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scorsesejunior54
150 abonnés
694 critiques
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1,0
Publiée le 24 janvier 2009
Au risque d'en énerver quelques-uns, je préciserai tout d'abord qu'entre les films de Robert Rodriguez et ceux de Quentin Tarantino (je me permets de les comparer puisque tout le monde le fait, leur amitié personnelle pouvant être élargie par plusieurs collaborations mais aussi des goûts proches voire communs, notamment en terme de séries B, et de plaisir à multiplier les citations), je préfère assez nettement ceux du premier, s'éloignant du pompage non-assumé de son pote pour proposer des ersatz revendiqués et déjantés de productions d'action un peu nazes... Souvent ça marche (cela s'est par exemple manifesté à travers le premier volet de "Desperado" puisqu'il en est ici question), parfois ça foire... Dans cette suite (qui n'en est pas vraiment une, Banderas ayant un rôle limité, S. Hayek étant quant à elle quasi-inexistante), on retrouve une grande compilation de thèmes et d'idées n'ayant pour la plupart aucun rapport entre eux et qui donnent un résultat bordelique relativement inabouti. Qu'on ne me fasse pas croire le contraire, sous ses dehors innocents, ce film de pur divertissement pointe du doigt le droit de non-ingérence régulièrement invoqué par les Etats-Unis (de par le rôle attribué à la CIA) et qui a débouché sur quelques catastrophes notables dans le passé. Les clins d'oeil (si on peut les nommer ainsi) aux coups d'Etats élaborés à l'encontre d'Allende ou Chavez sont nombreux, tout comme cette sorte de symbole Zapatiste sans cesse exacerbé. Un mauvais rôle est donné au docteur Guevara (humour grinçant) mais la métaphore est grossière (cf la citation du massacre tsariste perpétré sur les marches d'Odessa qu'a rendu légendaire Eisenstein). Tout se mêle et s'entremêle sans cohérence, sans rythme, sans passion. De "Django" à "Zorro", de "Il était une fois dans l'Ouest" à l'épisode révolutionnaire narré par Leone, il ne se sort jamais de références injustifiées prenant le pas sur un cynisme, un humour et une inventivité dans l'action définitivement perdue.
Bouclant sa trilogie du mariachi, Rodriguez dispose cette fois de gros moyens pour "Once upon a time in Mexico", comme en témoignent les nombreuses cascades/fusillades, les invités surprises (Johnny Depp en tête) qui s'ajoutent à l'équipe du précédent, ou un scénario plus complet. Mais le récit est assez confus par moment, et les séquences d'action ont un côté artificiel qui efface les performances pourtant sans faute des acteurs. Ainsi, ce troisième opus prouve que la carrière de Rodriguez oscille entre films très personnels et blockbusters sans grande âme, on préfera donc l'expérimental et sympathique "El mariachi" ou sa suite plutôt que celui-ci, assez faiblard.
Robert Rodriguez l'a toujours dit : il voulait faire revivre son personnage culte du Mariachi dans un troisième et dernier film, bouclant ainsi sa trilogie comme Sergio Leone l'avait fait avant lui. Intitulé donc Il était une fois au Mexique..., le film reprend encore une fois les bases du western et les transpose de nos jours. Certains personnages récurrents de l'univers de Rodriguez, déjà présents dans Desperado, sont ici de retour dans un rôle à nouveau différent (Cheech Marin, Danny Trejo...). L'histoire de ce troisième opus est extrêmement simple mais bigrement efficace, le cerveau étant tout simplement quasi-éteint face à cette débauche d'action magistrale et d'effets spéciaux aussi discrets que nombreux. Niveau interprétation, Rodriguez propose du très lourd. Outre le retour d'Antonio Banderas qui continue donc sa vengeance cette fois-ci entouré de Marco Leonardi et d'un Enrique Iglesias plutôt convaincant, nous faisons face à un Johnny Depp dantesque, déluré, hilarant et majestueux en agent du FBI sorti d'un autre monde amateur de puerco pibil et qui se sent obliger de tuer le cuisiner lorsque son plat est excellent, pour "rétablir l'équilibre". Ajoutons à cela un Mickey Rourke sur le retour, un tout simplement excellent Willem Dafoe ainsi qu'une pléiade de nouveaux venus attachants comme Eva Mendes, Rubén Blades ou encore Pedro Armendariz. De nombreuses séquences rappellent irrémédiablement les deux premiers films, certaines en étant complètement calquées comme par exemple la course-poursuite partant de la chambre d'hôtel (présente dans El Mariachi). Les scènes d'action sont ici encore plus explosives, Rodriguez filmant comme un ballet ces truands se faisant exploser par un Mariachi décidément très énervé (la fusillade dans l'église est juste magnifique). En somme, Desperado 2 est l'un des meilleurs films de Robert Rodriguez, démontrant tout son talent à gérer l'action comme personne dans une débandade sous fond de western moderne totalement jouissif.
Avec plus de moyens et un casting exceptionnel, Robert Rodriguez donne le souffle et le rythme qui manquaient au précédent épisode. Divertissant à défaut d'être intéressant, heureusement, le rôle de Johnny Depp est mémorable.
Après l'excellent "Desperado", j'attendais tellement de cette suite que j'ai été déçu la première fois. Il passe très très bien par la suite. Dommage, Hayek n'était pas libre et le scénario a dû être changé à la dernière minute. Depp est excellent, comme bien souvent, surtout lorsqu'il se bat aveugle. Un bon scénario, de bonnes scènes d'action. Le tout est très bien mais en-dessous de l'opus précédent.
comment peut on réalisé un tel navet rien n'est bon dans ce film .et quand je vois qu'il a rapporté 55 millions de dollars. bein je comprends plus rien.
Une suite assez égale à son prédécesseur avec un scénario mieux construit et des scènes d'actions toujours excellentes. Un casting de haut niveau pour un autre divertissement amusant et entrainant.
Ca me fait mal de mettre seulement 2 étoiles à ce réalisateur que j'adore, mais la, il faut avouer que ça manque sérieusement de rythme. Toutes les scènes semblent être identiques. Les personnages sont baclés. Reste la réalisation qui heureusement, sauve le film.
moins bon que le 1er. Un scénarios moyen, mais des acteurs dynamiques, une BO: rien à dire (du pur rodriguez), les scénes d'actions sont génial (le seul souci, c'est que antonio niquetarace..heu banderas se sert moins "voir pas du tout" de sa guitard, rodriguez a laissé ce delire de côté domage), le scenarios est pauvre j'attendais mieux de la part de rodriguez (mais les scénes d'action vals le détour) un bon divertissement! Mais y a mieux comme film de rodriguez.