Sans vouloir me la jouer, j’avais prédis que toi là devant ton écran tu lirais cet avis ! Prémonitions c’est donc un thriller où notre pote Anthony Hopkins va devoir tenter de résoudre une enquête un peu particulière et ça tombe bien vu qu’il possède des donc extraordinaires. Le réalisateur Afonso Poyart étoffe son second long-métrage de quelques effets artificiels histoire de dynamiser un peu l’ensemble mais cela reste assez superflu. On est bien loin du suspense haletant néanmoins et surtout les personnages se montrent finalement pas très intéressants ; à voir seulement si vous n'avez rien prévu à faire!
Difficile de renouvelle le genre du film de serial-killer. C’est pourquoi, avec Premonitions, les scénaristes on décidé de mettre un peu paranormal dans leur histoire et ainsi pimenter un peu le scénario. Et ça fonctionne plutôt bien. Même si le film est très codifié et n’apporte pas vraiment de nouveauté dans la manière de présenter les meurtres et de mettre en place les protagonistes, on se laisse pourtant prendre au jeu avec une réalisation très confortable, avec au casting un Anthony Hopkins impeccable dans le rôle de l’enquêteur doté du don de medium. Enfin, signalons la petite référence à propos du toujours très sensible thème de l’euthanasie qui est abordé avec beaucoup de de subtilité dans la dernière partie du film. Assez rare dans ce genre de production hollywoodienne pour être mentionné.
Il y a des films aux effets spéciaux étonnants. D'autres qui nous mettent la larme à l’œil. Et puis il y a les films comme Prémonitions. Un de ces films qui vous marquera plus d'une décennie. Qui vous fera réfléchir et ce, presque librement. Un de ces films qui trompera votre esprit pour mieux l'élever encore. Au départ, je pensais retrouver un silence des agneaux remastérisé. Finalement, j'y ai découvert autre chose. Anthony Hopkins, une fois encore, se fond à la perfection dans ce personnage ambiguë et magnétique.
On y trouve une ouverture sur la question de l'euthanasie qui, à mon sens, est encore trop peu débattue en France. Une ouverture sur la question d'humanité, de justice également. Tuer et faire le bien entrent-ils en contradiction systématiquement ? Enlever la vie d'un être cher qui souffre, n'est-elle pas la plus belle marque d'amour ? Le bousculement des idées préconçues, des mœurs et cette désacralisation de la vie font de cette oeuvre une pure merveille. J'ai également beaucoup apprécié cette vision des choses quant à la voyance qui, pour la plupart, est perçue comme un don divin, une fumisterie vendue avec quelques histoires de fantômes et autres. Non, ici, il s'agit clairement d'une vision terre-à-terre, scientifique et hypothétique, qui sierra aux cartésiens comme aux sceptiques : une extension de l'intuition due à un développement de l'intelligence. Enfin, ce voile de mystère porté par la réalisation, ces images qui défilent et surprennent le spectateur, ce suspens et toute cette psychologie apportent à ce matériau brut un éclat saisissant. Et si vous ne voulez pas le voir pour pleurer, allez au moins le voir pour vous confronter à vos convictions.
J'avais un peu peur avant d'aller voir ce film de ne voir "qu'un autre" thriller policier avec des médiums mais j'ai été agréablement surpris par l'esthétique du film, très travaillée, j'ai beaucoup aimé le jeux des couleurs et des lumières. Malgré quelques longueurs et effets de styles pas forcément nécessaires rattrapés par le charisme éblouissant d'Anthony Hopkins, putain quelle gueule ! Le film reste bien rythmé et anxiogène. Une belle réflexion sur le bien fondée l'euthanasie qui met en scène la douleur inimaginable que cause certaines maladies et le coté inéluctable la vie. L'ombre de Colin Farrell plane sur le film comme un être suprême qui aurait tout prévu et malgré cette frustration, j'ai grandement apprécié le dénouement. Le seul gros problème que je pourrais trouver vient justement de Farrell, le fait que son identité mette du temps à être révélée alors qu'on le voit assez tôt porte préjudice au personnage, Farrell est bien là mais en temps que Farrell justement, tel un simple caméo, c'est un peu le syndrome Matt Damon dans Interstellar. Une très bonne surprise en résumé ! Sur ce, bon film à tous !
Ce thriller de premier abord classique vous surprendra par son scénario habilement ficelé construit sur un sujet de controverse. Ce thème est non seulement extrêmement bien exploité mais aussi intelligemment abouti. Pas étonnant de retrouver au casting les talentueux Anthony Hopkins et Collin Farrel, rarement décevants, qui offrent encore ici une prestation de haut vol. A ne manquer sous aucun prétexte pour les amateurs du genre.
Hopkins a vieilli mais ce vieux singe en a encore sous le capot, son interprétation est de loin la plus réussie, pour tout le reste du casting il faut dire que ça ne vole pas très haut. Le méchant aurait mérité une meilleure réécriture, il est bien trop froid pour faire ce qu'il fait. On notera pas mal de situations assez invraisemblables et d'autres points du scénario qui ne tiennent pas la route. Vous l'aurez compris, le film a pas mal de défauts mais le résultat reste plutôt appréciable pour quatres raisons,
-Anthony Hopkins, pas l'un de ses meilleurs rôles mais ça rudement plaisir de le revoir -Le propos du film (l'euthanasie), pertinent et bien amené -Sa mise en scène, "chelou" pour certains ou idiote pour les idiots, c'est un style à part qui me plaît (images subliminales et slow motion à foison) -Le mystère et le suspense s'accordent très bien ensemble et nous donne cette envie d'en savoir plus, on ne voit pas le temps défilé est bien souvent c'est un synonyme de qualité.
Prémonitions aurait pu être un bon thriller fantastique mais ce n’est pas le cas. Il manque incroyablement de rythme et traîne inutilement sur plusieurs scènes. En enlevant le surplus, et en le raccourcissant, le film aurait été bien plus dynamique et l’on aurait moins l’impression de voir un film de série B ou un téléfilm policier qui traîne en longueur pour rien. Afonso Poyart offre un bon début de film, mais ça réalisation ne tient que sur quelques scènes. Les plans sont mal trouvés et le cadreur à tendance à trembler quand il ne faut pas. L’histoire est longue, assez bien écrite mais trop longue. Le méchant met trop de temps pour apparaître, pour être mal interprété par Colin Farrell, et la fin est bâclée. Seul Anthony Hopkins et Abbie Cornish apporte un réel plus dans ce film.