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Critik D
152 abonnés
1 103 critiques
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5,0
Publiée le 2 décembre 2014
Que dire ! Les mots me manquent ! Et pourtant j'ai tellement de choses à vous dire notamment pour vous convaincre de voir ce film. J'ai découvert Tony Gatlif avec son film "Liberté" sortie en 2010. C'est donc avec intérêt que j'ai coché quelques uns de ses films en apprenant la rétrospective de sa filmographie lors du festival. Seulement après "les Princes" visionné la veille, j'ai bouleversé tout mon programme. C'est donc avec bonheur que je me rends à la séance de "Swing" toujours en présence de Tony Gatlif qui nous régale d'anecdotes notamment une mémorable sur la scène de la pêche à la truite. Il me paraît tellement plus humain et accessible, comme ses films qui renferment autant de message que l'on veut en interpréter. Swing est une sorte de balade sur fond de jazz manouche, d'amitié entre deux cultures différents et nous montre une fois de plus que les enfants sont beaucoup moins cons que les adultes (même s'ils sont difficile à diriger comme nous l'explique le réalisateur). Les musiques sont superbes, restent en tête et ne peuvent que faire écho à ma prendre enfance et mon plaisir d'entendre du Jazz manouche. Une séance remplie d'enfants qui vivent le film en tapant du pied et dansant (je ne suis pas en reste). Mais Tony Gatlif a le génie de faire rencontrer différentes cultures au travers de la musique entre jazz, musique tsigane et musique orientale. Avec de très beau son et de belles paroles. On ne peut que sortir de ce film avec des tas de musiques en têtes, on a d'ailleurs du mal à en sortir (d'autant plus que Swing est la musique de la bande annonce du festival). L'histoire, il est vrai que j'en parle peu mais est très jolie, agréable et touchante. Mélangeant les cultures Tsiganes et sédentaires, leur rites et leur coutumes. Et cet amour naissant, le tout premier entre Max et Swing. Je ne peux en dire plus, sinon je vais vous induire ma propre analyse et représentation du film. Mais il est certain que pour une première approche des films de Tony Gatlif, ce film est parfait ! Comme beaucoup de réalisateur, il nous dit qu'il changerait beaucoup de choses mais c'est un des films qui passent le mieux son message. La réalisation est superbe, je me suis vraiment retrouver dans cette culture tsigane, je me suis revue avec mes jeunes que j'accompagnais et nos échanges entre nos deux cultures. Films très réussi pour ma part que je vous conseil et n'hésite pas à écouter la bande original qui est en libre accès sur internet. Et je suis certaine que comme moi vous serez conquis.
Film sur la culture tsigane vu à travers le regard d'un jeune garçon étranger à ce milieu fermé, Swing est une comédie magnétique dans laquelle le jazz manouche pénètre l'âme d'un spectateur envoûté.
Venez donc rencontrer le jeune Max, une douzaine d’années. Il rêve d’apprendre la guitare manouche, à la Django. Ni une ni deux, il se dirige vers le campement de tziganes du coin et achète sa première guitare et fait la connaissance de Miraldo, virtuose qui vivote dans sa caravane. Ils vont faire un deal, l’un enseignera la guitare tandis que l’autre regèlera comme il pourra les tracasseries administratives qui nécessitent de savoir lire et écrire. C’est en même temps que Max que l’on découvre une société parallèle faite de musique, de galère et d’héritage pudique. Le film pose aussi la question de la terre. Celle qu’on habite, celle qu’on possède. Il interroge le patrimoine des gitans. On y apprend qu’il est coutume de brûler tout ce qui a appartenu au défunt. On comprend aussi que chez les gitans, on ne parle pas des morts. Et que l’on n’écrit pas. Et tout à coup, cette question surgit : que transmet-on quand on est gitan ? Quel est le legs, l’héritage ? Vertige. Ça remet en question tout ce que la société sédentaire appelle mémoire et tout ce sur quoi elle repose. De sa conscience collective à sa construction politique. Et par touche, Gatlif nous répond que tout est dans le cœur. Ainsi voit-on Miraldo montrer au petit Max comment se soigner avec les plantes, comment écouter la musique ou comment elle est un pont entre les cultures. Un réflexion simple et pourtant bouleversante. Quant à l’accompagnement musical du film, c’est un bijou.
Un bel hommage à la musique manouche. La qualité de l'atmosphère musicale permet d'oublier la légèreté du scénario, les quelques dialogues inaudibles ou encore la médiocre qualité des images. Le côté dépaysant des personnages s'avère lui aussi fort plaisant. Swing et la vieille à moustache remportent haut la main la palme de l'étrangeté. Grâce à eux, le film n'a rien à envier au "Seigneur des anneaux" et son cortège de hobbits ou de trolls. La question des persécutions nazie est évoquée du bout des lèvres ce qui est assez frustrant. Le dénouement, assez abrupt, en décevra plus d'un tant il donne l'impression d'une copie inachevée. Au final, "Le temps des gitans" reste donc La référence en la matière.
C'est d'une simplicité confondante, mais quel bonheur que ce SWING, à mes yeux un des grands crus de Tony Gatlif. L'amour de la musique emporte tout, les préjugés, les différences, les religions... On y voit un gitan donner des cours de guitare à un gadjo blondinet, un arabe jouer aux côtés d'un juif, des jeunes filles blanches chantant en arabe une chanson sur l'amour et la tolérance, accompagnées par des guitares manouches. On ressort de ce film tout guilleret, empli d'un fort sentiment de fraternité et le cœur débordant de notes de musique.
Swing est un film parlent de la musique manouche. Le film possède juste quelques scènes sympas mais sans plus. En effet le film est ennuyeux, l'histoire est inintéressante, on a l'impression que le film se répète et que certains passages sont bâclés. En gros Swing est un mauvais film de musiques manouche.
Tony Gatlif s'est, film après film, taillé une belle petite réputation chez les indépendants du cinéma Français sans jamais vraiment se détourner de ses thèmes de prédilection. Aussi, afin de ne pas sombrer dans la redondance, il a trouvé divers moyens de les traiter. "Swing" réalisé en 2002 nous parle de cette façon des voyageurs et de leurs coutumes en les approchant par l'intermédiaire de leur culture musicale. C'est cette idée de plongée dans le monde manouche à travers guitares et violons qui maintiendra à flots une oeuvre bancale mais ô combien plaisante. J'avoue être assez admiratif et réceptif à cette autre vision du jazz, délaissant les cuivres au profit d'instruments tsiganes, peut-être moins accessible au grand public sous cette tournure mais tout aussi riche musicalement et en outre très dansante. Je ne pouvais par conséquent que me laisser porter par des envolées lyriques fascinantes, par quelques instants de grâce captés sur le vif par un cinéaste relativement inspiré. En parallèle, Gatlif expose avec passion les coutumes gitanes, enchaîne quelques anecdotes et situations croustillantes, laisse de côté la caricature et les déjà-dits pour une description qui sent le vécu. Il ajoute à tout cela un passage sur la déportation des nomades au cours de la Seconde Guerre Mondiale raconté brièvement mais sincèrement par une rescapée. Touchant, "Swing" est également un joli portrait de l'enfance. Cependant, il ne laisse pas une impression impérissable du fait premièrement de l'absence d'un scénario véritablement construit qui permet de temps à autres des séquences inattendues mais ne rend pas consistante une oeuvre tournant parfois à vide. Les bons sentiments se suivent quant à eux un peu naïvement et l'on regrette également des personnages pas franchement fouillés. Cependant, ce beau message de tolérance a le mérite de ne pas tomber dans le manichéisme, laissant une bonne impression pour avoir su mettre en relief toutes ses qualités et notamment musicales.
Dans `Swing ', Tony Gatlif donne un aperçu agréable de la culture tzigane. L'action, le scénario et l'intrigue sont minimes et le film sert de prétexte pour montrer les performances instrumentales et l'importance de la musique dans le mode de vie des manouches. Les jeunes "acteurs" font un travail correct et la jeune "Swing" représente bien le style "gitan". Gatlif donne la réplique à l'un des plus grands maîtres du style, Tchavolo Schmitt, ce qui n'est pas pour me déplaire. A voir, ça change, mais ne vous attendez pas à de grands dialogues ou de grandes prestations d'acteurs. Dans ce film, la plupart de ceux-ci sont des amateurs.
Emouvante et tendre histoire musicale à déguster sans modération. De plus, les images nous enchantent par leur beauté. Une nouvelle réussite pour Tony Gatlif...
et il faut que ce soit les Manouches qui nous remettent si magnifiquement à l'esprit ce que sont les Grands Sentiments et la Poésie ! la simplicité , la beauté , la pureté ( l'indescriptible lueur dans son regard à elle et leurs rires à tous deux ! ) au délà de l' Amour . Amour des gens et de la nature . Tony Gatlif oublie la violence et nous livre son oeuvre la plus poétique . Inestimable .
Une ambiance musicale magique pour les fans de musique manouche, l'ensemble des morceaux on était enregistré en acoustique, un régal pour les oreilles . On pourrait parfois presque couper l'image pour ne garder que le son, tant les morceaux sont agréable à attendre. Un film sur la musique et le monde manouche qui, à mon gout, est trop a-politisé, en gardant le point de vu simple d'un enfant il finit par rester observateur de ce monde au lieu de nous le présenter pleinement de plus, le scénario est très ( trop?) classique.
Tony Gatlif poursuit l'exploration de ses thèmes favoris, l'enfance, l'amitié, la culture manouche et sa musique dans un film sans beaucoup de profondeur mais d'une grande fraicheur.
Très beau film. Innocence, et authenticité des jeunes acteurs, et des autres aussi d'ailleurs... Etant fan de musique tzigane, et jazz manouche j'ai pris un grand plaisir à regarder ce film.