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dougray
248 abonnés
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3,5
Publiée le 12 décembre 2011
Réalisateur inclassable vouant un amour insondable pour le cinéma et de son pays, Robert Rodriguez est devenu une valeur sûre en terme de divertissement pur depuis "Desperado". De là à attendre une suite à ce film fondateur, il y a un pas. Pourtant, difficile de ne pas saliver devant le casting époustouflant réuni pour l’occasion. Entre le flippant Willem Dafoe en trafiquant, la pulpeuse Eva Mendes en flic, l’empathique Ruben Blades, le revenant Mickey Rourke (qu’on croyait fini pour le cinéma et qui s’offre un come-back inespéré), les indispensables Danny Trejo et Cheech Marin et surtout l’exceptionnel Johnny Depp en agent Sands de la CIA pour le moins atypique (voir la scène où il se balade avec un T-Shirt CIA), le spectacle était presque garanti. Mais, et ce le 1er défaut du film, cette galerie de 2nds rôles et l’importance accordé au personnage de l’agent Sands (qui se réserve les meilleures scènes du film, dont les séquences au restaurant ou à la corrida) viennent considérablement étouffer l’impact du personnage du Mariachi (toujours campé par Antonio Banderas) qui souffre d’un manque notable de renouvellement, à commencer par la mort très prématurée de sa femme (Salma Hayek dégagée entre 3 scènes, qui plus est en flash-back, et qui a pourtant les honneurs d’une affiche trompeuse) qui fait copié-collé du 1er opus. A croire que Rodriguez n’a conservé le personnage que pour trouver un financement plus rapidement et qu’il n’a ensuite pas su comment l’incorporer au récit. Car le défaut majeur de ce "Desperado 2", c’est son scénario bordélique, gangrené par de multiples intrigues venant alourdir une mise en scène toujours aussi explosive. Quelques maladresses sont également à déplorer comme l’usage ponctuel et voyant de la caméra DV, la scène d’évasion où le Mariachi et Carolina sont enchaîné, la mort du Général Marquez ou le soudain élan patriotique gagnant le Mariachi, jusque là héros solitaire et qui se transforme d’un seul coup en porte drapeau de tout un pays. Ce parti-pris scénaristique aurait d’ailleurs pu être très pertinent s’il avait été un peu mieux amené. Heureusement, un film de Robert Rodriguez réserve toujours ce qu’il faut de fun pour faire passer des scènes aberrantes sur le papier. On se délectera ainsi des multiples séquences de fusillades où le Mariachi s’en donne à cœur joie, de l’assaut final du palais présidentiel et du baroud d’honneur d’un agent Sand aveuglé qui achève de rendre terriblement sympathique un personnage qui n’hésite pas à tuer de sang-froid un cuisinier qui réussissait trop bien son puerco pibil pour rétablir l’équilibre. Dommage que ce "Desperado 2" n’ait pas été davantage travaillé à l’écriture et alléger en postproduction, ce qui lui aurait permis d’être plus homogène et donc plus efficace. Malgré tout, même les plus réfractaires devrait trouver leur compte grâce au show de Johnny Depp, qui vaut à lui seul le détour.
Un peu moins bon que le 1er (concept qui s'essouffle sans doute), mais Antonio Banderas mène toujours le film avec talent, aidé par la présence de Johnny Depp.
Ce qui est marrant avec la saga Desperado, c'est que plus le budget augmente, plus les films sont médiocres. Visiblement dépassé par son sujet, Robert Rodriguez multiplie les sous-intrigues pour tenter de masquer la totale platitude de son scénario. L'ensemble n'en est que plus indigeste. Les scènes d'action s'enchainent sans âme et sans jamais renouer avec le second degré qui faisait le sel des deux premiers volets. Comble du gâchis, le casting à première vue excitant est totalement sous-exploité. Antonio Banderas s'avère plus fade que jamais, Johnny Depp cabotine sans vergogne et Salma Hayek n'apparait que dans quelques flashbacks peu inspirés. Quant à Mickey Rourke, Willem Dafoe et Eva Mendes, ils pourraient tout simplement disparaitre du long-métrage sans problème tant leurs rôles sont anecdotiques. Comme quoi, un budget conséquent ne fera jamais la différence sans un scénario solide.
Le scénario est plus étoffé que l'opus précédant, avec plus de personnages importants (arrivée de William Defoe, Johnny Depp, Mickey Rourke), et Antonio Banderas n'occupe plus qu'un rôle secondaire... Au final, qualitativement, le résultat est à peu près identique. Même si on se réjouit d'une histoire plus complexe que le film précédant (trop simplet), elle reste néanmoins toujours autant binaire : deux camps qui s'affrontent (avec explosions et meurtres à tout va). De plus, on peut dire le film n'est pas très crédible par un côté 'too much" quand les "gentils" évitent toutes les balles, tandis que d'autres meurent en un clin d’œil. Autant d'actions et de revirements semblent impensables dans la réalité. On note également l'arrivée du gore : yeux arrachés, jambes déchiquetées, visage décharné... Bref, spectacle passable si on fait abstraction du principe de réalité, qui fait que tout ça semble assez peu plausible.
Il était une fois au Mexique un mariachi ivre de vengeance (un général pendejo a trucidé Salma et sa fille, hé oui encore!) qui veut sauver le président parce que "c'est un type bien", un Johnny Depp équipé d'un faux troisième bras (un peu comme De Funès dans Fantomas) et qui bute un peu tout le monde (dont un pov' cuistot on sait pas trop pourquoi) et plein de personnages tout aussi intéressants qu'on voit 2 minutes à l'écran top chrono. Dans ce Mexique, les scénarios sont sans doute écrit par Enrique Iglesias, les scènes d'action sont "filmées" sous amphet et les flashbacks traumatisants font bailler et gratter les burnes. Vu comme ça, on pourrait croire que ce Mexique est issu de l'imagination Ô combien fertile du Dieu Luc Besson. Mais non, cette série B nous vient de Robert Rodriguez capable du pire (Spy Kids One Two Three) comme du meilleur (Desperado). Je vous laisse deviner dans quelle catégorie appartient celui-là.
Après un film énergique mais fauché et un film excité et beaucoup moins sympathique, Robert Rodriguez réalisa la dernière partie de sa saga, Once Upon a Time in Mexico, traduit par un magnifiquement nul Desperado 2 ici.
Après un casting d’acteurs amateurs et un casting d’amis, ici c’est un casting de stars qui passe devant la caméra d’un Robert Rodriguez qui se donne les moyens de ses ambitions, aussi présomptueuses qu’elles sont. En effet, selon lui, c’est tout à fait normal que le scénario catastrophiquement compliqué soit tel qu’il est au final. Sauf que le spectateur, autre que Rodriguez qui se regarde totalement filmer, est très vite perdu avec les multiples rebondissements et alliances. Heureusement, certains acteurs sont géniaux, le duo Johnny Depp – Ruben Blades en tête, ce qui permet au spectateur de s’accrocher un peu. On retrouve d’ailleurs ici le syndrome Clouseau : le héros du film ralentit considérablement les choses et est plus gênant qu’important pour le film. C’est dommage car on trouve énormément de trouvailles géniales comme le travail sur le corps de Johnny Depp qui gagne un bras mais qui y perd les yeux ou la chirurgie esthétique de Willem Dafoe (qui, soit-il dit en passant, ne sert à rien).
Desperado 2 est donc une conclusion ultra brouillonne d’une trilogie non moins foutraque. Pourtant, contrairement à son prédécesseur, les bons acteurs tiennent plus d’une heure et on ne s’ennuie vraiment jamais. Sympathique, certes, mais clairement très moyen.
Bien que n'ayant vu ni El Mariachi, ni Desperado, premier du nom, c'est boosté par la bande-annonce du 2, et par les bons échos des 2 autres que je suis allé voir ce film... Et j'ai bien fait !! Ce film, hommage aux westerns de Sergio Leone (le titre en est le meilleur exemple), mélange le réalisateur italien, John Woo (pour les fusillades, les impacts), et Quentin Tarantino (pour l'esprit décalé), et le résultat en est grandiose. Le personnage du Mariachi (Antonio Banderas, classe) est de retour, entouré de Salma Hayek (encore, même si elle n'appartient pas vraiment à l'histoire), Willem Dafoe (inquiétant, et ressemblant étrangement à Charles Bronson), Mickey Rourke (qui a bien changé), et surtout Johnny Depp, excellent (pléonasme), et dont la scène du cuisinier est d'ores et déjà culte(pour moi en tout cas). Si l'histoire n'est pas trop difficile, elle est un peu fouillis dans son développement (pourquoi donc Willem Dafoe passe la fin couvert de bandelettes (d'où les 3 étoiles)). Par contre les scènes d'action sont sacrément bien foutues et ont une sacré pêche (la fuite du marché par exemple), ce qui fait que l'on passe vraiment un bon moment. Allez-y...
Rodriguez offre un polar-comédie noire qui réveille, grâce à des scènes d'actions drôles et impressionantes, des répliques tranchantes et une équipe de stars au sommet: en allant de Johnny Depp proprement excellent à un Willem Dafoe sadique en passant par le héros Banderas tout dans la classe, même le chanteur Enrique Iglesias s'en sort bien dans ce feu d'artifice.
Assez curieusement, "Desperado 2" est le meilleur film de la trilogie du Mariachi. Effectivement, il y a plus d'action et plus d'humour, faisant que ce troisième volet est clairement le plus sympathique. En revanche, le scénario est rachitique et à peu près sans intérêt. Mais surtout, ce qui surprend le plus, c'est que le Mariachi, joué par un Antonio Banderas peu convaincu, n'est plus vraiment le personnage principal. Quant à Salma Hayek, 2ème nom au générique, elle doit avoir 5 minutes de présence à l'écran, et encore je compte large. En ce qui concerne la longue liste de noms célèbres (Depp, Rourke, Dafoe, Mendes, Trejo, Iglesias), ils n'ont tous que des rôles secondaires, si bien que sans être un film choral, "Desperado 2" est un film sans personnage principal. C'est donc un peu bancal, mais plutôt bien foutu, un peu comme l'ensemble de la trilogie, qui n'appartient vraiment pas à ce que Rodriguez a fait de mieux ("Une nuit en enfer", "Sin City", "Machete").
Il est de ces films que l'on préférerait tellement ne pas avoir commencé à regarder... un nanar même pas destiné à devenir "culte", une brochette de stars qui devaient avoir un sacré retard d'impôts... Les fans du DESPERADO première mouture ne pourront guère échapper à la déception, en dépit des moyens visiblement mis en oeuvre -qui auraient pu être consacrés à l'embauche d'un scénariste.
Je ne comprends pas ceux qui préfèrent le 2ème au 1er. Ce n'est pas parce qu'il y a plus de star qu'il est meilleur. Banderas est ici complétement effacé par Depp. Hayek est casi invisible et Mendes n'arrive pas a la remplacer en sex-bombe. Les personnages sont moins creusés et le film est beaucoup moins spectaculaire et esthétique que le premier. Une petite deception.
Sans son compatriote Tarantino, Rodriguez lutte à trouver des idées avec un minimum de sens... Quel ennui, même dans le divertissement de second degré, on aimerait bien qu'une balle nous atteigne pour y mettre un terme. Tarantino fait du grand cru bordelais, Rodriguez se contente d'une villageoise en packaging plastique.
Une explosion de combats sous ce soleil caniculaire et ces couleurs vives et chaudes. Rodríguez au top de sa forme pour ce long métrage d action. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Après un permier épisode réussis, Rodriguez a pensé quil serait fendard et payant de faire une suite. Même sil a mal pensé, on salue lhomme pour avoir réunis un casting de malade : les anciens (Banderas, Hayek,Cheech Marin, Danny Trejo ) et les nouveaux (Enrique Iglesias, Mickey Rourke, Eva Mendes, Johny Depp). Du beau monde qui aurait malheureusement mieux fait de ne pas se déplacer. Punchy mais souvent mal filmé et grossier, Desperado 2 se plante là ou le précédent épisode a fait sa place : la concentration sur le couple Banderas et Hayek laisse donc place à une chorale dacteurs , le classe mexicaine davant devient un condensé de vulgarité cinématographique et de brouillons et lhumour omniprésent (la scène avec Tarantino, inoubliable) est remplacé par un autre humour, pas drôle et poussif. Rodriguez aurait donc mieux fait de laisser sa franchise là où elle était (dans nos curs) au lieu de la ressortir et dessayer de la transformer ..Raté !