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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 juillet 2018
Ce film est intéressant, mais il donne pas le nom du véritable coupable. Il faut lire: Sir Melville chasse le fantôme de Jack l'éventreur Pour connaitre enfin les détails de l'année 1888 et le nom du coupable grâce au travail d'une expert en écriture. ISBN-10: 197698971X; ISBN-13: 978-1976989711;
C’est visuellement réussi, avec des décors et une photo remarquables, et il y a un bon suspense policier. Pour le reste le scénario n’est guère à la hauteur de la noirceur du mythe. Trop démonstratif et édifiant, manquant de perversité. Trop honnête et fade.
Une histoire assez classique (forcément Jack l'Éventreur, on fait difficilement plus classique). Scénario sans grande surprise, mais l'atmosphère brumeuse et sombre d'un Londres de studio est vraiment impeccable. Les personnages sont pas mal travaillés.
Rien que du tres classique (mais efficace) dans cette adaptation des aventures du celebre Jack the ripper.On retrouve l'ambiance poisseuse et lugubre (brouillards ,ombres) qui a fait le succes de la Hammer et qui colle parfaitement a cette enquete dans les bas fonds londonniens ,la mise en avant des misereux habitants et l'expression de leurs craintes et angoisses grandissantes (foules) est particulierement interessante.Aucun des acteurs au jeu assez theatral ne livrent une performance inoubliable mais ils restent tous parfaitement credible (l'inspecteur US avec sa banane semble sorti tout droit des Forbans tandis que la jolie niece du Dr m'a fait penser a Zeta-Jones).Le realisateur alterne des scenes decrivant la vie Londonienne (l'hopital,le cabaret) avec celles forcement + fortes des crimes bien mis en valeur par l'utilisation d'angles et d'ombres et porté par une musique adéquate.
L'un des bons films sur un thème toujours aussi fascinant un siècle plus tard : celui de Jack l'éventreur. On est rapidement étonné de la manière dont Berman et Baker ont réussi à rendre leur oeuvre mystérieuse et surprenante, notamment grâce à une reconstitution historique minutieuse et une atmosphère nocturne extrêmement bien rendue. De plus, le coté malsain des villes la nuit est bien présent et ne fait que renforcer cette impression. Pourtant, il est vrai que l'on a parfois une légère tendance à s'ennuyer, peut-être du à une histoire d'amour d'un intérêt pour le moins minime et quelques longueurs un peu regrettables. De plus, le film a parfois une légère tendance à tomber dans l'excès (pour ne pas dire le grandiloquent), notamment lors de la scène finale. Voila donc un film d'un réel intérêt à de bien nombreux égards, mais qui hélas n'atteindra pas non plus le panthéon des classiques du genre. Dommage.
Ce Jack l'éventreur est bien fade, l'ambiance victorienne est mal restituée et le film n'est nullement effrayant. Tout cela a mal vieilli, le dénouement n'est pas mauvais mais l'ensemble du film est terne, il y manque la saveur nécessaire à ce type de cinéma.
Les réalisateurs Robert S. Baker & Monty Berman (créateurs et producteurs pour le petit écran, avec notamment deux grandes séries à succès telles que Amicalement Vôtre & Le Saint), nous offrent leur version de ce serial killer, qui a sévit au XIXème siècle en Grande Bretagne. Un tueur en série appelé Jack LEventreur (il existe cinq autres adaptations de ce drame historique, pour la télévision et le cinéma). Une énième version, en noir et blanc, où lon suit les aventures peu originales du tueur sanguinaire « Jack the Ripper », à travers une Angleterre dépravée et où la débauche règne. En 1888, dans le quartier de Whitechapel, à Londres, un homme tapi dans lombre sen prend aux prostituées quil rencontre au hasard des rues. Il les éventre et les égorge sans réelles raisons. Toutefois, nous ne découvrirons quà la fin les motivations et lidentité du tueur, les réalisateurs préférant garder le suspens tout au long du film. Une réalisation soignée, et pleine de trouvailles, pour un film datant fin des années 50, début des années 60. Une mise en scène jouant beaucoup avec les ambiances sombre (brumes et décors peu éclairer), agrémenter de quelques costumes et des acteurs tous très convaincants tels que Eddie Byrne & John Le Mesurier. Ces deux réalisateurs nous offrent une version pleine de trouvailles et qui au final, donne le mérite aux spectateurs de découvrir une variante à ce fait réel.
Bon film, ambiance garantie pour peu que l'on aime le noir et blanc. Les personnages sont interressant et le spectateur bien qu'il soit mit dans la confidence de l'identité du tueur dès le départ voit les inspecteurs sans piste et cherche lui aussi une raison à tout ces meurtres. A la fin du film il reste les répliques cultes : are you mary clarke ? qui sont d'antologie. Un très bon film.
Adaptation du fait réel historique, «Jack the Ripper» (Grande-Bretagne, 1960) de Robert S. Baker et Monty Berman s'inscrit dans la veine de son époque, s'inspirant parfois de l'ambiance spontanée des screwball comedies. Jonché de quelques trouvailles originales qui tente (plans désaxés, brume épaisse, folies de la foule semblable au «Fury» (USA, 1936) de Fritz Lang), «Jack the Ripper» tente de retracer en 1h20 la vie du tueur en série. Baker et Berman ne s'arrêtent jamais sur un point, en perpétuelle course au prochain meurtre pour donner au spectateur l'excitation du suspens. Le temps ici n'est pas matière concrète, on joue avec ou plutôt on le bafoue pour le plaisir du spectateur et le déplaisir de la véracité et de l'histoire. Cependant la reconstitution de l'Angleterre victorienne avec une série de décors en studio d'assez bonnes factures, la qualité certaines des costumes donnent au film le mérite d'un visuel attrayant. Le défaut majeur restant le récit, parangon du thriller qui nous emmène consciemment vers une fausse piste. Pour peux qu'on ne soit pas accoutumé, ça fonctionne, hormis cela rien de nouveau. Robert S. Baker et Monty Berman, tout les deux majoritairement producteurs, ont réalisés un film à grand public qui veut amasser les foules (et les livres sterling), un film qui ne manque pas d'une tentative plus ou moins réussie de singularité mais qui laisse perplexe plusieurs fois. A voir tout de même pour l'audace de certaines scènes.