Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Gentilbordelais
325 abonnés
2 999 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 6 décembre 2024
Une romance contrariée pas vraiment bien écrite, autour du pouvoir liée à la classe sociale. Avec une unité de temps chaotique, une interprétation monotone et des dialogues peu passionnants, jamais cette chronique ne parvient à émouvoir. Reste quelques plans caméras intéressants et la démarche courageuse du sujet sur l'homosexualité dans un pays qui ne l'accepte pas.
Histoire bien triste d'une relation homosexuelle toxique. Les scènes sont techniquement belles et naturelles. Une pensée pour "Happy together" de WKW durant la projection ...
Je suis souvent intéressé par les films qui ne tranchent pas. Au sein du couple, la candeur de l’un et la rudesse de l’autre offrent un contraste intéressant. Attention au manque de saveur! Un film où il y a peu d’action n’est pas essentiellement intelligent.
Opus le plus récent (2001) du bouquet des quatre titres de Stanley Kwan, cinéaste de Hong Kong, dont la carrière a commencé à la même époque que WKW.
Beaucoup moins connue dans l'hexagone que la l'oeuvre de WKW, celle de Stanley Kwan est orientée de façon voisine ( elle relève de celle du cinéma d'auteur) mais n'atteint pas selon moi, le niveau de maitrise de l'auteur de " 2046" ou de " in the mood for love".
" lan yu" fait vaguement penser au plan thématique à " happy together" de WKW. Histoire d'une relation homosexuelle entre un business man et un étudiant.
Si l'on peut reconnaître un talent de mise en scène ( la plupart des scènes sont tournées en intérieur), une photo léchée et un casting bien trouvé, le scénario n'est malheureusement pas toujours très bien amené surtout dans sa seconde partie.
Il y a une allusion aux événements de la place de Tienamen, une vague apparition de l'administration judiciaire chinoise, une sorte d'hommage à Mao ( le personnage dit que le décès du grand timonier l'a plongé dans la tristesse) mais on reste le reste du temps sur cette relation faite de haut et de bas, au destin tragique.