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Estonius
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1,5
Publiée le 20 juillet 2020
Gros budget et production internationale pour un résultat des plus décevants. Intrigue quasiment incompréhensible, confusion permanente, éclipses malheureuses, remplissage avec des vues d'automobiles roulant les villes. Ajoutons-y une direction d'acteurs très moyenne, Gabin fait du vieux Gabin, les autres ont l'air en service minimum à l'exception de Nadja Tiller et de Gert Frobe. Quant à Mireille Darc, elle n'avait pas encore rencontré Lautner et fait ici étonnamment pâle figure. Bref non seulement ce n'est pas terrible mais l'ennui n'est jamais loin même si le réalisateur tente de se rattraper à la fin, je dis bien tente, car cette scène devrait voir monter la tension, ce qui n'est même pas le cas.
« Du rififi à Paname » (1966) est le quatrième des six films que Jean Gabin tourna avec Denys De la Patellière. L’acteur de plus en plus alourdi commence à sérieusement accuser le poids des ans alors qu’il n’est âgé que de 61 ans. Alphonse Boudard écrit les dialogues de cette histoire qui fait de Jean Gabin, alias Paul Berger dit « Paulo les diams », un trafiquant d'or de dimension internationale dont la part de marché va être contestée par un rival italien passé sous la férule d’un gang américain. La guerre de territoire se déclenche alors que le FBI tente de profiter de l’aubaine pour démanteler le réseau mafieux américain qui compte à sa tête le parrain Binnagio interprété par George Raft qui souhaitait depuis longtemps donner la réplique à Gabin. Pour apprécier le film, le préambule indispensable est d’accepter ces règlements de compte menés par un cénacle de messieurs que l’on imagine plus sur un terrain golf ou mieux encore en train de jouer au rami au regard de leur peu de mobilité apparente. Jean Gabin qui détestait les cascades acceptera même pour l’occasion de distribuer l'une de ses célèbres gifles avant de donner une fois le coup de poing sans grande conviction. Tout ceci est bien sûr un peu paresseux même si certains dialogues ne manquent pas de sel. Marcel Bozzufi, Mireille Darc, Claudio Brook, Daniel Ceccaldi ou Najda Tiller bien plus alertes que les têtes d’affiches font ce qu’ils peuvent pour dynamiser l’ensemble mais malgré leurs efforts, la mayonnaise ne monte pas vraiment. Un film du plus grand acteur français qui n’est bien sûr pas à classer parmi ses meilleurs.
Un film à la croisée des chemins, encore marqué par la tradition du polar à la française, mais qui tente de singer maladroitement le thriller à l'américaine. Mais ce Rififi n'a ni le charme de films comme Touchez pas au grisbi, ni le rythme et l'efficacité de ceux produits outre-Atlantique. Son seul intérêt est de constituer un document sur les clichés de cette époque charnière. Gabin est la caricature de lui-même et le numéro de Mireille Darc frise le ridicule. On s'étonne aussi de la médiocrité des dialogues d'Alphonse Boudard, très côté à l'époque. Sans parler du scénario insipide. Bref, du rang de divertissement grand public, Du rififi à Paname est passé à celui de curiosité...
Un bon polar à l'ancienne comme Gabin avait alors l'habitude d'en offrir à ses fans. De bonnes répliques, de bons acteurs, un scénario certes lambda, une réalisation fonctionnelle sans éclat, mais bien troussée quand même, un film honnête, pas transcendant, pas honteux pour un sou. A voir au moins une fois.
Ce n'est pas le meilleur film de Gabin c'est sûr. Le scénario est un peu faible et Gabin n'est pas au meilleur de sa forme je trouve. C'est un petit polar très typé années 60. Ce n'est pas déplaisant et le casting est solide mais cela reste un peu faible dans l'ensemble.
Contrairement à pas mal des productions françaises similaires de l'époque, on ne verse pas dans l'action mâtinée de comique, ou dans la grandiloquence un tantinet mélancolique. Il y a au contraire un vrai fond de brutalité dans ce Rififi à Paname, tant des dialogues que de la mise en scène, avec un casting au poil et une intrigue touffue mais correctement menée. Le résultat est divertissant et agréable, même s'il ne s'agit pas de la composition la plus inoubliable de Gabin, ni d'ailleurs du film le plus emblématique de son réalisateur.
Du rififi dans la pègre, sous la surveillance de la police française et de l'ambassade américaine. D'après une série noire d'Auguste le Breton et avec des dialogues d'Alphonse Boudard qui ressemblent à s'y méprendre à du Michel Audiard, Denys de la Patellière met en scène des gangsters tout à fait sérieux -le film n'est pas une parodie, en dépit de quelques formulations amusantes- dans une histoire de trafics internationaux et de rivalités meurtrières. A condition de ne rien attendre de sophistiqué dans l'écriture ou dans la réalisation, à condition de ne pas chercher la petite bête ou quoique ce soit de singulier, on peut trouver le récit assez efficace et pas trop ennuyeux. Le casting international n'est pas fait pour rendre le polar homogène, mais il est vrai qu'il est une composante nécessaire de l'intrigue. L'ancien spécialiste du gangster américain, George Raft, vient y faire une courte pige. Dans le rôle de Paulo les diams, Jean Gabin, patron de cabaret mais surtout truand, joue les durs et les caïds. L'originalité de son personnage, en définitive, est d'être un criminel que les auteurs ne cherchent pas à rendre sympathique, contrairement à d'autres emplois similaires où Gabin jouent les gangsters avec du coeur ou de la "morale".
Excellent film. Comme toujours Jean Gabin est magistral, de plus les dialogues d'Alphonse Boudard sont savoureux. On a même droit de voir Monsieur Nanar, Philippe Clair dans le rôle du blessé, et plein de second couteau très connu...des plaisirs qui ne se refusent pas !
Gabin dans toute sa splendeur. Le cinéma français de cette époque avec des mecs comme Ventura, Bernard Blier, ici Gabin, reste indétronable. à voir et revoir
Revu ce Dimanche soir sur la 8. Pas vraiment le meilleur film de Gabin, pourtant on retrouve des acteurs comme Marcel Bozzuffi, Gert Fröbe ou Claude Brasseur et Daniel Ceccaldi Ce film de Denys de la Patelière, sorti dans les années 60, n'est plus dans le coup comparé aux truands actuels. C'est le cinéma de Papa