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    Le Beau Serge
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2009
    sensationnel!!!
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Il m'a bien plu ce Chabrol, mon préféré avec Le Boucher, La Cérémonie et Que la bête meure. Sa première réalisation, pas son meilleur film, mais pour ce qui est de la photographie et du cadrage il n'a jamais aussi bien fait. La force du Beau Serge réside aussi dans la direction d'acteurs : Jean Claude Brialy et Gérard Blain forment un beau duo devant la caméra noir et blanc de Chabrol ; on dirait deux amis de longues dates, comme leurs personnages dans le film.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Un des films fondateurs de la nouvelle vague, Claude Chabrol y est producteur metteur en scène et scénariste. Tout n’y est pas formidable pour autant et il fera bien mieux par la suite. Si on sent déjà une qualité d’écriture de ses personnages, le film est à l’image de ce qu’il décrit, tristounet, un peu vieillot (dans le jeu de certains acteurs), lent, bref la Creuse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2010
    L'esthétique est parfaite, le jeu des acteurs excellents du coup même si le scénario n'est pas totalement chabrolien on rentre avec bonheur dans le film.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Premier succes de Claude Chabrol ainsi que celui de jean Claude Brialy, Bernadette Lafont et Gérard blain. Un film où ils ne se passent rien, comme la plupart des films du cinéaste, c'est bien, par contre, pour aller faire la sieste. La réalisation est réaliste et rustre. Mais j'ai eu l'impression que le film durait 3 heures. L'histoire est triste, et sordide, encore un drame effroyable dans sa filmographie franchement morne.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2021
    Premier long metrage de Chabrol et de la nouvelle vague, "le beau serge" est selon moi un chef d'oeuvre et un des meilleurs films de son réalisateur. Film sur l'amitié, sur l'entraide, sur l'évolution d'un être qui finit par s'éloigner de son milieu d' origine, sur l'incommunicabilité, le film distille par petites touches la description d'un univers et de ses personnages. Francois vient passer une partie de sa convalescence dans son village d'origine. Il retrouve son ami Serge qui se noie dans l'alcool. Il tente de lui venir en aide et fait connaissance avec la belle-famille de Serge. Le casting est exceptionnel au regard de ce qu'il adviendra, puisqu'on y trouve Jean-Claude Brialy, Gérard Blain et Brigitte Lafont à ses débuts. Ils sont tous formidables. Pour éclairer le scénario on retiendra notamment que Chabrol, comme Serge, perdit un enfant peu de temps après sa naissance et que le film fût tourné dans le village de la Creuse ou il passa la période d'occupation. Le film obtint le prix Jean Vigo. Les amateurs exclusifs de films d'action et de jeux vidéos passeront leur chemin.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 346 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    De retour dans son village natal pour s'y soigner, François (JC.Brialy) est plongé dans les turpitudes familales de son copain d'enfance Serge((Gérard Blain), lequel, promis autrefois à un avenir brillant, n'est plus qu'une épave alcoolique à la suite d'un drame personnel.
    Sur fond de réalisme rural, Chabrol construit une intrigue dramatique quelque peu artificielle. D'abord, le sujet est mince; ensuite Chabrol exploite certains lieux communs de la campagne: l'alcoolisme, les vieux secrets de famille et, d'une façon générale, le caractère fruste de ses moeurs. Lorsque François se mèle de sortir Serge et sa famille de leurs tourments, on mesure les insuffisances du scénario et de la mise en scène. Visitant un personnage après l'autre, les allées et venues de François au coeur du village semblent répétitives et parfois même sans objet. Le mal-être des personnages ne nous touche guère.
    Entre étude de moeurs et drame psychologique, l'expression naturaliste proposée par Chabrol, qui s'oppose à l'insincérité du cinéma estampillé "qualité française" (par opposition à la Nouvelle vague, dont "Le beau Serge" est célèbre pour en être la première manifestation, sinon la meilleure car on peu lui préférer "A bout de souffle" et "Les 400 coups", sortis une peu plus tard) se heurte à quelques maladresses. Mais dans le contexte du cinéma de l'époque, et quoiqu'inabouti, le premier flm de Chabrol n'est pas sans intérêt.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2007
    Ce retour aux sources du juste J-C.Brialy se fait sans encombre ni effusion; il s'agit ici d'un récit d'une simplicité tout à la fois sincère et quelque peu faible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 août 2012
    Malheureusement seul Brialy joue juste. Le film a pris un sacré coup de vieux, la réalisation également. Les plans ne sont pas toujours judicieux et l'histoire est monotone. Chabrol n'y est pas pour grand chose si le format d'époque est carré, mais cela gâche esthétiquement parlant tout le film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Chabrol ferait-il ici un film sur l’homosexualité?
    Cette amitié est totalement déraisonnable tant les personnages ont grandi et évolué différemment.
    Une étude intéressante sur les gens qui changent et l’homme qui dans son inconscient est amoureux de son vieil ami.
    Bucolique et léger en vérité.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2018
    On oublie trop souvent le rôle pionnier de Claude Chabrol dans l'éclosion de la Nouvelle Vague. Sorti en 1958, "Le beau Serge", son premier long, est en effet aussi considéré comme le premier long-métrage du mouvement. Le cinéaste choisit de situer l'histoire au sein de son village d'origine creusois, dans une teinte sans doute autobiographique. On y décèle l'opposition province-Paris à travers ce citadin qui après douze ans d'absence revient pour constater la présence d'un rural inchangé, voire encore plus enlisé. L'ensemble est réellement passionnant avant de s'essouffler un peu à mi-parcours. Jean-Claude Brialy est brillant et s'impose déjà comme l'un des acteurs phare de la Nouvelle Vague. On peut également souligner le professionnalisme des habitants de la commune de Sardent, qui tous jouent excellemment. Un beau film qui porte en lui les germes du cinéma chabrolien, et notamment son thème fétiche qu'est la province.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mars 2011
    Un bon Chabrol qui malheureusement s'écroule un peu à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mars 2020
    La nouvelle vague en 1959, avec ce beau Serge qui n’est pas Jean-Claude Brialy, le ténébreux interprète des films de Jean-Luc Godard mieux en mieux bien chef-d’œuvre et de pire en pire très mauvais, pas terrible chez Claude Chabrol.
    L’avant-gardiste orgueilleux de bobo parisien bar bistrot baguette croissant pain au chocolat transformé circulation pollution stress densité populaire, venu descendre dans les milieux ruraux se décompresser, faire ses courses au marché d’épicerie étalage populiste.

    Fumer et boire, joué les romantiques avec la femme de l’autre perdu dans ses méandres alcooliques maritaux, François dans son bled, qui est un village d’enfance comme vague souvenir, une icône de gaieté logeant dans ce cinéma comédie.
    Ce n’est pas un drame social, ça se laisse imaginer l’obscurité de la campagne sombre, c’est le noir et le blanc dans la mise en scène, bœuf, vache, du lait et fromage, coq, poule, poulet, poulette, canard, canarde, cochon, truie, lapin, lapine, cheval, jument.
    Récolte agraire taxe sel poivre moutarde à l’ancienne forte ou douce, crapaud, grenouille, des souris et des hommes et ....... des rats..... de ville et de la campagne ! Gérard Blain est le beau travailleur agriculteur cultivateur éleveur conservateur en boîte.

    Dans son élément de jeu, le fou du roi, liberté Serge chérie !......Se saouler par ce film, y’en a marre allez, avec le jus de raisin vin rouge rosé blanc champagne millésime labellisé tonneau produit local abondamment submergé d’immersion mélancolique sentiment pas facile à saisir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Après être parti douze années, François retourne dans son village et retrouve son meilleur ami Serge. Ce dernier s’est marié avec Yvonne, a perdu son enfant trisomique et a sombré dans l’alcool. François remarque que Serge est odieux avec sa femme alors qu’elle est de nouveau enceinte. François non plus n’est pas des plus sains. A peine arrivé qu’il couche avec Marie, une adolescente de 17 ans magnifiquement interprétée par Bernadette Lafont, dans son second rôle avec le court-métrage de François Truffaut. Payé avec les 35 millions de francs de sa femme, “Le beau Serge” est le premier long-métrage de Claude Chabrol. A 29 ans, Chabrol nous étonne par sa maîtrise de la mise en scène, du cadrage et de la direction artistique. Son film porté à merveille par Gérard Blain et Jean-Claude Brialy, est d’une extrême maturité et sa qualité est tellement reconnue que l'œuvre sera considérée comme la première de la Nouvelle Vague.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2022
    Je poursuis en pointillés mon chemin sur la Nouvelle Vague.
    « Le Beau Serge » de Claude Chabrol serait considéré par les spécialistes comme le premier film de l’ère Nouvelle Vague.
    Possible.
    Claude Chabrol et sa chère province.
    Claude Chabrol aime la province et les bourgeois.
    Ici, avec « Le Beau Serge » il n’est pas du tout question de bourgeois au contraire, Claude Chabrol s’invite dans la France d’en-bas, de très-en-bas, chez des petites gens dans un village de la Creuse.
    Ah, la Creuse !
    Combien de fois ce département est raillé.
    Immobilier pas cher mais... pas de travail !… Déjà !

    Là, nous sommes en 1959, Chabrol nous fait visiter le village en compagnie de François (Jean-Claude Brialy) et d’un jeune boulanger. Si François a gagné la capitale, le jeune boulanger est resté, il faut bien nourrir le village.
    Et c’est continuer l’oeuvre familiale. Et puis c’est comme tous les autres, attachés au village, par défaut, par manque de courage, par obligation.

    Ainsi, à travers ces deux personnages, Chabrol nous présente la typographie du village, ses principaux personnages comme le soi-disant beau Serge (Gérard Blain, un des enfants terribles du cinéma français), sa femme Yvonne (Michèle Méritz), source de tous ses malheurs, son beau-père et sa très jeune belle-soeur, Marie (Bernadette Lafont).

    D’aucuns s’indignent sur ce triste village avec ses rues mal entretenues, ses bâtisses délaissées, pourtant, ça n’a rien d’étonnant et rien d’insultant.
    Chabrol ne fait que traduire une réalité.
    Comme il ne fait que traduire une mentalité, âpre, amère.

    En effet, là où il faudrait s’indigner c’est du côté langage et comportements.
    Et encore ! J’invite tout cinéphile à ne pas perdre de vue le contexte, la période.
    « Le Beau Serge » c’est toute une mentalité d’une France profonde de 1959 dans un petit village de la Creuse.
    Sans hésitation, c’est un film cruel, aigre et un tantinet masochiste et christique !

    Oui christique avec la motivation de François, motivation que je n’ai pas bien saisie ; je partage l’étonnement du curé du village qui lui dit : « Tu te prends pour Jésus Christ ».
    spoiler: Chabrol en fait un jeune homme culpabilisé d’être monté à la capitale abandonnant ses amis dont le soi-disant beau Serge ; il est dépressif et veut se racheter. De quoi ? De qui ? Ainsi, François tel Jésus Christ porte sa croix et la traîne en la personne de Serge totalement ivre, sous la neige, et dans un froid glacial pour le conduire à Yvonne qui s’apprête à accoucher.


    Bref, pour moi, « Le Beau Serge » est un film peu aimable et audacieux.
    Oui, audacieux d’une certaine façon pour l’authenticité et la rusticité d’une époque dans un village du fond de la France, en 1959.
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