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Etes-vous déjà allé en Asie du Sud-Est ? (...) Ici, une procédure régulière est une balle.
"
Le premier acte est
très réaliste et objectif. Il montre ce que sont les Bérets verts et demande à ceux qui les condamnent, sans chercher à comprendre un point de vue différent du leur, s'ils se sont déjà rendus dans des endroits du monde où la corruption et la violence prévalent sur l’état de droit, et où les procédures régulières prennent souvent la forme « d’une balle »
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Le deuxième acte suit
la vie d'un camp où les Bérets Verts assistent les forces et populations sud-vietnamiennes qui ne souhaitent pas s'impliquer dans le mouvement Viêt-Cong, et sont ainsi intimidées, kidnappées, violées, torturées et assassinées. A ma connaissance, "Les Bérets Verts" est le seul film avec "Entre Ciel et Terre" (1993), qui clôt la trilogie vietnamienne d'Oliver Stone, à montrer le recours à la terreur routinière par « l'Armée populaire du Vietnam – Viêt-Cong » pendant la Deuxième Guerre d'Indochine
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A propos, lisez l’article « The Viet Cong Committe Atrocities, Too » de Heather Stur, publié dans le New York Times le 19 décembre 2017.
Le troisième acte consiste à
reprendre le camp envahi par l'ennemi avant de capturer le chef VC du Sud Vietnam
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Les opinions exprimées ont le droit de l’être, qu’elles soient partagées ou non ! Car, dans le cas contraire, la condamnation de l’œuvre sans pensée critique, qui reconnaît à la fois ses forces et ses défauts, n’est qu’une forme de terrorisme intellectuel, qui rejette les droits humains fondamentaux tels que la liberté d’expression.
Enfin, si la partie située à Fort Bragg en Caroline du Nord a bien été tournée sur place, c'est
Fort Benning à côté de Columbus en Géorgie, à la frontière de l'Alabama, qui a été utilisé pour les scènes se déroulant au Vietnam. D'où une différence notable de végétation
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« Bien sûr, j'agite le drapeau américain. Connaissez-vous un meilleur drapeau à agiter ? Bien sûr, j'aime mon pays avec tous ses défauts. Je n'ai pas honte de cela, je n'ai jamais eu honte de cela et n’en aurai jamais honte. » – John Wayne
3.4/5