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Pascal
159 abonnés
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5,0
Publiée le 14 décembre 2021
Je suis en train de revisiter les films de la nouvelle vague du cinéma Britannique dont les principaux artisants furent Karel Reisz, Lindsay Anderson, Tony Ridchardson et john Schlesinger. Bien que Francois Truffaut critiqua vertement le cinéma Britannique " une contraction dans les termes" selon lui, ( accordons lui qu'il revint sur ces mots acides), je pense que Bertrand Tavernier et Claude Chabrol eurent mille fois raison sur ce point contre le réalisateur de " les 400 coups". Le cinéma Britannique de cette époque recelait de nombreuses petites ( cf films de Michael Powell) et les cinéastes de la nouvelle vague Britannique ont réalisé des œuvres exceptionnelles. Peut-être sous l'influence de Truffaut, le cinéma Britannique des années 50 et 60 n'a pas très bonne presse dans l'hexagone et il est difficile de voir ces films en salles. C'est une erreur et une grosse lacune. J'en veux encore une fois pour preuve ce "Darling" de 1963, de John Schlesinger qui atteint, selon moi , les sommets de l'art cinématographique. Je ne connaissais pas ce film, dont je n'avais même jusqu'alors jamais entendu parler et dont je dois reconnaître le caractère exceptionnel. En résumé, il s'agit d'un portrait d'une sorte de Mme Bovary de la fin du XXeme siècle. Au travers du portrait d'une jeune mannequin qui revient sur sa vie, ses rencontres, son ascension et son mal-être chronique, Schlesinger nous propose un portrait au vitriol, subtil et réaliste d'une femme particulièrement "gâtée " par la vie, mais autocentrée et creuse comme une branche d'arbre mort. Magnifiquement interprété par julie Christie ( actrice anglaise superbe et phare des années 60) et par Dirk Bogarde ( excellent comme toujours) et Lawrence Harvey notamment, le film est un ravissement esthétique. La réalisation est tout premier ordre ainsi que la photo. Malheureusement, les réalisateurs de la nouvelle vague Britannique n'eurent pas une fimographie quantitativement importante. Mais les premiers films de ces quatre réalisateurs sont presque tous des chefs-d'œuvre ( dont ce "Darling") et ne sont inférieurs en rien à ceux de la nouvelle vague Française, voire peut-être meme supérieurs. Les aficionados du cinéma du patrimoine ne les rateront pas et visionneront avec beaucoup de profit "Darling" de Schlesinger qui obtint au passage, trois Oscars.
Portrait d’une jeune femme en quête d’émancipation dans le swinging London des années 60. Une chronique de mœurs douce-amère au ton libertaire, portée par l’interprétation pleine de naturelle de la sublime Julie Christie qui reçut un Oscar pour ce rôle.
Je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser à ce film malgré des acteurs principaux excellents. Sans doute comme dit dans une autre critique à cause de son coté artificiel. Il y a aussi l'age et un développement brouillon.
Ce beau protrait de femme est hélas victime de se qu'il entendait dénoncer c'est à dire le côté superficiel de la vie. C'est d'autant plus dommage car le réalisateur John Schlesinger a su tirer le meilleur du potentiel des comédiens du film, en particulier de Julie Christie et de Dick Bogarde qui livrent des interprétations remarquables. Ces deux interprétations font que le film vaut quand même d'être vu.