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Outburst
123 abonnés
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0,5
Publiée le 25 février 2011
J'ai tenu 1h et..... j'ai décroché et me suis endormis. C'est long, long, long et long. Je n'y ai absolument pas trouvé d'intérêts, n'ai pas accroché au jeu d'acteur et trouvé l'histoire bien ennuyeuse.
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3,0
Publiée le 6 janvier 2023
Contre la guerre, Emir Kusturica signe une oeuvre à la fois riche et foutraque! Le cinèaste serbe montre ce que les hostilitès peuvent apporter à une histoire d'amour! il montre aussi comment la guerre en Bosnie nous rapproche de son rècit et que le passè est toujours prèsent quoi qu'on fasse! Bien entendu chez Kusturica, l'incident (un serbe tombe amoureux d'une otage musulmane qui sera èchangèe contre son fils) concerne avant tout la famille, l'homme, la sagesse, repris ici comme dans un bon film d'antan! Certes "La vie est un miracle" (2004) n'est pas aussi puissant que "Le temps des gitans" (1989) et "Underground" (1995), mais le film passe très vite avec un personnage central qui dècide de ne pas suivre le cours des choses! Ce qui nous vaut quelques scènes drôles et romantiques malgrè la gravitè de l'histoire! L'âne amoureux sur la voie ferrèe qui attend qu'un train lui passe dessus montre bien que nous sommes dans l'univers de Kusturica! C'est en quelque sorte le hèros de ce film original et dèpaysant...
Une fable aussi drôle qu'émouvante, pleine de situations cocasses et farfelues dans le plus style Kusturica, portée par d'excellents comédiens et accompagnée par une BO entraînante.
Je fais partie de ceux qui sont sortis de la salle dans la 1ère heure ...Cette hystérie cinématographique me donnait le tournis ...Je suis imperméable à ce genre de cinéma et me pose des questions sur les accros de Kusturica ... Ou prennent-ils leur plaisir ? Mystère...Mais nous sommes tous différents dans nos goûts, et heureusement pour Kusturica, il a un public dont je ne fais pas partie, (hélas pour moi peut-être).
Des petites histoires dans la grande, une histoire d’amour improbable avec en toile de fond la guerre en ex Yougoslavie. C’est du pur Kusturica, c’est enlevé, poétique avec une pointe d’amertume. C’est délirant, bordélique et plein de vie. Un peu moins bon dans l’ensemble selon moi que Chat noir Chat blanc qui l’avait précédé, mais plus romantique.
Ce film pue la fausse humilité. Fable humaniste à deux balles qui me rappelle l'humour grossier de Begnini dans "La vie est belle" (tiens ! les titres se ressemblent...). C'est assourdissant, mais pour être ennivré autant faudrait-il pouvoir se retrouver dans des personnages qui sont des sommets de carricature ! Alors, comment croire à cette histoire d'amour greffée à la va-vite sur fond de guerre rendue anecdotique ? Avant, je n'aimais pas ce cinéaste mais je ne savais pas encore pourquoi. Là, j'ai compris.
Bien décevant ce film. Kusturica commence à s'écrouler doucement mais surement , ce que confirmera son "promets moi", encore plus mauvais, et son film sur maradona .
J'aurai tant voulu mettre quatre étoiles à ce film, il les mériterait je pense, mais la première heure où ça pars un peu dans tout les sens, m'a un peu perdu, mais à partir du moment où le film commence à développer son histoire on ne peut plus lâcher l'intrigue. On veut savoir, on aimerait que le film continue. On veut connaître la suite. Un bon film, mais j'ai préféré Arizona Dream, et j'ai été un peu déçu.
Première partie : du pur Kusturica, sans surprise mais jubliatoire : la scène du début dans l'hôpital, le match de foot déjà culte, les lignes de coke qu'on sniffe sur des lignes de chemin de fer... Deuxième partie plus romantique, douce et mélancolique ; bref plus inattendu, et témoignant de la volonté de renouvellement du cinéaste. Tentative louable mais pour ma part je préfère voir du Kusturica pur jus pendant 2 heures !
Très sympathique, plutôt drole et assez belle dans son ensemble, l'oeuvre d'E.Kusturica met trop de temps à se mettre en route pour ne pas lasser à plusieurs reprises.
Energique, drôle, musicale (comme toujours) et vivant, voilà ce qui nous marque après avoir découvert La Vie est un miracle (2004), une sorte de fable sur la guerre des Balkans, tourné avec beaucoup d’humour, comme pour masquer un certain mal-être. Alors que la première partie du film est essentiellement tournée vers la comédie, la seconde partie est elle, orientée vers le drame et une très belle histoire d’amour avec le personnage principal. La mise en scène alternant, avec cette légère touche d’absurdité et cette fameuse B.O propre à Emir Kusturica, quasi présente tout au long du film. Drôle et festif à la fois, le cinéaste Serbe nous réjouit avec son film, c’est toujours un plaisir de découvrir ses oeuvres.
Film fleuve pour un torrent d'éloges critiques prévisibles comme chez tout auteur apprécié par la pseudo-intelligentsia et ayant mené à terme un projet un tant soi peu ambitieux. "La vie est un miracle" d'Emir Kusturica reçut donc il y a cinq ans quelques applaudissements calculés sur une croisette où se côtoient allègrement bobos conformistes et amateurs de bling-bling. Son récit commence comme une comédie survoltée peuplée de personnages tous plus drôles et atypiques les uns que les autres, évoluant dans un univers et une esthétique on ne peut plus colorée, décrivant finalement un espèce de cirque bruyant et imprévisible accompagné d'une musique entraînante bien qu'omniprésente. Une ambiance donc, agrémentée comme je le disais plus haut d'un humour réjouissant, faisant la part belle à des gags s'enchaînant à un rythme pour le moins élevé. On pourra cependant reprocher à Kusturica un peu de précipitation, notamment dans sa façon de manier la caméra, usant de mouvements trop brusques et nombreux parfois complètement inutiles. Ensuite nous est narrée une histoire d'amour : il est beau, elle est belle, ils n'ont rien en communs et c'est la guerre. Pourtant, ils sont faits l'un pour l'autre. Ah, que c'est mignon... Heureusement que ce vilain conflit tout moche n'a pas éteint les derniers sentiments humains, snif ! Sans faire une apologie du sang versé (évidemment), on aurait préféré un discours un petit peu plus travaillé qu'une vulgaire idylle tire-larmes manichéenne (normal). "La vie est un miracle" n'est jamais désagréable ; au contraire, ses deux heures trente passent relativement vite. N'empêche, on ne peut s'empêcher d'émettre de vifs regrets lorsque l'on se met à imaginer une oeuvre similaire plus posée dans son introduction et moins mièvre au cours de son développement. Qu'est-ce-que ça aurait pu donner les amis ! Avec un tel sens du visuel et d'aussi belles qualités de narration, le petit plaisir aurait vite pu se muer en grand cru autrement plus savoureux.