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NeoLain
4 955 abonnés
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2,5
Publiée le 13 mai 2013
Le réalisateur des Sept Mercenaires dirige pour ce film, Rock Hudson, Ernest Borgnine et Patrick McGoohan excusez du peu. L'histoire est celle d'un sous marin qui doit se rendre sur une station polaire nommée Zebra, afin de lui porter secours. Derrière cette mission, se cache un secret, un objet convoité par pas mal de pays. Un thriller contenant des prestations consistantes, des scènes d'intérieur pour le sous marin bien maintenu jusqu'à l'arrivé du point prévu. Par contre, la dernière quinzaine de minutes gèle la qualité du scénario et laisse à désiré. Après, Destination Zebra, station polaire se regarde sans déplaisir.
"Ice Station Zebra" est un film d'espionnage à l'ancienne, au rythme très lent (la même histoire aurait sans doute été tournée sur 90 minutes dans les années 2000), et à la mise en scène assez froide. Néanmoins, l'ambiance est plutôt prenante, grâce notamment aux décors très réussis (le sous-marin et la base polaire), et le film évite l'anticommunisme primaire. Par ailleurs, Patrick McGoohan est très à l'aise dans son rôle d'espion cynique, face à un Ernest Borgnine convaincant en russe trop loquace pour être fiable. Une curiosité.
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3,0
Publiée le 27 avril 2013
Sabotage, pèripèties en tous genres, sous-marin nuclèaire, froid polaire...Dans le très honorable "Ice Station Zebra" de John Sturges, sur un scènario d'Allistair MacLean, Russes et Amèricains ètaient proches de s'affronter, pour rècupèrer une capsule spatiale retombèe sur la banquise polaire! Une banquise polaire qui ressemble plus à un dècor hollywoodien qu'à autre chose! Mais bon il y a dans cette "destination" le charme d'une èpoque qui donne le prix à ce film d'aventures divertissant même s'il n'a jamais gagnè une grande popularitè en 1968! En tête de cette riche distribution, Rock Hudson nous fait croire à son personnage et Ernest Borgnine n'a pas besoin de forcer son talent pour jouer les traites de service! Patrick McGoohan et Jim Brown complètent le tout! Photographie (en Super Panavision 70), cadrages, dècors, interprètation sont à l'unisson pour passer un bon moment...
Si ce film de sous marins et d'espionnage à beaucoup vieillit en terme de décors et de rythme il garde malgré tout ce charme suranné du cinéma hollywoodien à grand spectacle des années 60 ! Un divertissement honorable, par le réalisateur des "7 mercenaires" et de "La grande évasion", servi par un casting solide de "gueule" du cinéma d'action !!! A noter que le DVD du film est présenté sous la forme originale de projection de l'époque, avec ouverture, entracte et clôture du programme...nostalgie, nostalgie !
Destination Zebra, station polaire est plutôt un bon film dont le seul véritable défaut est sa longueur un peu excessif qui ne se justifie pas réellement. Bien mené Sturges est entouré d'un excellent casting qui donne du sel à ce mélange de film d'espionnage et d'aventures, on peut regretter un manque de péripéties mais la partie sous-marin (durant une bonne heure) est assez entraînante puis nos protagonistes arrivent enfin dans la station polaire agréablement reconstituée en studio donc un peu vieillot mais l'aspect garde un certain charme suranné fort appréciable. Comme je l'ai déjà dis ce film est un peu long par sa durée, pas de réels moments ennuyeux mais juste l'impression que cette intrigue aurait pu être tournée en moins de 2 heures au lieu de les dépasser. Le final est certainement le clou du film ; si Destination Zebra, station polaire n'est pas ce qu'à fait de plus marquant Sturges il ne fait pas non plus partie de ses mauvais films. C'est le français Michel Legrand qui signe la jolie musique du film, une partition assez classique mais seyant bien à l'ambiance crée par Sturges.
Le film est vraiment très daté : les scènes ne font pas dans la réalité et les effets spéciaux sont ceux d'il y a un demi-siècle. Néanmoins, bien que trop longue, l'histoire est intéressante et reflète assez bien l'époque (espionnage, risque nucléaire, ...)
John Sturges le réalisateur du film Les Sept Mercenaires s'attaque cette fois-ci à un nouveau genre : Aventure.
Dans le film ici il est question d'un sous-marin qui doit porter secours à la station polaire Zebra mais en réalité cette mission est bien plus importante et dangereuses que prévus.
Une bonne histoire d'aventure ou on pourrait plutôt dire un film catastrophe qui nous emmène vers un périple à haut risque et lourd de conséquence. En toute première partie on assiste à un huit-clos dans ce sous-marin avec ces jeunes marins se dirigeants vers cette station, un suspens haletant dans cette première partie dont l'intrigue tient parfaitement puis une seconde partie centrée sur l'intervention à cette station et les réels enjeux de cette mission dont l'action se manifeste plus légèrement et un rythme plus soutenus avec la prestation très convaincante de Rock Hudson (en commandant) Patrick McGoohan (personnage secret et méfiant) mais aussi Ernest Borgnine (personnage à double personnalité). Un casting uniquement masculin dans ce film.
A noter aussi la musique du Français Michel Legrand très pertinente et s’insérant sans soucis dans le film et de très belles scènes comme celle spoiler: de cette crevasse qui se referme ou encore celle de ces hommes qui tombent dans l’une d'elles mais c'est la séquence finale qui reste la plus marquante celle spoiler: du face à face entre l'équipe de Ferraday (Rock Hudson) et cette équipe de parachutiste Russes qui met terme à la mission et donne une image de coopération entre ces deux pays (Amérique/Russie) pour aboutir ce film.
Même si les effets spéciaux sont un peu vieillot et que le film souffre de quelques longueurs, les décors froids (sur la glace et dans l'océan) quand à eux sont très réalistes et le film se montre riche en intrigue et rebondissement avec un casting performant ce qui met en valeur le film et réussis à captiver le spectateur durant 2 heures. Divertissant
"Une grande bouffée d'air glacial pour le spectateur"
J'ai rarement vu une fin aussi bien gâchée dans un film assez plaisant à suivre par ailleurs. Un peu kitch mais juste comme il faut et proposant du mystère et des personnalités.
Une distribution exceptionnelle, avec Patrick McGoohan, Rock Hudson et Ernst Borgnine, donne une certaine épaisseur à ce thriller de guerre froide. Si la première partie traîne un peu en longueur et ne s'écarte pas des traditionnels "films de sous-marins", la seconde est rythmée et ménage d'excellents rebondissements. On retrouve enfin le réalisateur des Sept mercenaires. Les effets spéciaux et la technologie font sourire une demi siècle plus tard, mais ça se laisse tout de même voir assez agréablement. Une coupe d'une bonne demi heure serait toutefois bienvenue.
Excellent film d'espionnage où l'on retrouve Patrick McGoohan dans son rôle de prédilection. Le scénario à rebondissements fait oublier des effets spéciaux qui ont pas mal veillis. Néanmoins le plaisir reste intacte à suivre les péripéties de l'équipage de ce sous-marin nucléaire US pour parvenir avant les soviétiques à récupérer des photos sattelites ultra secrètes au pôle nord.
Un chef d'oeuvre. Un très beau film d'espionnage sur la guerre froide. Une très bonne adaptation du roman éponyme d'Alistair MacLean. Le légendaire Rock Hudson incarne un espion à bord d'un sous-marin.
Ice station Zebra bénéficie d'une remarquable facture technique : notamment de bons effets spéciaux d'époque captés dans un somptueux scope "super panavision". Le scénario d'espionnage est suffisamment bien mené pour maintenir un suspens minimum tout au long des 2H30. Néanmoins le manque de rythme et, surtout, la froideur de la réalisation de Sturges (échelle de plan très éloigné des personnages) qui met surtout en valeur les décors au détriment de l'émotion, l'empêche de nous captiver durablement. C'est du travail bien fait mais pour tenir la comparaison avec des spectacles modernes bien plus impressionnants visuellement, il lui manque ce supplément d'âme dont sont emprunt certains classiques. De quoi passer un bon moment toutefois.
Sous fond de Guerre Froide menaçant d’exploser, le commandant d’un sous-marin atomique Américain reçoit l’ordre de servir de taxi à un agent secret Britannique, un officier Russe transfuge et une troupe de marines, pour une expédition secrète sous la banquise Arctique, soi-disant pour secourir les rescapés d’une station polaire Anglaise en détresse. A mesure des péripéties sous les glaces et des actes de sabotage, il comprend graduellement l’objet véritable de la mission et l’enjeu funeste duquel dépend le fragile et tristement guerrier équilibre de la planète. On n’échappera pas aux ficelles un peu naïves, théâtrales et aux quelques incohérences des grandes aventures à la mode en 1968, où la sensibilité est aux perditions dans les étendues sauvages, aux duels avec les soviétiques, aux relatifs impressionnants débuts des effets spéciaux sous-marins et sous les glaces rappelant l’ambiance du Voyage fantastique sorti deux ans plus tôt. Malgré ses 50 ans, ce spectacle, exclusivement masculin, porté par de fringants Rock Hudson, Patrick Mac Goohan et Ernest Borgnine, reste encore attachant et agréable.
Bien sûr, la guerre froide était à son zénith à cette époque. Les projets cinématographiques devaient surabonder sur les bureaux des studios. Alors pourquoi cette réalisation simplette ? dans laquelle le spectateur de l'époque (encore) fût certainement quelque peu abusé. Pour les amateurs, avertis, donc. PEQ
Sans être un chef d'oeuvre, "Destination Zebra" à tout de même plusieurs mérites: tout d'abord, la chance de disposer d'un VRAI sous-marin (l'USS Ronquil de son vrai nom) filmé, du coup, en long large et travers, mais il faut dire, superbement. Ensuite, nous sommes en 1968, en pleine Détente entre les USA et l'URSS, et Sturges place bien son film dans cette période d'amélioration (voir le message à la fin).Le Traité de non-prolifération nucléaire ayant été signé en janvier, le cinéaste ne s'attarde pas sur la question nucléaire qui hante pourtant alors le monde. Malheureusement la promotion du film fera passer le film pour un pur produit anti-communiste et abordant la menace nucléaire, thèmes apparemment plus aptes à attirer les foules américaines d'alors. Le film n'échappe pas non plus à quelques clichés: les russes sont reconnaissables par leur rrrroulage de r, un soviet est infiltré et est trrrès fourrrbe, mais il faut reconnaître que l'officier russe du dénouement n'est pas un idiot. D'autres petits défauts: La plupart des scènes à suspense sont bien trop longues et auraient méritées d'être raccourcies, le scénario n’est pas toujours très clair, et enfin les dialogues de nos chers acteurs sont bien trop écrits. En ce qui concerne les acteurs, Rock Hudson (qui dira de ce film, son favoris) est juste mais peu expressif, Patrick McGoohan fait des merveilles, Borgigne est trrès fourbe mais trrès bon et Jim Brown brille malheureusement par son inexistence. A cela on rajoute de beaux paysages, tant sur terre que sous-marins et glacés comme la guerre (mais chauds comme un studio), plus une bonne dose de tension et de suspicion dans un monde d'espion, agrémentée d'une belle partition musicale, et enfin, nommés à l'oscar, de très bon effets spéciaux et une photo froide et réaliste. Au final, on obtient de John Sturges peut être peu inspiré, un bon film d'espionnage, différent car sous marin, et sous Guerre Froide hors propagandes hollywoodienne, qui mérite les 3 étoiles!