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Un visiteur
3,0
Publiée le 16 mars 2015
un film d'horreur sans scène d'horreur, des effets spéciaux réduits à presque rien, une lenteur assumée ...Peter Weir nous livre une œuvre dont le traitement minimaliste confinant à l'hermétisme et la mise en scène réussie tant sur le plan de la photographie que du son permettent de nous baigner dans une ambiance prégnante et inquiétante tout au long du film . Réalisé il y a près de trente ans, ce film est aussi dans l'air du temps puisqu'il est en résonance avec les préoccupations actuelles liées à l'effet de serre ( dérèglement du climat,montée des eaux ...) Qu'est ce qui fait que je n'adhère pas totalement au film ? tout d'abord un interprète beaucoup trop lisse pour nous faire croire à ses tourments (richard Chamberlain avec son physique de jeune premier romantique) et une vision un peu bateau et rebattue qui ferait des indigènes les détenteurs des clés permettant d'expliquer l'univers et sa fin ( à l'image de la vision apocalyptique des mayas) opposé à l'homme moderne qui serait trop éloigné de la nature pour appréhender la vérité . ( ça rappelle un peu trop toute cette littérature ésotérique qui annonçait la fin du monde en 2012 )
Avant de partir réaliser ses films aux USA (« Witness », « Le cercle des poètes disparus », « The Truman Show », « Master and Commander »…), l’australien Peter Weir a commencé sa carrière dans son pays d’origine en signant, entre autres, « La dernière vague ». Il y a une trentaine d’années, ce thriller fantastique m’avait profondément ennuyé. Je viens de le revoir à l’occasion de sa rediffusion sur la chaîne Arte. La qualité de l’interprétation (Richard Chamberlain, acteur aujourd’hui oublié, entouré de vrais aborigènes d’Australie), l’originalité du scénario spoiler: (meurtre sur fond de rêves prémonitoires et de légendes locales annonciatrices d’apocalypse), les phénomènes météorologiques inquiétants (orage sous un ciel bleu, grêlons énormes en plein désert, pluie noire…), les sons gutturaux signes avant-coureurs de magie aborigène et les visions (comme celle de l’avocat dans sa voiture, l’eau débordant de son autoradio, qui voit les habitants de la ville de Sydney submergés par l’élément liquide) ne suffisent pas à faire oublier l’absence totale de rythme et les dialogues insipides (problème de doublage ?). Le résultat est soporifique au possible.
Peter Weir clôture sa trilogie du rêve avec "La Dernière Vague" et exploite son thème de façon frontale cette fois. En effet, un père de famille réalise qu'il fait des rêves prémonitoires en devenant l'avocat d'un groupe d'aborigènes accusé de meurtre. Ce film n'est ni plus ni moins qu'un voyage mystique et initiatique. Découverte de la personnalité, acceptation de ses origines... Le réalisateur avec la même réalisation laconique que c'est deux précédents films donne trop (ou peu ?) d'éléments pour comprendre l'intégralité de la substance de son oeuvre...
Il ne faut pas aller chercher bien loin où le réalisateur Jeff Nichols a été piquer l'idée de "Take Shelter" (film qui m'avait pas emballé des masses au passage !!!) sauf qu'ici on est en Australie. Ce Peter Weir, période australienne donc, a une très bonne réputation mais je dois dire que pour ma part je suis plutôt mitigé. Il y a d'excellentes choses comme l'introduction dans l'école qui parvient à poser sans mal un climat angoissant, qui se diluera hélas par la suite, ou le message sous-jacent qu'en dépit de plusieurs siècles de colonisation la culture aborigène est toujours présente même en plein Sidney ; mais malgré cela difficile de se laisser prendre par ce film aux nombreux temps morts et autres longueurs sans parler d'un scénario qui se répète souvent. Pour tout dire, j'ai ressenti une grosse pointe de déception à la vision de ce qui est pourtant considéré comme une des meilleures œuvres de son réalisateur.
Peter Weir est surtout connu pour ses films américains, mais il serait dommage d'oublier qu'en Australie il avait auparavant réalisé, entre autres, "La dernière vague". Ce film très singulier raconte comment un type tout à fait ordinaire se retrouve au centre d'une histoire d'apocalypse alors qu'il essaie de défendre des aborigènes coupables d'un meurtre. Le début donne le ton, avec ses images très étonnantes: un déluge de grêlons éclate en Australie centrale, Sydney est noyée sous la pluie. Mais ce n'est que par la suite que le film se déploie vraiment: le monde de l'irréel gangrène celui du réel, la réalité et les cauchemars se confondent, le doute et la folie s'installent. Au fur et à mesure que le personnage de Richard Chamberlain (excellent) bascule, l'ambiance devient de plus en plus inquiétante, de plus en plus palpable. C'est une œuvre assez fascinante, pleine de suspense et de mystère, souvent déroutante, mais qui ne tombe jamais dans un mysticisme expérimental désagréable ou poussif. Il suffit de se laisser bercer par cet étrange conte fantastique pour l'apprécier. Et la mise en scène est très bonne, Weir trouve toujours la bonne chose à filmer, en intérieur aussi bien que dans les rues ou même les égouts. C'est fort.
Malgré une mise en scène intelligente, une oeuvre qui reste complexe, mystérieuse, difficile d'accès. Le final m'est opaque. Dommage car les acteurs sont très bons, David Gulpilil en tête. Bilan ambigu.
La Dernière Vague a des airs de ressemblance avec Take Shelter ou plutôt le contraire c'est surtout flagrant sur la fin quasiment identique. Si comme pour Take Shelter le rythme de La Dernière Vague est un peu lent par contre le film Peter Weir est plus mystérieux et cette histoire de fin du monde nous intrigue vraiment d'ailleurs la dernière scène nous laisse sur un doute. Richard Chamberlain trouve ici un excellent rôle et on sympathise facilement avec son personnage, on suit avec une certaine passion et inquiétude cet homme qui tente de comprendre le drôle de climat qui plane autour de lui depuis qu'il s'est occupé d'une affaire mêlant des Aborigènes. Avec peu de moyens et d'effets Peter Weir nous offre un film fantastique à ne pas négliger.
Une enquête policière au sein d'un milieu ésotérique arborigène sur fond d'ambiance apocalyptique. Un cocktail intéressant mais dont l'intérêt diminue progressivement faute d'un réel suspens. Bref, pas de quoi faire des vagues...
Avant de connaître les succès (mérités) qu'on lui connaît, Peter Weir a réalisé ce film à l'atmosphère envoûtante, bercé par une ambiance apocalyptique et de mythes aborigènes. Dommage qu'on ne comprenne pas grand chose mais on se laisse tout de même porter. Richard Chamberlain est très bon.
Peter Weir (The Truman Show - 1998) nous avait habitué à mieux, notamment avec le très particulier Les Voitures qui ont mangé Paris (1974). Cette fois-ci, l’intrigue se déroule toujours en Australie mais a pour référence principale, les aborigènes Australiens. Oscillant entre le thriller et le fantastique, La Dernière Vague (1977) à pris un sacré coup de vieux et s’avère aujourd’hui difficilement passionnant. En cause, une mise en scène amorphe et où les dialogues interminables s’enchaînent du début à la fin. Une œuvre particulièrement étrange, dérangeante et hélas, peu captivante pour y créer un quelconque intérêt.
C'est plutôt longuet, sans grande envergure, ponctué de phénomènes étranges répétitifs, avec un début déconnecté du récit. Intéressant pour la relation de ces aborigènes à une justice australienne inadaptée à leur monde, pour l'ambiance musicale et le regard de Richard Chamberlain; cependant ça ne suffit pas et Chamberlain, plus jeune, fait trop gay pour être crédible comme époux. L'immersion du Temps du Rêve (traduit par Age d'Or) a un impact faiblard, les effets étranges sont mal rendus.