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    Le Vice et la vertu
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    2,5
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    6 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 083 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    Je n'ai vu que deux films de Roger Vadim, l'un pas terrible "et Dieu créa la femme" et le bizarroïde mais plaisant Barbarella. Ici, on est également dans une sorte de fantasme comme pouvait l'être Barbarella. On s'inspire du Marquis de Sade (Justine, la vertu et Juliette, le vice), on développe un imaginaire autour des nazis, de leurs châteaux, de leurs harems, de leurs femmes captives gardées par une vilaine gardienne... Disons que ça flirte bon avec la nazisploitation avant l'heure et que ça a sans doute inspiré bon nombre de films du genre, y compris le fameux Ilsa, la louve des SS.

    Alors oui, ça manque peut-être de scènes crues, où l'on pourrait voir et sentir la violence, la nudité, le sexe afin de contenter les hormones du public en rut... Mais c'est pas mal. On sent que Vadim ne se refuse aucune excentricité au niveau de la mise en scène (zoom, jeux d'éclairage), mais la plupart du temps c'est loin d'être moche.

    Ce qui donne finalement à ce petit délire de mauvais goût une certaine prestance, surtout que la distribution est très bonne et que les acteurs sont juste parfait dans leur rôle.

    L'histoire quant à elle, si on exclut les filles emprisonnée, est bizarre puisque le scénario semble oublier le destin de certains personnages, comme le mari du personnage de Deneuve qui ne sert finalement à pas grand chose.

    Mais bon, vu qu'on a un château avec des nazis, une piscine qui sert de ring de boxe et Deneuve en robe très légère, je ne sais pas trop ce que l'on peut espérer de plus (si ce n'est que les actrices se dénudent, ce qui n'arrivera pas). C'est un petit plaisir malsain qui fait du bien.

    Même si, bien évidemment, niveau transposition de Sade en pleine seconde guerre mondiale, Pasolini fera bien mieux et bien plus intelligent. Mais là, on est purement dans le plaisir et c'est déjà pas mal. Surtout que lors de la dernière confrontation Girardot/Deneuve, on semble bien voir que la vertu n'est qu'une forme de nihilisme, où au nom de cette vertu, de ce bien, on finit par renoncer à vivre la vie pour ce qu'elle est... donc ça me plaît.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 164 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2015
    Le château des plaisirs transposé pendant la guerre. Je n'ai pas trouvé la réalisation passionnante. Certes le réalisateur a voulu jouer sur le trouble de la guerre avec ses jeux de pouvoir. Mais c'est un peu long et presque ennuyeux.
    Romaric44
    Romaric44

    19 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Très bon film de Roger Vadim. Annie Girardot est particulièrement exceptionnelle dans le film. Une Catherine Deneuve dont on sent le potentiel pour son début de carrière.
    Anne B.
    Anne B.

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Terriblement ennuyeux. Le seul intérêt sont les acteurs dans leur jeunesse, avec une excellente Annie girardot. L'intrigue n'a aucun intérêt.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    38 abonnés 2 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2024
    D'un côté, sortie de chez Sade, une Justine virginale; de l'autre, sa soeur Juliette, prostituée et collabo. D'un côté, Catherine Deneuve -dans un rôle plus secondaire; de l'autre, Annie Girardot; elles sont les héroines schématiques de cette transposition dans les deux dernières années de la seconde guerre mondiale de l'univers du Marquis.
    Roger Vadim réalise un film en deux actes dont le caractère sulfureux est invariablement sabordé, ridiculisé, par la grandiloquence et la maldresse du cinéaste. La première partie du film marque la rencontre entre Juliette et l'immonde officier SS qu'incarne avec délectation Robert Hossein. spoiler: Amants pour le pire, on les retrouvera dans un château en Allemagne où des dignitaires nazis organisent des parties sado-maso
    . Et qui figure parmi les jeunes filles prisonnières, sortes de vierges stupides revues sur le mode du romantisme allemand? Je vous le donne en mille: spoiler: notre candide -et un peu gourde- Justine.
    On touche ici au fond du grotesque.
    L'assordissante musique simili-wagnérienne de Michel Magne accompagne les rituels nazis dont Vadim, elliptique, élude étonnamment le caractère cruel et érotique. Dans son uniforme noir, Robert Hossein incarne le mal absolu mais c'est un personnage théorique et démonstratif autour duquel s'organise une intrigue discursive. Les dialogues pompeux de Vadim, son style balourd, le manque de vérité et d'épaisseur des personnages: tout concourt à transformer ce drame manichéen et démoniaque en une involontaire farce, en un délire tragi-baroque sanctionnant la prétention artistique et intellectuelle du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juillet 2009
    Une réalisation souvent brillante par contre il me semble que Vadim a été un peu dépassé par son sujet. Il peine avec les personnages secondaires ainsi que dans le développement et la conclusion de son histoire.
    Cependant vu le casting et la qualité du jeu se serait dommage de ne pas le voir.
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