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Redzing
1 120 abonnés
4 471 critiques
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2,5
Publiée le 22 novembre 2012
Dans le futur, la végétation n'existe plus sur Terre, et est préservée dans d'immenses vaisseaux. Alors que leur destruction est ordonnée, un botaniste convaincu décide de préserver à tout prix cet univers. "Silent Running" est dans la veine des films d'anticipation des 70's, avec une thématique écologiste très poussée : la société est parfaite (plus de chômage, de pauvreté, etc.), mais la nature en a fait les frais. Faut-il conserver l'ordre social établi, ou revenir en arrière ? Le film propose ainsi des réflexions intéressantes, et un personnage principal nuancé, n'hésitant pas à protéger ses forêts mais éprouvant beaucoup de remords. Les décors sont par ailleurs assez réussis. Le problème de l'ensemble étant un sérieux manque de rythme passé la première moitié, et un message un peu lourd parfois. Intéressant néanmoins, et plutôt poétique.
On passe une heure et demi avec un hippie complètement cinglé qui parle à des robots qui ont visiblement inspiré R2D2 et Walll-E. Et c'est long! En plus tout a mal vieilli, ça manque cruellement de rythme, la plupart des scènes sont absurdes, le jeu des acteurs est pauvre, les décors sont des jouets en plastique, et on nous ressert le même plan de décollage à plusieurs reprises... Et ce Bruce Dern, quel champion de la grimace! La scène du discours de l'enterrement est tout simplement ridicule! Alors certes le message de fond écolo est noble (voir un peu lourd), mais le film est très mauvais et donne carrément une image négative des défenseurs de la nature. "Avatar" est mille fois mieux dans ce registre. A éviter! (Mauvais)
Ayant une crédibilité parfois... défaillante, Silent Running se laisse regarder par son coté avant-gardiste mais est quand même loin de valoir Nausicaä dans le même thème. Pas désagréable, mais pas crédible pour de la SF. Un film de SF new âge avec des décors en carton-pâte 100% recyclés.
La 1ère demi-heure de Silent running est la plus réussie avec cet affrontement entre cet écolo de l'espace (Bruce Dern) et ses compagnons qui se sont depuis longtemps résolu à la disparition de la nature sur la Terre après le film manque de rythme, c'est assez calme mais pas ennuyeux pour autant. The Silent running possède un solide scénario et il fait partie de ses films de SF qui ont bien vieilli car les décors et surtout les vues du vaisseau dans l'espace gardent encore de leur beauté aujourd'hui et c'est du au fait que le réalisateur Douglas Trumbull a travaillé avec Kubrick pour 2001, l'odyssée de l'espace. Silent running nous fait aussi découvrir de biens sympathiques drones, des petits robots attachant qui ont peut-être inspiré George Lucas.
Ne vous laissez pas influencer par les notes et les critiques de ce site surtout quand elles ne sont pas nombreuses (ou comment perdre 1h30 dans sa vie...). J'aurais dû mettre cette devise en application si seulement j'avais su... En effet, au regard des avis postés, je me suis dit que j'allais voir un bon film de SF. Mal m'en a pris. Dès les premières secondes ça partait mal. Décors de playmobil, costumes d'astronautes ridicules façon combinaison de pilotes de F1 au rabais, dialogues dignes d'une cour de récréation du CM2 et effets spéciaux à moins d'un centime d'euro. Le tout enrobé dans un scénario insignifiant qui serait moins long que ma propre critique, et où il serait très vaguement question de préservation de la flore. D'ailleurs à propos de culture (agricole) je dirais qu'il s'agit surtout d'un énorme navet intergalactique. Dommage qu'il n'existe pas de note négative. Alors, critiques précédents, je ne vous remercie pas. Allez au cinéma de temps à autres et surtout arrêtez la fumette...
Déçu par ce petit film de science fiction qui partait pas mal mais qui finalement est franchement long pour ce qu'il raconte. Le tout a le cachet des anciens films de SF, mais il n'en a pas le panache, trop de longueur engorge ce petit film et plombe ce qui aurait pu être un excellent plaidoyer sur la protection de la nature.
Tres bon film , avant gardiste sur l'ecologie et tous les pb recent !! Tres bonne reflexion philosophique ! D'un coté les 'hommes' dans leurs betises qui detruisent la planete , la nature par leur insouciance , egoisme , betises ; de l'autre un homme 'different' preoccupé par leur pb de nature , d'environnement ,d'ecologie qui sera amené a utiliser les memes methodes utilisé par les destructeurs de la nature (meprisé par lui meme) pour sauver celle ci . Montre tte la complexité de l'homme , bonne reflexion je trouve ! Finalement peut importe les moyens , c'est la finalité qui compte ?! surtout qd on pense etre dans le vrai ?? De , beau petit clin d'oeil par rapport au droid ; il les programme pr etre humain (jouer au cartes , medecine , loisir ... etc) et en s'humanisant ils attrapes les meme vice que nous ! a savoir insouciance (mourrir par non respect de consigne de securité , triche au carte , desobeissance et mutinerie !) Belle reflexion je trouve ....
Très belle critique d'anticipation d'un nouvel ordre mondial, déjà responsable de la perte des végétaux sur Terre, et qui souhaite parachever son oeuvre en détruisant celles créées dans l'espace. Les effets spéciaux sont très corrects et les acteurs amputés des deux membres inférieurs qui jouent les drones sont parfaits dans ces rôles essentiels au film. Un très beau film d'amour aux plantes. A voir par tous les cinéphiles.
Plus qu'un bon film, Silent running est une oeuvre importante pour le cinéma de science-fiction et pour son message avant gardiste. Une musique d'exception (Chanson de Joan Baez) et une interprétation quasi parfaite de la part du personnage principale et de ses compagnons robotiques. Un film qui n'a pas vieillit, bien au contraire!
J'ai vu ce film la première fois à la télé, il y a longtemps (25 ans au moins) et je me souviens qu'il m'a scotché. Moi qui recherchais dans la SF la guerre intergalactique je suis tombé de ma chaise après avoir reçu une claque magistral. Pourtant je ne suis pas trop hippie mais là j'ai plongé dans le pessimisme de ce film. L'ayant revu aujourd'hui, je l'ai encore resenti et d'autant plus fort quand je réalise la merde sociale et matériel qui est désormais notre monde.
Un film qui montre bien l'humain tel qu'il est dans son ensemble. On peut voir ce film comme une fable-écolo certes mais on peut surtout voir ce film comme une représentation du paradoxe de l'humanité ; alors que l'un comprend l'essence de la vie et de la nature les autres avancent trois arguments bidon. Tant qu'il n'y a pas de chomage ??? Et alors tu prefere garder ton boulot et vivre dans un monde sans vie et sans beauté ou te forcer un peu pour vivre altruiste. C'est un peu comme tout ces mecs qui se disent de gauche et des qu'ils touchent un peu d'argent votent à droite.
Un petit film de "SF écolo" sous forme de huis-clos spatial qui raconte l'histoire d'hommes ayant été envoyés dans l'espace par leurs gouvernements respectifs, à bord d'immenses vaisseaux auxquels sont reliés des dômes abritant des forêts. En effet, la végétation a disparu de la Terre, et ces vaisseaux ainsi que les forêts reconstituées dans les dômes, symbolisent le dernier espoir de l'humanité. Mais un jour, les vaisseaux, pour le plus grand bonheur de l'équipage, sont appelés à rentrer sur Terre, et pour une raison inconnue, on leur demande de détruire les dômes et les forêts avec. Seulement l'un des astronautes ne l'entend pas de cette oreille, et le fait "bruyamment" savoir. Curieusement, et bien que ce film date d'il y a presque quarante ans (!), a plutôt bien vieilli, notamment grâce au message pro-environnemental véhiculé et on ne peut plus d'actualité aujourd'hui, mais se montre également touchant dans la manière d'aborder les personnages. L'époque veut cela sas doute, car la sincérité confinant à la naïveté, ainsi que les décors quelque peu kitch n'entament pourtant rien du message d'amour envers la nature omniprésent tout au long de l'oeuvre. Le fait que les autres humains en dehors du personnage principal, soient tellement heureux de rentrer chez eux au point d'oublier totalement les forêts qu'ils ont pourtant entretenues, et d'être totalement indifférents à leur destruction, souligne également ce défaut rédhibitoire propre à l'être humain, de toujours oublier et pire, de répéter continuellement ses erreurs passées. Un petit bijou qui, bien que manquant d'un peu plus de noirceur, demeure toutefois intemporel.