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benoitparis
109 abonnés
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2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Vu le film à sa sortie en salle, il y a presque trente ans. J’ai les même sentiments en le revoyant aujourd’hui qu’à l’époque. L. Anderson reprend du service avec le train du cinéma contestataire britannique du début des années 80 confronté à la déliquescence sociale du pays, puis la reprise en main conservatrice et musclée de M. Thatcher. Mais alors que la plupart des films de cette mouvance savait faire preuve d’un sens assez fin de l’observation et de la satire sociales, même dans la plus grande causticité, « Britannia Hospital » fait dans la grosse caricature qui tache autant que ses scènes gore. Establishment et contestataires dans le même sac de bêtise, de morgue ou de sauvagerie. C’est assez déplaisant et facile, proche du courant poujado à la franchouille. On s’amuse tout de même à certains gags ou au grand guignol du Frankenstein de carnaval. Mais bon…
L'histoire n'est pas mauvaise en soi, à l'occasion de l'anniversaire d'un très vieil hôpital, un docteur fou fabrique l'homme du futur. Mais tout ceci est réalisé de manière incohérente, le film est raté, ennuyeux, agaçant sans intérêt. Mark Hammill (Luke Skywalker) fait une apparition dans ce film et aussi plusieurs acteurs britanniques connus mais ils ne sauvent pas le film du ratage complet.
Un médecin psychopathe mais intellligent, des employers en grève, des journalistes un peu trop fouineurs et pas discret, des manifestants et des personnes importantes en guerre, bienvenue au Britannia Hospital. Un film quoique un peu bizarre et un peu farfelue, mais avec des personnages très interressants, une histoire peu commune mais qui se rapproche un peu de la science- fiction et de très bon acteurs. Le sujet de ce film me paraît aussi un peu politique. Evidemennt, ce film marque la dernière collaboration de Malcolm Mcdowell et de Lindsay Anderson et c'est aussi le dernier film où le personnage de Mike Travis apparaît pour la dernière fois et disparaît vraiment très bizarement sans émotion. Ce film parle aussi des inégalités dans le monde, de la conscience humaine, mais aussi de l'avance de la technnologie. C'est un bon film mais qui a ses erreurs que se soit en therme de faux raccord et d'accessoires ou de logique mais c'est pas mal et interressant. C'est à voir, que se soit pour les fans de Lindsay Anderson ou de Malcolm Mcdowell ou pour les cinéphiles.
En parralèle au film O Lucky man (réalisé également par Lindsay Anderson et interprété par Malcolm McDowel), ce Brittania Hospital tisse une histoire autour de la scène du premier film ou McDowel se retrouvait dans une sorte d'hôpital pratiquant des expériences morbides et délirantes sur des patients cobayes. Bien que n'ayant pas la même verve que le précédent film, ce Brittania Hospital se regarde quand même avec beaucoup de plaisir.
On retrouve, pour la dernière fois, le personnage de Mick Travis, quatorze années après If, dans lequel il jouait un jeune étudiant rebelle, et neuf années après O Lucky Man, dans lequel il était devenu un jeune homme ambitieux qui tentait de s'intégrer. Cette fois-ci, McDowell est un journaliste qui tente de dénoncer les défauts de la médecine anglaise. Du côté du casting, on retrouve le personnage du docteur déjà vu dans O Lucky Man, mais aussi le jeune Mark Hamill, qui a tourné ce film entre deux épisodes de Star Wars. Au final, Britannia Hospital est de loin le plus mauvais opus de la trilogie, et ce pour plusieurs raisons : Malcolm McDowell, qui sauvait le second film du désastre, est beaucoup moins présent. L'intrigue n'a rien d'intéressant ou d'unique, et puisque le film laisse moins de place à McDowell pour montrer son réel talent d'acteur, c'est difficile de faire illusion. If était violent, certes, mais sans tomber dans la violence gratuite et vulgaire, contrairement à Britannia Hospital. Je ne m'étendrai pas sur la scène ou une manifestante qui tend une fleur à un policier se prend une droite, tellement cette scène est bourrée de clichés, ni sur la scène où un corps décapité continue de bouger... Un film totalement raté, que j'espère oublier le plus rapidement possible. Dommage de terminer une trilogie sur ça...
Là, je suis comblé! De tous ce que j'ai vu du septième art, je n'ai jamais trouvé une opinion opinion aussi tranchante que dans ce film! Lindsay Anderson est un anarchiste reel et complet. Ici, tout le monde s'en prend plein la gueule!! Et qu'est ce que c'est bon! Tout les grades sociaux, toutes les medailles, tous les titres, toutes les responsabilités s'ecrasent au sol avec fracas, que ce soit dans l'aristocratique ou le populaire!! Un delire magistralement orchestré ou tout les comediens sont absolument geniaux (le pauvre et hilarant Malcolm Macdowell, le savant fou completement delirant, le directeur malin et immonde à la fois...), le scenario "creshendo" fonctionne parfaitement penchant de plus en plus vers le délire et l'improbable jusqu'aux denouement magnifique (monologue fabuleux sur l'espece humaine etant fascinant mais également effrayant tant il est juste) et tout ceci avec un humour corrosif n'ayant pas perdu une miette de son efficacité. Cette marmelade sociale pouvant pourtant tmober rapidement dans l'indigeste sort du lot avec brio (devancant avec une superbe maitrise les Marx brothers les plus fantaisiste) devenant ainsi le plus grand film anarchiste jamais vu, selon moi. Un chef d'oeuvre pur et simple.
Du grand délire ! Lindsay Anderson (l'auteur du très controversé "IF..." en 1968) n'épargne rien ni personne dans ce film qui rappelle les belles heures des Monthy Pythons. La religion, l'état, la science, la médecine, les riches, les pauvres, les militants, les travailleurs, les grévistes, les politiciens, les journalistes : tout ce petit monde est broyé, déchiqueté, piétiné, maché, recraché. Lindsay Anderson est probablement le seul réalisateur véritablement anarchiste.
"Britannia Hospital", film britannique réalisé par Lindsay Anderson, sorti en 1982 et dernier volet de la trilogie "Michael Travis" interprété par McDowell, après : If... (1968) et Le Meilleur des mondes possible (1973). Un film très anglais et profondément politique. De l'humour anglais et du grand guignol. Une réalisation de qualité. Un hôpital en plein lutte de classe dans l’Angleterre violemment néolibérale de Margaret Thatcher. Un combat entre public et privé, qui préfigure les délires transhumanistes. Entre savant fou, syndicats, entre Frankenstein et les Monty Python. Un film un peu kitsch et déjanté qui n'épargne personne.
On connaît Lindsay Anderson comme un des fondateurs de la nouvelle vague Britannique avec Karel Reisz et Tony Anderson, à la fin des années 50.
Auréolé d'une palme d'or avec "if...", le cinéaste n'eut pas une filmographie quantitativement importante puisqu'il ne réalisa que huit longs métrages lors de sa carrière.
Britannia hospital, réalisé en 1982 est son avant dernier film et est très loin d'être son meilleur.
Reprenant la thématique de la révolte des masses contre une institution, qui se moque d'elle, (il aborde ici celle de la santé publique ) après avoir traité le monde de l'université et des campus anglais avec "if...".
Le problème de "Britannia Hospita"l est son manque de rythme qui traverse presque tout le film ( la première demi-heure est sans doute la plus réussie) et dont l'inconvénient majeur est d'éloigner peu à peu le spectateur du propos du réalisateur. Comme disait Comencini " le sentiment vient avant l'idée ".
Que souhaite nous dire Anderson dans ce film qui nous raconte les préparatifs agités et perturbés de la visite officielle de la reine d'angleterre, dans un grand hôpital de la banlieue londonienne ?
Il est clair qu'Anderson n'éprouve pas une confiance énorme dans le genre humain ( guerres et attentats se poursuivent dans tous les coins de la planète).
Peut on espérer en la science pour nous indiquer qu'une autre voie est possible ? Le docteur Frankeistein du film utilise des moyens immoraux pour la faire avancer.
Le cerveau géant qu'on voie apparaître vers la fin est il la manifestation de l'homme nouveau invité à se servir de son intelligence afin de vaincre la folie, la stupidité qui guide le genre humain ?
Malheureusement trop décousu dans sa démonstration ( peut-être aussi un peu dans la clarté de son propos), " Britannia Hospital" est un peu décevant de la part d'un réalisateur qui mis en scène " le prix d'un homme " ( son premier film ) véritable chef d'oeuvre du cinéma Britannique et peut-être même de l'histoire du cinéma tout court.
Destiné au spectateur intéressé par le cinéma d'auteur, " Britannia hospital " ne me parait au plan formel pas totalement accompli. C'est un peu dommage.
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4,0
Publiée le 20 octobre 2018
Lindsay Anderson poursuit sa trilogie de « Mick Travis » avec le gènial Malcolm McDowell! Et le moins que l'on puisse dire c'est que son "Britannia Hospital" est à la fois drôle, symbolique et dèrangeant! Mes amis, mes frères humains, regardons ensemble l'humanitè avec le regard novateur d'un immense cinèaste! Que voyons nous dans ce film ? Une grande maîtrise! L'homme est capable de merveilles! Mais que choisit-il de faire ? De se reproduire avec autant d'indiffèrence qu'il dètruit! De plus il se raccroche à ses superstitions primitives en renonçant à l'intelligence! Voici son seul titre de gloire : le cerveau humain! L'homme est au seuil de possibilitès infinies mais il est toujours captif d'un corps inutile! il se sert d'un cerveau qui a peu èvoluè depuis que l'espèce est sortie des cavernes! Seule une intelligence nouvelle peut sauver l'humanitè! Seul un nouvel être humain , exclusivement cèrèbral, peut guider l'homme dans cette nouvelle ère! Ce ne sont pas des chimères car un tel être existe dèjà! Ni homme, ni femme, meilleur que les deux! Un nouveau dèbut pour l'humanitè! Humains d'aujourd'hui, contemplez votre avenir! Voici Genesis [...] Malgrè les dèsagrèments que cela pourrait causer à certains qui disent que l'oeuvre est ennuyeuse et sans intèrêt, "Britannia Hospital" poursuivra sa mission sans faillir! Hèlas, les cuisines sont hors-service, mais ne vous inquiètez pas des rafraîchissements seront servis! spoiler: Le film se termine par un point d'interrogation, le public n'a pas suivi, c'est dommage! Car la grande question est de savoir si nous sommes assez bons ou assez intelligents pour survivre dans une sociètè malade, qui plus est sous l'ère Thatcher? On notera la prèsence de Mark Hamill...
Une sorte de caricature de l’hôpital ou de la société en général. Le problème c’est que ça s’éparpille dans tous les sens. Et on s’ennuie très vite tout en remarquant que cela dure presque 2h. On s’en passe
Britannia hospital est à mon sens le film le plus facile d'accès de lindsay anderson, le cinéaste qui en gardant sa marque de fabrique, sa dénonciation, son message en fin de compte réalise plus facile d'accès car plus d'humour etc. Quant on regarde ce film on ne peut pas oublier les interprétations incroyables des acteurs. Le scénario est implacable et fracasse tout sur son passage (la religion, les pauvres, les riches etc...) Soutenu par une photographie remarquable, britannia hospital est le second meilleur film de son auteur derriere if...
Dans le contexte actuel de l'Angleterre, du Brexit.... Je vois ce film.... Je l'ai trouvé hilarant : il est vrai que l'on ne peut guère aller plus loin dans la caricature, mais bon, il y a tant de réalité dans ces excès.... Je pense qu'il faut un peu s'intéresser à la politique anglaise pour comprendre. Peut-être (pour moi) un excellent complément : la série "The Crown". Là.... ça pique, ça touche, mais ..... ça respecte. Personnellement je respecte beaucoup Elisabeth 2 : une grand dame de qualité de coeur, qui doit, dans la réalité, (et depuis son enfance) faire face à tant d'excentricités autour d'elle. Elle le fait : avec dignité, calme, bon sens. (Pas simple son statut, elle assume.). De nouveau.... C'est mon humble avis qui n'engage que moi.