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    La Femme en bleu
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    3,0
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    9 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 591 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Il ne la connait pas et c'est la femme de sa vie! il l'a rencontrèe sans la chercher! Aujourd'hui il doit la retrouver quelque part à Paris! On suppose que cette femme, tout de grâce et de dignitè, est belle et s'habille toujours en bleu! N'a t-il pas peur de la retrouver ou simplement peur de la rèalitè ? Tout le cinèma de Michel Deville est là dont la modestie est proportionnelle à son talent! Ce dernier fait appel à Schubert pour la musique! Le rèsultat est indiscutablement assez admirable : l'impression de vèritè qui naît de cette fuite èperdue du bonheur est vèritablement ètonnante et convaincante! Michel Piccoli, parfait, ratisse la capitale en compagnie de Lèa Massari, èmouvante! il est impossible de les oublier, assis, à la Fontaine de la Concorde ou en rase campagne! Finalement ce film, c'est l'histoire d'un homme qui cherche une femme et en trouve une autre, mais il ne s'en aperçoit pas! La mystèrieuse femme en bleu n'ètait-elle pas la mort venue prendre rendez vous avec lui ?
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    58 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Malgré les bons ingrédients du film (grande musique, Piccoli, de beaux décors, de beaux costards...), l'histoire elle est un peu surréaliste et surtout inconsistante. Un Pierre à la recherche d'un fantôme, un Pierre qui malgré son âge multiplie les conquêtes à chaque coin de rue. Alors ok j'aime bien Piccoli, Paris, la musique classique et le visuel des 70' mais bon juste ça pendant 90 minutes sans qu'il ne se passe autre chose c'est un peu long. Un scénario solide aurait été le bienvenu et le film s'en serait bien porté.
    Maqroll
    Maqroll

    155 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2012
    Lorsque, après Raphaël ou Le Débauché, Nina Companez décide de quitter Michel Deville pour se tourner vers la réalisation, celui-ci se retrouve seul et décide d’assumer son statut d’auteur. Auteur hors des sentiers battus, auteur complet (scénario, dialogues et mise en scène), il produit un de ses tout meilleurs films, un film tout simplement éblouissant d’intelligence et de sensibilité réunis. Bien avant Kundera et beaucoup mieux que lui, Deville avait su éprouver cette « insoutenable légèreté de l’être » et la restituer avec des moyens cinématographiques hors du commun. Utilisant toutes les possibilités du septième art, il compose une symphonie d’une intensité phénoménale autour d’un homme en quête de l’impossible objet du fantasme, désireux de vivre sa vie jusqu’au bout sans concession aucune à quoi que ce soit. Dans le rôle principal, Michel Piccoli est lumineux d’aisance et de justesse et trouve là à coup sûr un de ses meilleurs rôles pour ne pas dire le meilleur. À ses côtés, Lea Massari étale un registre complet, passant de la comédie au drame avec autant de facilité que de réussite. Quant à Michel Aumont, il est savoureux comme toujours dans le rôle de l’ami fidèle qui ne peut suivre que de loin les évolutions de ce musicologue aux fausses allures de Don Juan. L’itinéraire de ce dernier est ponctué d’une façon lancinante du thème schubertien de La Jeune Fille et la Mort que nous entendons à longueur de film, toujours via le tourne-disque, dans une utilisation qui n’est donc jamais gratuite. Le thème de ce film majeur mais décliné en mineur, comme toujours chez Deville, est tout simplement l’union du sexe et de la mort, soit les deux fascinations et les deux angoisses majeures de l’être humain. La mise en scène est à couper le souffle tant elle est virtuose, toujours au service du propos et d’une inventivité permanente. Chaque plan est à regarder dix fois tant il recèle toujours une trouvaille. L’émotion monte peu à peu à travers les rapports de ce couple hors norme et de son impossible quête, jusqu’à la fin tragique, que dans un souci d’éviter tout « suspense » inutile et malsain, Deville nous dévoile dès le début. Un chef-d’œuvre à découvrir de toute urgence…
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2016
    La musique tout au long du film est vraiment sympa; M. Piccoli et L. Massari sont de formidables acteurs mais j'attends toujours qu'il se passe quelque chose ....
    Jrk N
    Jrk N

    38 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2018
    La Femme en Bleu appartient à une série de films français où l'on laisse d'excellents comédiens en roue libre, pratiquement sans intrigue, en tentant de créer une atmosphère poétique ou aventureuse. Ça marche parfois, comme dans Céline et Julie vont en Bateau, mais très souvent le résultat est ennuyeux, décousu, vain. C'et le cas de Out One évidemment mais aussi de La Femme en Bleu (73) malgré Piccoli qui fait de son mieux et Léa Massari, d'habitude formidable mais là complètement perdue.
    soulman
    soulman

    84 abonnés 1 202 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Incroyablement décevant, malgré Léa Massari, lumineuse. On ne parvient pas à s'intéresser à ce personnage joué par Piccoli, trop froid, trop brusque, trop irritant. Du cinéma pompidolien marqué par son époque, qui ne passe pas la rampe aujourd'hui. Un des Deville les moins aboutis.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    Un film très médiocre, sans réel scénario, chez les bobos des années 70. Invraisemblable, l' histoire n' a ni queue ni tête; c' est d' un barbant absolu, comme si Deville, en panne d' inspiration, avait délayé, étiré ad nauseam cette histoire sans intérêt, sans début ni fin. Ni Piccoli, ni Massari ne parviennent à sauver ce navet à prétention intellectuelle. Trop de blablabla, trop de psychololo.
    Gellis
    Gellis

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mars 2020
    Quelle déception de retrouver Michel Deville si léger dans L'ours et la Poupée et si grave dans Le Dossier 51, si affligeant dans ce portrait bourgeois d'un Don Juan mélomane.
    L'idée de départ, d'un homme flashant sur une inconnue et la recherchant dans tout Paris me semblait riche de promesses, d'échappées romantiques ou lyriques.En lieu et place, un cortège de goujateries informes, de mondanités au champagne, parsemées de bons mots qui tombent à plat.
    Est-il nécessaire de situer la place de la femme dans le parcours de ce Don Juan ironique ?
    Un assortiment énamouré, prêt à tout pour regagner les faveurs de ''L'Homme'', se voir plantée au milieu d'un rendez-vous , se faire larguer sur le trottoir au petit matin ou participer à la quête du fantasme Bleu.
    Piccoli, qui ne jouait ici que ce qu'on lui demandait, Léa Massari ou la musique de Shubert et Bartok n'y sont pour rien, ce n'est pas en conjuguant des talents que l'on fait un film.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Pierre aperçoit dans la rue une jeune femme en robe bleue et cette vision fugitive hante désormais ce séducteur et mélomane dont la recherche illusoire et vaine de l'inconnue est comme la quête d'un absolu de beauté.
    Mais puisque la femme en bleu introuvable a les traits de son maîtresse Aurélie, Pierre ne poursuit-il pas une chimère et un idéal qui n'existe que dans son esprit? Michel Deville réalise une comédie sentimentale dont la fantaisie -atténuée par moments par le sentiment d'impuissance et la détresse de Pierre confronté à l'impossible rencontre- provient du personnage, insatisfait et insaisissable de Michel Piccoli, comme de la mise en scène légère et astucieuse de Deville. On aime ses effets de montage qui confèrent au récit son originalité mais aussi une sensation d'irréalité cocasse et de verve.
    La musique (Schubert et Bartok) tient une place importante, tant dans la vie de Pierre que dans l'accompagnement du récit. Elle caractérise un homme épris de beau et de mystère, tout autant qu'elle donne le ton de l'histoire et des sentiments de Pierre, enjouée ou mélancolique (Schubert), grave et puissante (Bartok). Enfin, ce joli ensemble est complété par la remarquable composition, tour à tour joyeuse et soucieuse, de Michel Piccoli.
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