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TTNOUGAT
590 abonnés
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3,0
Publiée le 7 juillet 2018
Quel dommage que ce film de science fiction qui par son sujet original sort du lot habituel soit truffé d’anecdotes ou de détails inintéressants et lourds. Ils altèrent toutes les bonnes choses et font naitre l’ennui. La mise en scène est belle ainsi que la bande son dans laquelle Joan Baez se fait remarquer, les petits robots aux noms des neveux de Donald sont charmants mais Trumbull leur en demande trop. Bref, l’impression au final est mitigée malgré sa philosophie chargée d’espérance. Il n’en reste pas moins que 4 vies humaines auront été sacrifiées inutilement, pour un film se voulant écologique c’est difficile à admettre.
Ce que la vague écolo des années 70 a fait de pire. Le héros est une vraie tête à claques. Les robots qui l'accompagnent, ou plutôt "les boîtes de conserve sur pattes", sont pitoyables. Peut-être ont-ils inspiré la publicité SNCF dans laquelle on voit des machins gluants à deux pattes, vous voyez à quoi je fais référence ? Heureusement qu'il existe, à côté, "Jayce et les conquérants de la lumière", avec les monstroplantes qu'il faut dégommer. Les plantes sont nos ennemis, ne l'oublions pas....
A voir par curiosité pour le travail de Trumbull. Mais ça a mal vieilli et le scénario est plutôt enfantin et mal dégrossi. Une bonne performance pour Bruce Dern cependant et quelques bonnes idées.
2001 (vu de ‘72) : la Terre a disparu. De rares survivants dérivent dans l’espace à bord de vaisseaux en formes de sequoias. A leurs pointes, des sphères accueillent des vestiges du bio, forêt, champignons, fleurs et petites bestioles. Mais vient un jour où le vilain commandement ordonne de raser tout ça. C’est une curieuse fable SF flower power, où un écolo du prochain millénaire copine avec des culs-de-jatte métalliques et des arbres bicentenaires. On appuie fort sur les clichés nigauds, comme ces yeux doux d’un mignon lapin près d’exploser thermonucléairement. Pourtant, un certain charme suranné opère. A condition d’oublier l’avènement de Star wars l’année d’avant. Il vaut mieux ne pas y penser devant l’incommensurable naïveté de cet ensemble, qui plus est déjà grippé par ses truquages moisis. Devenu spécialiste en la matière, Douglas Trumbull n’était pourtant alors qu’un débutant. Comme à peu près toute l’équipe, du reste. Tant pis, ou tant mieux si plusieurs construiront par la suite quelques belles carrières. Ce produit de jeunesse est original, mais bien trop neurasthénique et suintant de bons sentiments pour vraiment convaincre.
Un étonnant film de science-fiction à mi-chemin entre "2001, odyssée de l'espace" pour ses superbes plans spatiaux et "Soleil vert" pour sa vision sombre de l'avenir humain. Quelques belles séquences et une intéressante prestation de Bruce Dern derrière un rythme excessivement lent, un discours simpliste et une mise en scène terriblement surannée. Très certainement culte mais personnellement je n'accroche pas.
SILENT RUNNING (1972): Un film mou, une B.O inexistante, un mauvais doublage, des effets spéciaux maquettes jouets, quelques petits Boom§ Boom! Des dialogues fadasses. Influencé par les critiques le sujet m'intéressait, mais traité avec un tel ennui que je me suis arrêté avant la fin. Hum! Hum! C'est un film des années 70, on pardonnera, mais ne perdez pas votre temps. Une très grosse déception.
Un véritable OVNI du cinéma, difficile à comparer à quoi que ce soit, même au sein du genre SF. Malheureusement, je suis passé complètement à côté. L'histoire m'a pas mal ennuyé. spoiler: Je suis très moyennement convaincu par l'idée de focaliser l'action sur le personnage le plus dangereux de l'équipe (c'est d'ailleurs regrettable que ce soit à travers ce personnage que le réalisateur cherche sans doute à exprimer ses convictions pro-environnementales). Le fait qu'il tue de manière très froide tous ses coéquipiers le rend très peu attachant, tout comme le fait de mettre en début de film son passage à la folie est dommage (alors que ça aurait pu être un parfait fil conducteur pour le film). Et d'ailleurs, une fois les crimes commis, le rythme ralentit. considérablement (toute la partie où Freeman Lowell entraîne les machines à s'occuper de la nature est peu intéressante) et le film devient assez plat.
En revanche, on peut noter un prestation très réussie de Bruce Dern, particulièrement bon en scientifique fou qui retrouve peu à peu sa raison et son humanité. Question effet spéciaux, forcé de reconnaître que le film fait son âge. C'est particulièrement le cas sur le design des robots. Ils ont un look assez peu crédible. Leurs pattes font très balourd et ça ressemble à des apirateurs qu'à des robots du futur. Les choix musicaux sont pour le moins originaux pour ne pas dire étrange. Le style musical des chansons du film est franchement ineffable (Rejoice in the Sun en particulier). Au final, je n'ai pas trop compris où le film veut aller dans son propos à l'égard de la nature car finalement le projet de protection du biodôme semble être condamné à l'échec dès le début (difficile de savoir du coup quelle est la morale du film). Clairement les films de science-fiction d'avant Star Wars n'avaient pas l'aura que George Lucas a su apporter au genre (on sent ici un film très pudique sans beaucoup de prétention si ce n'est que dans son propos pro-environnement, qui aujourd'hui paraît très consensuel, voire niais).
le film démarre bien, mais a la longue se limite a un type qui s'ennuie dans un grand vaisseau, le prétexte écolo ne sert qu'a livrer une caricature d'écolo bien pensant, ensuite bruce dern est bluffant, et le tout est bien réalisé...bon petit film. sans plus.
Déçu par ce petit film de science fiction qui partait pas mal mais qui finalement est franchement long pour ce qu'il raconte. Le tout a le cachet des anciens films de SF, mais il n'en a pas le panache, trop de longueur engorge ce petit film et plombe ce qui aurait pu être un excellent plaidoyer sur la protection de la nature.
"Silent Running" est un film d'anticipation de la SF des 70's. A part ça, pas grand chose à en tirer. C'est lent, plat, mal joué, très mal réalisé et des SFX au panthéon du kitsch. On sent le manque de budget. A sa sortie, c'était une série B passée inaperçue. En 2013, certains le voient comme un film culte. Pourquoi pas. Son message écolo en avance sur son temps, en dépit d'une vision américaine caricaturale, est louable. Mais soyons réalistes, hormis cet aspect "Silent Running" est spoiler: proche du nanar . Je n'irais toutefois pas mettre un pouce rouge aux posts qui ne vont pas dans le même sens que le mien. Le cinéma est, comme tout art, subjectif. On peut énumérer sans fin toutes les invraisemblances et des dialogues navrants de bout en long. Le summum du ridicule est atteint avec certaines scènes entre Lowell et les 2 drones qui ne ressemblent à rien. Pourquoi n'y a-t-il pas eu de femmes sur ce vaisseau ? Enfin bref, à part pour son charme désuet qui plaira aux amateurs à la fibre écolo, réac ou post hippie, "Silent Running" n'a aucun intérêt particulier.
C'est très amateur sur bien des plans, le film est parfois en roue libre totale, et je ne vais pas énumérer tout ce qui n'était pas à faire. Cela dit, le message véhiculé est plutôt sincère, bien que naïf et peu convaincant.
Film qui tourne en rond et qui a mal vieilli. Pour un film dit novateur, le film est loin du niveau des autres films de la même époque qui traite du même sujet (THX, la bataille des étoiles, les naufragés de l'espace et..., je ne parle même pas de la planète des singes ou autres 2001).
Ayant une crédibilité parfois... défaillante, Silent Running se laisse regarder par son coté avant-gardiste mais est quand même loin de valoir Nausicaä dans le même thème. Pas désagréable, mais pas crédible pour de la SF. Un film de SF new âge avec des décors en carton-pâte 100% recyclés.
Dans le futur, la végétation n'existe plus sur Terre, et est préservée dans d'immenses vaisseaux. Alors que leur destruction est ordonnée, un botaniste convaincu décide de préserver à tout prix cet univers. "Silent Running" est dans la veine des films d'anticipation des 70's, avec une thématique écologiste très poussée : la société est parfaite (plus de chômage, de pauvreté, etc.), mais la nature en a fait les frais. Faut-il conserver l'ordre social établi, ou revenir en arrière ? Le film propose ainsi des réflexions intéressantes, et un personnage principal nuancé, n'hésitant pas à protéger ses forêts mais éprouvant beaucoup de remords. Les décors sont par ailleurs assez réussis. Le problème de l'ensemble étant un sérieux manque de rythme passé la première moitié, et un message un peu lourd parfois. Intéressant néanmoins, et plutôt poétique.
Un petit film d'anticipation pas tout jeune et à la vu des robots je dois dire que j'ai craint le pire on va en reparler mais l'idée directrice reste toujours d'actualité. C'est justement en arrivant à donner subtilement de l'humanité à ses robots mal foutus (pas à la manière Lucas, hein!) que le réalisateur montre un certain talent et sauve un film dont le scénario pèche par un manque de rebondissements.