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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 octobre 2009
Un petit film de "SF écolo" sous forme de huis-clos spatial qui raconte l'histoire d'hommes ayant été envoyés dans l'espace par leurs gouvernements respectifs, à bord d'immenses vaisseaux auxquels sont reliés des dômes abritant des forêts. En effet, la végétation a disparu de la Terre, et ces vaisseaux ainsi que les forêts reconstituées dans les dômes, symbolisent le dernier espoir de l'humanité. Mais un jour, les vaisseaux, pour le plus grand bonheur de l'équipage, sont appelés à rentrer sur Terre, et pour une raison inconnue, on leur demande de détruire les dômes et les forêts avec. Seulement l'un des astronautes ne l'entend pas de cette oreille, et le fait "bruyamment" savoir. Curieusement, et bien que ce film date d'il y a presque quarante ans (!), a plutôt bien vieilli, notamment grâce au message pro-environnemental véhiculé et on ne peut plus d'actualité aujourd'hui, mais se montre également touchant dans la manière d'aborder les personnages. L'époque veut cela sas doute, car la sincérité confinant à la naïveté, ainsi que les décors quelque peu kitch n'entament pourtant rien du message d'amour envers la nature omniprésent tout au long de l'oeuvre. Le fait que les autres humains en dehors du personnage principal, soient tellement heureux de rentrer chez eux au point d'oublier totalement les forêts qu'ils ont pourtant entretenues, et d'être totalement indifférents à leur destruction, souligne également ce défaut rédhibitoire propre à l'être humain, de toujours oublier et pire, de répéter continuellement ses erreurs passées. Un petit bijou qui, bien que manquant d'un peu plus de noirceur, demeure toutefois intemporel.
J'ai trouvé que le début était intéréssant et assez intriguant mais ensuite ça se gâte un peu , les scènes s'enchaînent avec maladresse et il y a une stagnation pas très pertinente ; Néanmoins après coup le propos est vraiment intelligent et même assez avant gardiste , ce serait vraiment une grossière erreur d'arrêter avant la fin parce-que seul le film entier a un intêret ; Au vu de certaines critiques que j'ai pu lire sur cette page certains devraient relire la définition du "nanar".. Silent Running est sans aucun doute trés particulier , sûrement un peu médiocre à certains niveaux , mais ce n'est certainement pas un "nanar"
Ce qui est bien dans les 70's, c'est que le cinéma de science-fiction avait toujours un message intéressant à faire passer (les blockbusters consensuels ne pourrissaient pas encore tout). Le credo de Silent Running, c'est l'écologie avec cette vision d'un futur où la nature n'existe plus sur Terre et dont les dernières parcelles entretenues à des fins scientifiques doivent être détruites pour cause de non-rentabilité financière. Evidemment, tout ressemblance avec une quelconque situation actuelle ne peut-être que fortuite... Cette odyssée spatiale est très agréable car sobre et finement traitée. On s'attache au personnages principal et à ses robots dont les programmes se révèlent paradoxalement plus humains que l'esprit des humains lui-même (vous me suivez ?). Plus que recommandable.
Bon film de science fiction à portée écologique,sujet peu à la mode à l'époque.Si les decors et l'interprétation ont un peu vieillies , les effets spéciaux restent convaincants (le réalisateur a conçu ceux de 2001 l'odyssée de l'espace ).En bref un agreable et intelligent divertissement
Un peu facile, même si le film revient sur l'actualité de 2008. Un p'tit visionnaire ce Douglas Trumbull pour l'histoire de la déforestation! En revanche, l'histoire de "dompter" des robots, ça m'semble peu original...
Un bon petit film SF de l'époque. Le message reste on ne peut plus d'actualité bien entendu mais c'est la manière dont il est amené qui fait mouche. On s'attache aux protagonistes pour etre finalement touché. Un robot bien programmé vaut peut etre mieux qu'un homme mal intentionné.
Premier film de l'un des maîtres des effets spéciaux, feu Douglas Trumbull. Totalement ancré dans son époque, ce plaidoyer écologique se laisse regarder avec affection. Précurseur du space opera de George Lucas, Silent Running dresse un portrait catastrophique d'une humanité débarrassée de toute affect. La Terre n'étant jamais montrée, nous en recevons des échos au travers de quelques personnages, et de la voix des contrôleurs de l'espace. Précurseur de Star Wars dans sa manière d'envisager le cinéma comme hors de la réalité, aux tonalités presque merveilleuses (à l'image de ces petits robots de bande dessinée aidant le fermier de l'espace), Silent Running est avant tout un film de son temps, emplie d'une mélancolie et d'une désillusion face à la progression d'un monde inverse aux désirs de contre culture de la jeune génération de l'époque. La musique laisse ainsi entendre la voix éplorée de Joan Baez, Bruce Dern joue sans difficulté le doux dingue s'alliant avec la nature contre l'Humain... Ce n'est pas une franche réussite, mais c'est mignon.
Un avenir prometteur...mais pas pour les plantes. Dans ce contexte, il est décidé de cultiver les derniers spécimens de plantes terrestres dans des serres orbitales autours de Saturne. Le travail incombe donc à quelques ingénieurs mais surtout au botaniste Freeman Lowell, un homme entièrement dévoué à la cause. Jusqu'au mobutisme quand il s'agira de sauver ses cultures de la destruction commanditée par la Terre. Dans la veine des films Space Opéra des années 70, ce film exploite un sujet rare qu'est l'écologie. L'énergie développée par Bruce Dern pour atteindre sa mission et sa relation avec les robots, peu esthétiques mais plus humains que ses créateurs, sont touchantes. Malgré de bonnes idées et une très bonne réalisation, la scénographie est lente, très intellectuelle, et les effets vieillissants. Toutefois, on ne gâche pas son plaisir devant cette production.
Premier des deux seuls films réalisés par Douglas Trumbull (rien moins que le maîtres des effets spéciaux de 2001 l'Odyssée de l'Espace et Rencontres du 3ème type), Silent Running est un film de science-fiction écologique avec un message on ne peut plus prémonitoire. Le récit se focalise sur la description de ce grand vaisseau abritant les dernières espèces végétales préservées du désastre écologique qui a touché la Terre. A l'opposé des récits de SF d'aventure qui fleuriront après Star Wars, voici une SF au rythme plus tranquille tout en étant porteuse d'un message fort, comme d'autres récits d'anticipation des années 70 (Soleil vert, l'Age de cristal). Bruce Dern, le père de l'actrice fétiche de David Lynch incarne la résistance face aux hommes qui ont renoncé à préserver la nature et qui ne s'effraient pas de sa disparition (toute résonance avec les comportements humains contemporains n'est pas fortuite). Film au tempo doux, rythmée par la voix de Joan Baez, qui manque un poil d'action néanmoins (se répétant un peu), mais qui se rachète par la présence trognonne des petits robots (préfigurant un certain Wall-E), seuls véritables compagnons du héros, plus sensibles que bien des humains. Au final, une SF poétique à la fois alarmante mais avec un message d'espoir.
Tres bon film , avant gardiste sur l'ecologie et tous les pb recent !! Tres bonne reflexion philosophique ! D'un coté les 'hommes' dans leurs betises qui detruisent la planete , la nature par leur insouciance , egoisme , betises ; de l'autre un homme 'different' preoccupé par leur pb de nature , d'environnement ,d'ecologie qui sera amené a utiliser les memes methodes utilisé par les destructeurs de la nature (meprisé par lui meme) pour sauver celle ci . Montre tte la complexité de l'homme , bonne reflexion je trouve ! Finalement peut importe les moyens , c'est la finalité qui compte ?! surtout qd on pense etre dans le vrai ?? De , beau petit clin d'oeil par rapport au droid ; il les programme pr etre humain (jouer au cartes , medecine , loisir ... etc) et en s'humanisant ils attrapes les meme vice que nous ! a savoir insouciance (mourrir par non respect de consigne de securité , triche au carte , desobeissance et mutinerie !) Belle reflexion je trouve ....