"Après la guerre" est sympathique, plein de bonnes intentions et d'humanité.
Mais hélas tout est trop mal fait. Les textes sonnent faux, tout est très mal joué, adultes comme enfants, il n'y a que le chien qui est crédible. Même la réalisation est poussive. Ce n'est pas facile de diriger des enfants mais là c'est vraiment raté. Dans la scène sur le pont, le gamin le plus important de la scène ne sait pas ce qu'il doit faire alors il regarde la caméra. Comment cette scène a t'elle pu ne pas être rejouée ? Tout fait amateur. Alors, c'est dommage, impossible de rentrer dans l'histoire quand on ne croit pas aux personnages et à leurs émotions
Fort du succès du "Grand chemin", Jean-Loup Hubert récidive avec une histoire de la campagne et de l'enfance, alimentée par un passéisme charmant et la candeur de ses jeunes héros, sur fond de guerre finissante. Hubert mérite, et sans doute revendique, le titre de conteur tant son sujet, à l'opposé de la chronique réaliste, se fait un devoir d'en appeler aux grands sentiments et aux images convenues de la France d'un autre temps, celle du début des années 40 en l'occurence. De sorte que les personnages n'ont nul besoin d'être réalistes ou profonds, et ne le sont pas d'ailleurs. Même le dénouement, spoiler: pourtant particulièrement tragique , n'apparait pas comme un aboutissement qui nous ramènerait à la réalité de la guerre mais plutôt comme la conclusion, un peu artificielle, d'une aventure romanesque, d'une aventure initiatique en forme de terrible souvenir d'enfance.
L'histoire est celle de deux enfants traversant, démunis, la campagne française ensoleillée pour rejoindre Lyon où se trouve leur mère spoiler: (tout au moins la mère de l'un d'eux, l'autre n'étant sûr de rien: un élément dramatique un peu creux). Leur cheminement est fait de péripéties parfois cocasses et de rencontres parmi lesquelles celle d'un déserteur allemand (Bohringer) spoiler: et d'autant plus sympathique et moins "allemand" qu'il est alsacien . Autour de la relation surréaliste et attendrissante entre le soldat de la Wechmacht et les deux petits français, le réalisateur construit une comédie dramatique sympathique mais superficielle.
« Après la guerre » de Jean-Loup Hubert (2005) qui a pourtant réalisé l’excellent film « Le grand chemin » en 1987, est très décevant malgré la présence de Richard Bohringer qui – je pense – n’a pas dû lire tout le scénario ! Un Alsacien engagé bien sûr dans l’armée allemande va déserter mais au moment de la débâcle il est fait prisonnier par 2 enfants (ceux du réalisateur) dont l’un est curieusement toujours habillé en fillette. Notre trio de s’éloigner du front … et le film de se terminer sur une scène qui - pour ma part - est un bien triste hommage aux personnes assassinées à Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 !
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3,5
Publiée le 17 mai 2020
"Après la guerre" où l'itinèraire d'un soldat allemand dèserteur et de deux enfants sur les chemins de France! Après "Le grand chemin" qui a connu un très joli succès public et critique, Jean-Loup Hubert signe de nouveau une rèussite! Emotions sous la Libèration avec un Richard Bohringer qui ouvre son coeur à deux « morveux » en culottes courtes! Bohringer est entrè dans la peau de ce soldat allemand pour lequel il n'ètait apparemment pas fait, avec le naturel et la tendresse qu'on lui connait! Les frères Hubert lui rendent merveilleusement la rèplique dont Antoine qui est en quelque sorte l'âme du film! Tandis que l'immense Knieper compose ici l'une de ses plus belles partitions! Une oeuvre humaniste et touchante avec un trio d'acteurs en cavale qui survole tous les clichès! A l'image que l'on a en voyant l'excellente affiche du film vienne s'en superposer une autre aussi belle : Antoine et Julien en train de pousser un Bohnringer à l'agonie dans un landau...
Ce quatrième film de Jean-Loup Hubert en tant que réalisateur aborde un thème important, celui de la guerre (ici la deuxième) à travers les yeux de deux enfants. Ces derniers auront tôt fait, malgré quelques scènes où ils riront de bon cœur, de se rendre compte de l’horreur des conflits mondiaux engendrés par les hommes. C’est touchant, parfois cocasse, mais tellement réaliste que ce long-métrage devrait être montré à toutes nos chères têtes blondes pour que l’on ne connaisse plus jamais ça !
Un film magnifique... Un mélange de poésie, d'histoire et de drames, faits du passé qui revisiter cinématographiquement nous permettent de ne pas oublier ce qu'il s'est produit autrefois. Un de ces films cultes qu'il faut avoir vu avant de mourir.
Drôle , touchant et surtout poignant ! Un magnifique film sur les heures sombres du pays avec un Richard.B tout simplement MAGISTRAL ! La B.O magnifique à elle seule en dit long sur le film, on ne peut pas le revoir trop souvent car c'est très dramatique, mais il ne faut pas l'oublier.
Vu sur TV5 Monde dernièrement.j'ai adoré le jeu des comédiens ou l'humour est tjs présent même dans le drame. Sauf à la fin bien sûr ou Le drame devient plus fort que tout. Borhinger immense comme les enfants.
Fort du succès remportè par "Le grand chemin", Jean Loup Hubert poursuit son exploration de l'enfance et de ses émois ! Fidèle à l'èquipe de ce prècèdent film, il réunit de nouveau son fils Antoine et Richard Bohringer, rejoins par son deuxième fils Julien. "Après la guerre" ne se veut pas un film réaliste, c'est une parabole, un conte philosophique ècrit à l'intention de tous les enfants, et plus particulièrement aux deux fils du rèalisateur! A travers l'errance de deux gamins fugueurs à l'heure de la dèbâcle, Hubert livre une réflexion sur la cruelle absurditè de la guerre et joue la carte de l'èmotion pour donner une leçon d'humanisme! Ici, l'univers ludique des enfants se heurtent tragiquement à celui des adultes! ils volent pour manger, se dèguisent pour èchapper aux gendarmes et gagnent lentement l'amitiè d'un dèserteur allemand! Dans les rôles principaux, Antoine et Julien Hubert se laissent guider avec naturel par leur père! Sèduit par le rôle du soldat bourru gagnè par l'instinct paternel, Richard Bohringer livre une composition toute d'amertume et de tendresse! L'histoire est originale, le ton est juste, les images impeccable, la musique est belle et les deux acteurs en culottes courtes sont prodigieux face au grand Bohringer! Bon film :)
Tout à fait dans la lignée du "Grand chemin". Hubert choisit une période difficile pour mettre à jour les sentiments d'un adulte solitaire et bourru qui va se retrouver aimant et attentionné pour ces enfants qui jouent naïvement sans penser au mal. Assez émouvant
Fort du succès remportè par "Le grand chemin", Jean Loup Hubert poursuit son exploration de l'enfance et de ses èmois! Fidèle à l'èquipe de ce prècèdent film, il rèunit de nouveau son fils Antoine et Richard Bohringer, rejoins par son deuxième fils Julien. "Après la guerre" ne se veut pas un film réaliste, c'est une parabole, un conte philosophique ècrit à l'intention de tous les enfants, et plus particulièrement aux deux fils du rèalisateur! A travers l'errance de deux gamins fugueurs à l'heure de la dèbâcle, Hubert livre une rèflexion sur la cruelle absurditè de la guerre et joue la carte de l'èmotion pour donner une leçon d'humanisme! Ici, l'univers ludique des enfants se heurtent tragiquement à celui des adultes! ils volent pour manger, se dèguisent pour èchapper aux gendarmes et gagnent lentement l'amitiè d'un dèserteur allemand! Dans les rôles principaux, Antoine et Julien Hubert se laissent guider avec naturel par leur père! Sèduit par le rôle du soldat bourru gagnè par l'instinct paternel, Richard Bohringer livre une composition toute d'amertume et de tendresse! L'histoire est originale, le ton est juste, les images impeccable, la musique est belle et les deux acteurs en culottes courtes sont prodigieux face au grand Bohringer! Une vraie bouffèe d'émotion...