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Wagnar
82 abonnés
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0,5
Publiée le 21 septembre 2016
Sérieusement, est ce qu'un film provocant et choquant est forcément un bon film ? Irreversible n'a pour seul principe que de choquer, tout ça juste pour faire parler de lui. Il ne possède aucun fond, aucune consistance. C'est juste malsain, répugnant et inutilement dégradant. Gaspard Noé n'a sûrement fait ce film juste que pour se faire remarquer comme bien d'autres cinéastes provocateurs tels Pedro Almodovar ou Lars Von Triers... À se demander sérieusement s'il n'a pas l'esprit pervers. Il dit vouloir faire réfléchir le public, mais on ne ressent que le dégoût face à un film de cette trempe. Bref, aucun intérêt. Voyez des choses plus jolies et plus joyeuses genre sans délirer la Petite Maison dans la Prairie, les dessins animés disney, je sais pas, mais pas cette ignominie complaisamment scandaleuse.
Ce film est fascinant Les sensations ressenties sont inédites et rarement vues ailleurs Super film, cependant attention pour ceux ayant une âme sensible
Film audacieux et innovateur dans un narration chaotique et un rendu d'une violence à la limite du supportable.Des jeux d'acteurs excellents et une musique aliénante, la folie y va decrescendo cassant tous les codes hollywoodiens de la "bonne vengeance" de nos héros bodybuildés habituels.
Irréversible... c'est ce que je me suis dis après l'avoir visionné, jamais plus je ne pourrai revenir en arrière, je l'ai vu et c'est trop tard! C'est pas comme un film violent mais pourri, le genre que tu oublies après quelques jours... Non,ici ça te marque au fer rouge, ça t' imprègne l'âme et la dissous. Bref, ce film est une véritable prouesse technique et artistique...Mais bon Dieu,qu'est ce que j'ai envie de l'oublier!
Difficile d'émettre une critique concrète sur Irréversible. Gaspard Noé décompose une descente aux enfers à l'envers calée sur un schéma similaire à celui de Memento de Ch. Nolan. Remis dans l'ordre chronologique, c'est un fait-divers de viol que l'on pourrait trouver dans un journal local. Si la première moitié du film se terminera en drame depuis l'insoutenable et longue scène de viol, la seconde est ennuyeuse et n'apporte pas grand chose pour combler le vide. La faute à un scénario faible pour que le film puisse être grandiose. En revanche dans sa mise en scène, chapeau aux comédiens comme Bellucci et Prestia qui ont du tourner, on l'imagine aisément, une scène de viol particulièrement intense dans des conditions difficiles. Malheureusement cette force ne fait pas tout le film et Irréversible se renverse tout seul une balle contre son camp.
Il semblerait que Noé soit au sommet de son art: le trio du casting envoient du très lourd, les plans séquences omniprésents sont un engagement osé et la beauté de l'image, malgré quelques horreurs volontairement provocatrices, sont la composante d'un engagement cinématographique unique et hors norme car Noé est sacré indubitablement " seul français à savoir filmer ".
A quoi sert ce film ? Surement pas à divertir, à faire réfléchir ? Oui sur l'injustice qu'ont certains à sortir des films avec un bon scénario bien filmé par rapport à Irréversible qui à part choquer à Cannes ne sert à rien. Pour donner un impression de mal à l'aise que doit faire le réalisateur ? Tourner sa caméra pendant un bon tiers du film, utiliser des couleurs qu'on voit rarement car elles déplaisent et surtout filmer crûment des sujets durs. Matez Collision, sans violence et l'envie de faire film d'auteur le réalisateur arrive mieux à faire ressentir le mal être. En fait le film est basé que sur 2 moments : le viol et la baston dans le club gay (d'ailleurs très peu plausible) hormis ceci qui a fait tout le buzz rien, un vide complet, et comme les 2 scènes en question amènent pas grand chose tout est à jeter. Le coup du film monté à l'envers c'est déjà vu aussi, et le clip de Coldplay the scientist s'en tire mieux. Bref 0 étoiles car film inutile.
Un exercice de style qui alterne le subversif gratuit et le subversif utile. Noé impressionne par son côté jusqu'au-boutiste et rejette toute forme de complaisance consensuelle. C'est une fiction qui fait tout pour te chambouler (narration éclatée, montage, jeux de caméra, caractère cru, photographie, ... (même la police du titre du film est subversive) et qui joue la carte du réalisme d'une façon si frontale et explicite que l'immersion est forcément au rendez-vous. Et quand on immerge bien dans un sujet pareil les ressentis seront d'un extrême à l'autre. D'ailleurs cette immersion est si accrue que c'est ça qui peut paradoxalement te faire sortir du film. "Irréversible" n'a pas pour intérêt de proposer un message que tout le monde connaît (la violence et le viol c'est mal), ni de combler les amateur de sensations fortes (le sujet est trop grave et important), il a pour intérêt de nous mettre dans un état de conscience rare en nous montrant un acte odieux le plus en phase possible avec une dure réalité de la vie. Certes, il le fait avec beaucoup de fioriture et d'artifices discutables à côté et dans l'enrobage mais la scène principale de l'œuvre dénote avec ce style expérimental et vomitif du reste. La direction d'acteur est pas mal et prend quand elle des allures d'autogestion, voire d'improvisation (que ce soit dans les dialogues, dans les situations, la longueur des situations, leurs répétitions...etc), ça renforce encore le réalisme et l'immersion. Bref, c'est bancal et maladroit, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un film nécessaire, mais c'est efficace!
"Irréversible" est un film choc au réalisme surprenant, sublimé par une mise en scène iconoclaste. Intrigue inversée, perpétuels mouvements rotationnels de caméra et plans-séquences parfois asphyxiants, cette mise en scène additionnée à une BO audacieuse nous plonge dans le monde si noir, si violent de Gaspard Noé. Cassel et Duportel confirment leur statut de grands du cinéma Français.
Le deuxième film que j’ausculte de Gaspar Noé après "Love" et le premier truc après 20 minutes, c'est cette caméra qui n'arrête pas de survoler et bouger parfois les prises de vues sont géniaux et par moments elles donnent envies de vomir. Cette manière de filmer fait alterner entre film documentaire et film de reporter. Là ou je reconnais la patte Noé est cette manière de montrer son film à l'envers. Pour une fois, j'ai trouvé qu'il y'avait un peu plus de scénario, d'intrigue et petit peu plus écrit. Mais voilà, sa violence trop exagéré et sa scène de viol qui est enfin de compte exhibitionniste. L'histoire finit par s'enliser et par couler dans une violence et des dialogues inutiles.
Malsain, nauséeux, dégradant et malsain. Noé essaye de camoufler son voyeurisme et sa perversité et ses prochains films le montreront. Une Catherine Breillat au Masculin et en plus hard.
Sous des airs de cinéma d'auteur il n’y a rien à voir. Sans le scandale en plus de l'époque il plongerait encore plus dans l'anonymat. Trop peu de talent et peu de fond.
Dilemme ! Sur la forme, rien à redire, ça envoie. C'est beau et c'est moche, apaisé et fiévreux, sage et dégueu. Quant au fond ... c'est là que ça coince.
A l'évidence l'auteur n'aura pas voulu choquer pour rien, d'ailleurs, on peut être choqué et cela est plus que naturel. L'ultra-violence comme elle peut débouler dans le film de la vie de chacun, au-dehors et dans la rue, c'est bien celle-ci. Mais au-delà de ça, plusieurs thèmes sont abordés, celui de la femme-objet, central à mon avis, de la justice institutionnelle/personnelle, entre autres. Attention cependant, il est intéressant de noter que le film est tellement sombre et pessimiste que l'auteur a préféré mettre le début à la fin, pour terminer sur une note plus ''légère". (ceci n'est pas un spoiler on le devine aux premières minutes). Et c'est bien le plus dérangeant, si on reste jusqu'au bout, c'est qu'on ne peut imaginer une happy end à ce scénario impitoyable. Clairement le titre résume tout, et est le film : irréversible.
Film inclassable et difficile à noter tant on oscille entre l'impression de dégoût, d'attirance pour cette oeuvre à part entière. Les 20 premières minutes par des mouvements de caméra incessants participent à cette impression de film nauséeux, hyper violent, hyper réaliste, crasseux, bestial et quasi pornographique. Le résultat est en tous cas atteint et c'est là sa performance en dénonçant le caractère violent, bestial et inhumain du viol. 3 acteurs en performance absolue. Dupontel qui on le sait peut jouer à merveille les déséquilibrés violents et le couple Cassel / Bellucci que l'on ne peut pas dissocier. Cassel est comme souvent énorme et crédible mais surtout Monica Bellucci livre une performance incroyable de crédibilité et de talent que se soit dans la scène du viol où elle réussit à rendre totalement réaliste le côté bestial, violent et inhumain de ce crime ou dans la scène de sexe où elle est plus sensuelle et plus sexuelle que jamais tout en gardant son incomparable beauté qui en fait une des plus belle femme du monde. Avec ce film, le couple Cassel / Bellucci, à la ville comme à la scène, atteint son summum. Un film incontournable même si il est difficile à regarder.
Un chef d'oeuvre !! Jamais un film m'a donné une telle claque ! J'ai vu ce film il y a plus de 4 ans et je m'en souviens comme si c'était la nuit dernière. Le film est d'un réalisme à couper le souffle, on peut même croire à un documentaire. Et cela grâce à la performance incroyable des acteurs mais surtout au génie du réalisateur. Plans séquences, caméra au poing, son angoissant au possible, effets spéciaux... Noé atteint le paroxysme du dérangeant : nous mettre dans un état de malaise total alors que ce n'est que de la fiction.
Contrairement à d'autres films qui traitent de violence sans en montrer la véritable signification, "Irréversible" se démarque par son esthétique qui donne par moments le tournis et ses scènes crues, qui montrent au spectateur exactement ce qu'il ne veut pas voir. Alex (Monica Bellucci), femme attractive, sort avec Marcus (Vincent Cassel). Au sein de cette histoire qui nous est narrée dans l'ordre antéchronologique, Marcus et Pierre (Albert Dupontel), l'ex-petit ami d'Alex, décident de s'en prendre à l'agresseur de cette dernière après qu'elle ait été violée puis rouée de coups par un inconnu. L'intrigue en dit déjà assez sur le caractère cru du film, d'autant que c'est Gaspar Noé qui en est à la direction (il est actuellement au centre d'une polémique autour de son nouveau film Love). Il faut bien admettre que le réalisme bluffant d' "Irréversible" nous sort de la routine, avec un réalisateur qui prend des initiatives incroyables (une scène de viol de neuf minutes, la nudité omniprésente dans l'oeuvre). On peut s'interroger sur le caractère judicieux de certains procédés : la caméra qui tourne sans cesse au début du film n'est pas forcément bénéfique au suivi de l'intrigue, qui est déjà inversée dans le temps. "Irréversible n'en reste pas moins un film à part, dont la violence dépasse par moments de loin celle que l'on peut retrouver dans des films jugés malsains, à l'image d' "Orange Mécanique". Vincent Cassel est excellent dans un rôle qui lui semblait prédestiné, Bellucci est également convaincante dans un rôle difficile ( elle doit jouer une victime de viol). L'esthétique de cette oeuvre de Gaspar Noé pourra rebuter certains d'entre nous,elle n'en reste pas moins un film à part, qui bouleverse les codes du cinéma l'espace d'une heure et demie et qui ne laissera personne indifférent à sa conclusion.