J'avais déjà eu du mal avec le premier opus de la trilogie "Crocodile Dundee" que je ne trouvais vraiment pas passionnant, il y avait alors très peu de chances que j'apprécie cette suite, réalisée cette fois par John Cornell et sortie en 1988. Le film prend place quelques temps après les évènements du premier film, Crocodile Dundee étant resté à New York avec Sue. Mais lorsqu'un collègue journaliste de cette dernière lui transmet des photos compromettantes, elle est enlevée par des colombiens. Crocodile va alors devoir la sauver et tous deux vont devoir courir le monde (en réalité, ils retournent en Australie quoi) pour se cacher. On a donc un scénario complètement différent que celui du premier film, ce qui en même temps logique puisque le premier film avait épuisé toutes les blagues tournant autour de l'australien, du "sauvage", aux États-Unis. Nous retrouvons malgré tout quelques unes de ces blagues lourdes dans la première partie mais le film se concentre cette fois sur une intrigue d'aventure très classique. En effet, à l'image du premier, le film se divise en deux parties bien distinctes et égales, c'est-à-dire que nous avons une heure aux États-Unis et une heure en Australie. Et, dans ces deux parties, nous avons le schéma très manichéen du méchant qui poursuit les gentils ; comme c'était d'ailleurs beaucoup le cas dans les années 80. Et, à la limite, ce n'est pas vraiment un problème tant que c'est divertissant, mais le film peine justement à l'être. Effectivement, le film conserve les mêmes défauts que ceux du premier, c'est-à-dire un gros problème de rythme. Quelques scènes sont malgré tout divertissantes mais elles sont entre-coupées de longues scènes inutiles ou de répliques pas bien drôles. "Crocodile Dundee II" est donc, à l'image du premier, un film pas très captivant et très vite oubliable.