'autant plus l'impact que le scénario aura sur nous. Brutal et extrêmement violent, "Irréversible" n'est certainement pas à mettre entre toutes les mains, loin de là. Mais la vision sans tabou du réalisateur, le casting de rêve et la sensation de ne pas ressortir indemne après l'avoir visionné valent plus que le doute. Mais ne vous attendez pas à une morale ou à une fin politiquement correcte ici. A vrai dire, il n'y a pas de fin à proprement parler, juste la vision du réalisateur pour qui " Le temps détruit tout".
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    107 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Bof, comme tous je suis venu voir la scène avec Monica, faut avouer, comme d'autres je suis reparti déçu, mais contrairement à la masse je ne vais pas encenser le film pour paraitre intelligent, surtout quand le réalisateur nous prend plus pour le contraire.
    Être novateur et génial en cinéma se résume à des plans et à faire tourner sa caméra ? Ouah, donnez une caméra à un bébé ça vaudra Noé donc, bien bien. Le casting ? ouais pas mal, ouais ça joue bien, mais le reste ? Ben le reste on voit rien, ou on voit que c'est juste fait pour choquer, pas de malaise juste de l'ennui et l'impression réelle qu'on nous prend pour des imbéciles en multipliant les scènes tantôt inutiles tantôt moches. Certes l'ambiance entre images et musiques est bien poisseuse, et c'est bien rendu, mais ça et la photo ne font pas un long métrage de qualité sinon les documentaires animaliers seraient oscarisés. Toutefois le montage à l'envers est le principal attrait du truc.
    Au passage le film se résume en 2 scènes chocs : spoiler: viol et baston qui finit à l'extincteur, entre les 2 des longueurs, des déambulations, la fête et l'annonce de la grossesse ne durent pas, la recherche en taxi idem, et le vieux sur son pieu j'ai toujours pas pigé ce qu'il faisait là.
    Si vous voulez encourager la facilité (car Noé savait qu'il allait choquer en faisant ça) et la bêtise matez, moi je zappe.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2015
    Un objet de cinéma tripesque, crapôteux et grandiose, qui, à force de suivre la lumière au bout du tunnel, la rejoint. Noé est grand.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    ce film est assez original quand il commence le film par la fin et c'est assez bien vu une histoire tragique comme sa mais l'histoire du viol chest pas trop si ct utile de gaspiller 1/4 d'heure juste pour qu'on se sente mal alaise chui comme tout les commentaires du film qui sont choquer du film

    jparie que Noé voulait faire un film ou tout le monde quitterai la salle juste pour la provoque
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juillet 2015
    Ayant entendu parlé du film par rapport à la fameuse scène de l'extincteur (vu en vidéo sur un site dont je ne dirais pas le nom), je me suis décidé à regarder le film pour me faire un avis global. Gaspar Noé au début de son film parvient à nous mettre mal à l'aise avec cette ambiance sonore. spoiler: Cette descente dans le Rectum (bien cliché le nom au passage), boite gay sado maso est agaçante au possible avec cette caméra qui virevolte à outrance. La scène du meurtre à l'extincteur est totalement exagérée et irréaliste au possible. La recherche du coupable semble se faire très rapidement et facilement. La scène du viol ne m'a pas vraiment mis mal à l'aise.
    Qu'en est il après concernant le reste du film? Pour ma part l'idée de filmer les scènes de manière antéchronologique gêne un peu la lecture du film et sème la confusion. Les scènes suivantes se résument à de la parlote entre le trio Belluci-Cassel-Dupontel. Je n'ai senti aucun attachement aux personnages. Et vient enfin cette fameuse phrase à la fin (déjà entendu au début du film), "Le temps détruit tout". Que comprendre? Si en 2002, Gaspar Noé a pu choquer avec son film en le voyant aujourd'hui 13 ans plus tard j'ai envie de dire "Beaucoup de bruit pour pas grand chose." Une étoile pour l'ambiance glauque et oppressante au début du film. Une 2 éme étoile pour la prestation de Jo Prestia.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2015
    J’ai beaucoup de mal à exprimer ce que ce film m’a inspiré. L’histoire est simpliste, après l’agression sexuelle d’une femme, deux hommes (son conjoint et son ex) vont rechercher le coupable afin de se venger.
    L’originalité vient de la narration, qui se fait de manière inversée. Ainsi, nous assistons très vite à une scène où l’on nous montre le personnage incarné par Vincent Cassel évacué en civière d’une boîte de nuit suivi par Albert Dupontel, les menottes aux poignets. On voit dans la scène suivante les mêmes personnes pénétrant dans cette boîte à la recherche d’un individu et ainsi de suite jusqu’au début de la journée.
    L’autre originalité vient de la réalisation. Chaque scène est tournée en plan séquence et cela donne l’illusion que tout le film a été tourné sans aucune interruption.
    Si ce long-métrage m’a perturbé, c’est parce qu’il m’a beaucoup questionné à propos de son intérêt. Je n’arrive pas à me rendre compte si cette conception originale sert à compenser un scénario peut-être trop simple, ou si cela permet de faire ressortir les sentiments que cela peut inspirer…
    En ce qui me concerne, l’expérience n’a pas été particulièrement plaisante. Certains passages ne sont pas très audibles et manquent un peu de clarté. A propos de la scène de l’agression sexuelle, bien qu’elle reste dans le ton général du film à savoir longue, continue, oppressante, j’estime malgré tout qu’elle pouvait être dispensable. L’action aurait en effet pu rester centrée sur les personnages de Vincent Cassel et d'Albert Dupontel, sans que l'on y assiste concrètement. Le dégoût provoqué était probablement le but recherché, mais je trouve cela tout de même particulièrement malsain.
    Nicolas K
    Nicolas K

    104 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Il marquera encore les esprits aujourd'hui, près d'une décennie après sa sortie.
    Gaspar Noé est un véritable génie dans sa mise en scène. D'une violence accrue comme jamais, le scénario (le film commençant par la fin) change très clairement la manière dont le film aurait pu être perçu dans l'autre sens de chronologie. La scène de viol est bien évidemment, horrible mais filmé de main de maître, insoutenable mais un coup de génie, puisque le but du cinéma est d'entrer en nous. Et Noé, lui, l'a fait.
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2015
    LE film français qui a dû faire le plus scandale lors de ces quarante dernières années à cause d'une séquence en particulier à laquelle tout le monde a l'air de juste résumer tout le film. Je ne spoilerierais pas en disant que c'est la scène du viol dans le tunnel. Celle, avec peut-être le scène du début avec l'extincteur, qui a fait s'évanouir des spectateurs lors des premières projections à Cannes...

    "Irréversible" a une originalité, que son réalisateur Gaspard Noé a "piqué" à "Memento" de Christopher Nolan, à savoir que l'ensemble est antéchronologique. La première séquence est donc la dernière dans l'ordre chronologique et ainsi de suite jusqu'à la dernière qui est donc la première, ce qui fait que cela se termine sur un faux happy-end.
    Ce procédé narratif aurait pu fonctionner s'il n'avait pas été noyé sous l'interprétation des acteurs qui franchement jouent comme des pieds, mention spéciale à Vincent Cassel, des scènes totalement ennuyeuses comme celle du métro ou de la soirée, et une première demi-heure qui donne l'impression d'être filmée et jouée par des types défoncés au LSD, ce qui ruine entièrement la puissance qu'elle aurait pu avoir. Dans cette optique, la tabassage de l'homme à coups d'extincteur m'a laissé complètement de marbre.
    Quant à la "fameuse" séquence, celles du même type que l'on voit dans "I Spit on Your Grave" et dans "Il était une fois en Amérique" m'ont beaucoup plus marqué, en grande partie parce que contrairement à ici on avait eu le temps de faire connaissance avec les futures victimes avant et de s'y attacher. Et le jeu pourri de Monica Bellucci pour les scènes qui viennent après (ou avant, ça dépend de quel point de vue on se place !!!) n'encourage pas l'empathie pour son personnage par la suite.
    Seul instant de grâce, le moment d'intimité du couple sur "Mon Manège à Moi" version Etienne Daho, où l'alchimie entre Cassel et Bellucci écrase complètement la nullité de leurs interprétation.
    Donc aussi étonnant (et choquant !!!) que cela puisse paraître, "Irréversible" qui m'a laissé indifférent.
    Baron Jack - Le Scarifié - L'Explorateur
    Baron Jack - Le Scarifié - L'Explorateur

    51 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2015
    En 1971, Stanley Kubrick choque avec "Orange Mécanique". En 2002, Gaspar Noé prétends choquer avec Irréversible.
    Quand je me suis décidé à regarder ce film, j'en avais entendu parler à cause de deux scènes (scènes de l'extincteur et scène du viol) et de son côté subversif. Ayant été agréablement surpris par Martyrs, je pensais que j'allais aussi me retrouver devant une oeuvre sous-estimée. Et j'ai dû durement constater pendant tout le long que c'était l'inverse, il est sur-estimé. Alors déjà pour commencer euh... Oui Gaspar Noé, c'est bien d'avoir une bonne idée, celle de faire bouger ta caméra dans tous les sens pour renforcer un côté réaliste, brute et subversif. Sauf que quand c'est pour utiliser cette technique pour montrer des bâtiments avec la caméra à l'envers, et filmer comme ça pendant une bonne partie du film, au final ça devient inutile et contre-productif. Elle est bien ton idée mais tu l'utilises mal, une idée il faut bien s'en servir. Et rien qu'avec ça, on peut déjà commencer sur ce que je reproche le plus à ce film: d'être prétentieux. Non mais franchement Gaspar Noé ton film est d'une arrogance sans nom. "Voyez mon génie à permis à une idée géniale de voir le jour, voyez mon casting de rêve, voyez ma description tant réaliste et intelligente de la violence..." Non, non, et non! Ton idée est bien mais mal exploitée, ton casting est bien mais n'importe qui aurait pu interpréter ces rôles, d'autant plus que plus loin je vais revenir un petit peu sur les personnages qui sont un vrai problème dans ce film, et ta description de la violence est certes réaliste, mais en aucun cas intelligente. Pour en revenir à cette dernière, j'utiliserais une simple comparaison avec Orange Mécanique. Les deux films sont centrés sur la violence. Mais l'un a un message, et l'autre non. Le premier étant Orange Mécanique, le deuxième étant Irréversible. En effet l'intelligence de Orange Mécanique était de se servir de cette violence pour faire une critique de la société, et servait son esprit satyrique. Il y avait une profondeur et même un humour noir. Qui plus est, si dans les deux cas on est plongé dans un milieu où règne un climat de violence, et on est centré sur des personnages violents, il y a une lourde différence entre Orange Mécanique et Irréversible. La froideur de Stanley Kubrick donnait à son film une distance, il n'y avait pas d’ambiguïté, il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'on n'y faisait pas l'apologie de la violence. Le film était une peinture retraçant le parcours d'Alex Delarge, et c'est là où il était d'autant plus intelligent, il ne prenait pas partie, il décrivait, à nous d'en tirer les conclusions, cette distance permettait de s'éloigner du personnage, de constater sa violence, son parcours, ses crimes, mais jamais d'en être pour autant proche, d'autant plus que le film n'avait pas de message ou même de parti pris à prendre pour le personnage, il en avait à propos de la société. Irréversible lui, se centre sur des personnages au comportement violent, sur des scènes d'une cruauté inouï, dans un tel réalisme et dans un tel rapprochement qu'on se demande quel est le message que veut apporter Gaspar Noé (surtout que la réputation du monsieur ne semble pas être rassurante de ce point de vu là). Par ailleurs, au final le film n'a aucun but réel. Franchement, lors de la dernière partie du film, il n'y a aucune intrigue, rien, nada.

    Autant j'avais beaucoup aimé Martyrs qui lui était vraiment immersif et était plus intéressant dans le sens où il se plaçait vraiment du côté des victimes (ce que je m'attendais à voir dans Irréversible par ailleurs...), autant celui-là, je ne vois pas ce qu'il a pour lui. C'est sans parler du mauvais goût dont fait preuve le film à moult reprises, non seulement avec ce que j'ai dis plus haut concernant la vision du réalisateur, mais aussi par une grossièreté affligeante (peut-être que là aussi Gaspar Noé se croyait intelligent en mettant en scène cela?)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 avril 2015
    bon ok, c'est monté en commençant par la fin, avec un son blanc sensé nous faire tous gerber et deux scènes assez dégueulasses en effet...Mais au delà de ça, je n'ai toujours pas compris l'intérêt de cette espèce d'happening expérimental un peu raté je trouve...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2015
    Waouh ! Je suis émerveillé ! Quel talent ! Quelle mise en scène ! Incroyable.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2015
    A quoi sert ce film? A part montrer de la violence et Monica Bellucci se faisant violer, à quoi sert-il? A faire parler de lui sans doute. Parce que je ne vois aucune qualité à ce film. Déjà c'est moche, les couleurs sont fades et hideuses, les acteurs, n'en parlons même pas.. Pourtant Albert Dupontel et Vincent Cassel sont de bons acteurs. Les 30 premières minutes sont à vomir, la caméra tourne dans tout les sens, ça crie de partout, c'est inaudible... Révoltant.
    Dr.90
    Dr.90

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2016
    Dans ce film, Gaspar Noé traite la violence sexuelle et sa répercussion avec réalisme en 1 scène et 4 acteurs. Une expérience visuelle traumatisante.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    Au final, il en aura été de même pour Irréversible que pour Seul contre Tous. J'en aurais tant lu, des critiques choquées, ou plus positivement marquées, qui auront décrit ce deuxième long-métrage de Gaspard Noé comme une oeuvre à la violence extrême. Le résultat direct, c'est forcément la tendance naturelle de l'esprit humain à projeter des attentes, se préparer et tenter de vivre à l'avance ce à quoi il va être exposé, pas pour s'en protéger dans mon cas, mais pour tenter d'en jouir avec la plus grande plénitude le moment venu. Quand je parle de "pleine jouissance", ne comprenez pas catharsis, ni même un voyeurisme dégueulasse, simplement l'impression d'être en parfaite adéquation avec ce que le long-métrage propose, de s'y être rendu malléable. Bien sûr, cette séance préalable passée au crible de mon imagination était une erreur, comme toujours, et m'a empêché de laisser le film venir me chercher de lui-même. Au final, je n'ai pas été choqué plus que ça, ou alors le dégoût que j'ai ressenti s'est trop limité à un mouvement intellectuel, manquant de viscéralité, de puissance physique. Résultat principal, et très dommageable ; j'ai trouvé que les moments où les cadrages très libres de Noé cherchent, par leur tournoiement bordélique, à atteindre la folie d'un Vincent Cassel hors de lui plongé dans l'animalité (la sienne et celle du Monde), tournaient un peu à vide, sans trop de prise réelle. Heureusement, Irréversible n'est pas que ça, et a une vie en dehors de ses deux scènes chocs, dont beaucoup se sont servis pour le vilipender, en dresser une image de gratuité provocante. C'est d'ailleurs un des traits les plus respectables du film de Noé que de tendre la joue à de telles critiques, quand au contraire, il présente la violence de façon bien plus justifiée que la moyenne, certes longuement, certes sans détour, mais de fait armé d'un réalisme qui lui enlève tout penchant hypocrite. Car trop nombreux sont les films qui se servent de cette violence comme d'une arme, pour ébahir le spectateur, le rendre impuissant (voire même plus dangereux, fasciné) et s'arrêter juste avant de provoquer le rejet viscéral qu'a suscité Irréversible chez certains. Noé, lui, dénonce avec courage cette pratique généralisée d'instrumentalisation, en poussant à bout ses ressorts pour dévoiler ce qu'ils ont de gênant. Mais comme je le disais, Irréversible voit plus haut que cette crasse dégoûtante, que Noé peut je le conçois agacer en mettant en scène comme caractère humain sans assez y amener de nuances. Pourtant, son montage à l'envers, davantage que de rendre plus poignantes encore toutes les scènes qui précèdent le drame en les rendant désormais impossibles, témoigne d'une vraie démarche, d'un mouvement artistique plus large. Irréversible, en fait, est cette remontée vers l'humain, vers le beau, vers l'amour, qui cohabite avec la violence et le glauque, mais que le cours réel de cette histoire, si on la remet à l'endroit, dessine tristement comme un fantasme impossible et une lutte vouée à l'échec contre la nature profonde qui nous tient tous pieds et poings liés, dans le plus profond de nos êtres.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top