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Yannickcinéphile
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1,5
Publiée le 13 mars 2017
On peut légitimement se demander ce qui a pris Kasdan de nous servir un film pourtant prometteur en le gâchant de la sorte. Dreamcatcher est en effet un film franchement manqué sur bien des points, et c’est d’autant plus frustrant qu’il n’est pas assez médiocre pour nous laissait croire qu’il ne valait rien. L’histoire est vraiment ma conduite. Le film semble beaucoup trop court pour ce qu’il a à dire, et en même temps il se disperse dans des séquences inutiles (notamment au début). Le mélange des genres et des propos prend très difficilement, avec des ellipses énormes, des raccourcis, des facilités, et une narration catastrophique. On a l’impression que le film cherche à empiler les choses, mais sans rien dégrossir, et le résultat est médiocre, malgré quelques passages qui surnagent. On sent un peu la patte de King, notamment pour faire monter le suspens, mais quelle déception malgré tout. Comme je le dis c’est frustrant, car il y a de bonnes idées, la dimension métaphorique n’est pas forcément mauvaise, mais c’est très mal conduit. D’ailleurs Kasdan ne semble pas trop savoir où aller avec son film. Hésitant entre les séquences à effets spéciaux (moyens d’ailleurs), parfois horrifiques, bref, le grand spectacle d’un blockbuster, et des séquences plus intimistes, il nous livre un métrage brouillon. Une photographie réussie et quelques beaux décors enneigés peinent malheureusement à sauver ce film dans lequel on sent que le réalisateur n’est pas à son aise (il loupe la plupart de ses scènes d’action), et qui malgré un design des créatures amusant n’est pas vraiment un modèle de perfection. En fait c’est visuellement assez grandiloquent, mais il n’y a pas eu beaucoup de soin, notamment dans l’incrustation des créatures. Reste le casting, peu exceptionnel. Freeman est bon, comme souvent, mais confiné à un rôle assez peu marquant. Officier radical dans ses décisions, heureusement qu’il a du charisme et une présence évidente, car son rôle reste limité. Face à lui un groupe de jeunes acteurs qui ne m’a guère marqué. Pour ma part ça confirme que Thomas Jane et Timothy Olyphant, qui depuis lors se sont souvent retrouvés cantonnés à des films secondaires, n’ont jamais vraiment été mémorables. Damian Lewis en fait un peu beaucoup aussi. En revanche très bon Tom Sizemore, et je dois dire que Donnie Wahlberg livre une prestation intéressante et audacieuse. Enfin, malgré cette bonne touche finale, L’Attrape-rêve est un film pas terrible, qui ne mérite le visionnage que si vous ne craignez pas les films foutraques et lacunaires. Franchement, il y a de bonnes choses, et parfois le film arrive à installer un climat mystérieux et prenant, mais c’est beaucoup trop gloubi-boulga et fourre-tout pour pleinement convaincre. 1.5
"Dreamcatcher, l’attrape-rêves" est une adaptation du roman éponyme de Stephen King. Nul n’ignore que le maitre du thriller à caractère horrifique écrit des œuvres littéraires potentiellement adaptables au grand écran, du fait de sa grande imagination et de ses énormes qualités d’écrivain. Et chacune de ces adaptations sont des chefs-d’œuvre potentiels. En cela la société de production s’est faite la grande spécialiste du romancier américain, des fois avec grande réussite, grâce à des longs métrages tels que "La ligne verte" ou "Les évadés". Mais parfois, il y a d’immenses ratés, et ce "Dreamcatcher, l’attrape-rêves" en fait partie. Et pour une fois, les spectateurs ont été (et le sont toujours) unanimes avec la critique officielle. Pourtant, la première partie est plutôt pas mal, bien qu’elle soit un peu longue, à tel point qu’on désespère de passer à la vitesse supérieure. L’histoire est pourtant pas si mal que ça et aurait dû apporter du frisson au spectateur. L’intérêt de ce dernier atteint son point culminant lors du passage dans les WC. Comme quoi, "faire caca" peut se révéler intéressant ! Mais ensuite, tout est gâché par des effets visuels un peu particuliers (l’entité non terrestre qui s’évanouit en poussière), pas convaincants quoique surprenants. Les scènes de bagarre sont à la limite du ridicule, faisant esquisser un sourire sous entendant "n’importe quoi" sur le faciès du spectateur. Le pire est qu’on ressort du film avec une impression de saleté épouvantable : on se sent gluant, couverts d’immondices à force de côtoyer ces espèces de gros vers géants carnassiers aux allures d’étrons vivants qui pondent à tout va. Normal après tout, puisqu’ils sortent du corps par le méat… Les autres aspects techniques sont à l’image de la seconde partie : la B.O. passe totalement inaperçue, et la photographie n'est pas intéressante pour deux sous. Reste le casting. Là, on a du lourd : Timothy Olyphant, Tom Sizemore, Donnie Wahlberg, Jason Lee, Damian Lewis et… Morgan Freeman. En réalité, ils font tous plus ou moins acte de présence plus qu’autre chose, seul Damian Lewis essaie tant bien que mal de donner de la couleur à son personnage mais son jeu de dédoublement de la personnalité est trop stéréotypé. Une vraie déception qui s'avère être un vrai brise-rêves et un réel attrape-nigauds quand on voit un tel casting au service d’une œuvre de l’inimitable Stephen King.
Quoiqu'aie été le repère du spectateur au départ, il se rendra vite compte qu'il ne peut pas savoir quoi attendre de ce film. Qu'il aie lu le livre, vu les autres films tirés de Stephen King ou vu d'autres réalisations du même directeur, il ne peut tout simplement pas deviner.
On démarre dans une ambiance d'amitié entre quatre hommes (cinq, si on compte celui du début) ; une amitié d'enfance qui perdure autant sous des aspects adultes qu'encore puérils, mais ça fait plaisir à voir parce que les acteurs y croient. Mais nous voilà bientôt plongés dans l'angoisse, car l'humanité des uns les conduira à leur perte douloureuse et sanglante, et la cruauté des autres laisse présager moult manichéens rebondissements. L'angoisse est de courte durée car elle ne sert que d'introduction au cœur du truc : de la SF et des ET.
Boum. Ces acronymes sont synonymes d'un premier choc avec ce revirement d'ambiance. Dans cette partie du film qui s'ouvre, la chose marquante est le dosage en tout : c'est remarquablement bien dosé, tout simplement. Puis la partie "film d'action" prend le dessus. Boum. Deuxième choc, pendant lequel on prend pleinement conscience du discernement du scénariste qui en a mis pour tous les goûts. Car même pour ceux parmi les spectateurs qui n’apprécieraient pas particulièrement l'action, l'introduction leur laisse espérer un meilleur dénouement tout en leur faisant com-plè-te-ment accepter la castagne momentanée. Ce triomphant sentiment est au global tout à fait justifié, et quelques astuces viennent le renforcer : l'homme américain qui prend un accent britannique quand il est possédé par un ET, ou bien toute l'action qu'il voit, littéralement, se dérouler depuis la fenêtre de son esprit...Quand on est plongé dans l'atmosphère de la chose, c'est tout bêtement génial.
Hélas, ce sentiment que nous envoie un script si réfléchi s'estompe ensuite jusqu'à disparaître entièrement. Et ce, pour deux raisons principales : 1) l'histoire a ensuite moins d'intensité et de volume, et les joyeux soubresauts qu'on a pu observer disparaissent ; 2) une certaine sobriété artistique (une sobriété au caractère artistique, pas une sobriété dans l'art, entendons-nous bien) permettait au film de se passer d'être trop explicite (pas de jets de sang, juste des bestioles un peu gore). Mais dans sa conclusion, il se lâche et n'hésite pas à balancer aux yeux du spectateur l'aberration pure et simple : un protagoniste, présenté comme le Bien en chair et en os, jusqu'ici une personne aux capacités mentales limitées mais dotée de sens surnaturels, se transforme en un autre alien. Quelle idée. Quel gâchis. Et c'est quasiment la dernière image. Cela ne suffisait pas de montrer que cette personne, qu'on qualifierait aisément de "simple d'esprit", avait un don et que son âme n'était peut-être pas étiquetée "Terre" quand on la lui a octroyée ? Apparemment non, et c'est la plus grosse erreur.
Je me disais 1,8/5 c'est super sévère, surtout que le livre était génial. J ai donc regardé le film le minute après avoir terminé le livre. Les 40 premières minutes sont très bonne, suivent le bouquin même si certains dialoguent paraissent forcés et des rendu a l’écran quelquefois étrange... Puis le personnage de Freeman arrive et ca part en cacahuètes. Toute la partie psychologique, se passant dans la tete de Jonesy est passée a la trappe. Le film va tellement vite, on ne s'attache pas a owen, la poursuite dans le livre dure quelques centaines de page la en quelques minutes c'est terminé... L'humanification de MR Gray est inexistante, le combat mental entre Jonesy et lui sont passé a la trappe, on ne sait rien des intentions de Mr Gray alors que c'est explicitement expliqué dans le bouquin. Que dire de cette fin... Ridicule et absurde... Extrêmement décevant pour les lecteurs et je vois pas comment les non lecteurs ont pu comprendre ce film et l'apprécie...
Un petit film qui se situe à mi chemin entre le fantastique et l'horreur. Un scénario bien léger, pour une bande de copains réfugiée dans les forêts du Maine, et qui s'essaye et se confronte à des pouvoirs surnaturels. Manque de dynamique et de rythme. Pour se faire une petite frayeur .
Après une première partie prenante et très "Stephen King", le film sombre dans le grand guignol et le ridicule. Dommage car il y avait matière à faire un grand film d'angoisse avec le roman. Ici, le scénar est fouillis, laissant la part belle au superflu (dialogues longs et ratés, gore de supermarché) alors que l’essentiel est survolé.
Adapter Stephen King au cinéma c'est un peu jouer à la roulette russe. Son univers et ses idées sont parfois tellement hors norme que la retranscription au cinéma est parfois hasardeuse. Il ya des chef d'oeuvres tel Shining et des mauvaises surprises tel Dreamcatcher. Avec un réalisation de la fin des années 90, jonglant entre the Thing, Independance Day et Evil Dead, tout cela n'est vraiment pas facile à raccorder et les moments de désappointement sont nombreux. Même le casting n'arrive pas à relever le film de sa chute.
Malgré du gore et de l’angoisse la mayonnaise ne prend pas...Des problèmes de rythme, de raccourcis scénaristiques assez mal venus et difficiles à avaler, des choix artistiques visuels risqués une fin bâclée..
Dreamcatcher, l'attrape-rêves : Un film très surprenant et très désopilant. Je m’attendais pas a ça au niveau du scénario et pourtant sa ne m’étonne pas car on voit que derrière le scénario. C’est du Stephen King tout craché et donc, tout est possible dans son univers bien à lui. Car, le film commencer plutôt bien, même a merveille. On suivait quatre amis d’enfance au pouvoir de télépathie qui se retrouve plusieurs années. Donc, au début, il son super attachant et vraiment, tout va bien a ce moment la ^^. Jusqu'à l’arrivé surprenante de extra-terrestre qui on ne va pas dire gâche le film (car Stephen King la écrit comme ça) mais le fait partir dans une toute autres direction qui je m’attendais pas, mais alors pas du tout donc soyer prévenu. Donc, on se retrouve face a une invasion extra terrestre et le film part quand même dans un sacré délire dans lequel on s’attend pas vraiment (a part ceux qui on lu le livre). Mais après, quand on a accepté (en tant que spectateur cette direction vers la SF, fantastique avec les extra terrestre) : et bien, ce film est des plus fascinant et captivant et vraiment on ne décroche pas une seul seconde. Même si tout ça, cela parait gros et bien dans le genre fantastique/horreur, ce film se débrouille plutôt pas mal. On a le droit à notre part d’horreur et de gore dans une ambiance glaçante et fantastique. Le pat et le délire de Stephen King y est. Je dis délire quand il y a quand même beaucoup de truck a accepter dans le film (extra terrestre, la fin complètement délirant pour un des personnages important du film, certains réaction et comportement des personnages vraiment bizarre...) et aussi un certains humour qu’il y a dans le film, après on adhère ou pas a l’univers (c’est assez compliqué a aimé ce genre de scénario car ça va quand même très loin dans le bizarre ») mais ça fonctionne plutôt bien et on est captivé et envouté du début jusqu'à la fin. Sinon, le film possède une réalisation très soigné aussi que une bonne mise en scène avec de bon voir de très bon effets spéciaux. Et on a le droit à un casting de marque : Morgan Freeman, Thomas Jane, Timothy Olyphant… Et ils sont tous convaincants dans leur rôle, certains interprétation peut parait sur joué mais c’est dans le délire du film. Voila, un film ou adhère au délire et a l’histoire des extra terrestres très inattendu sinon c’est foutu et vous allez qualifier le film de grand et n’importe quoi (surtout au niveau du scénario) et je peux comprendre. Mais c’est le genre qui veut ça et c’est l’univers particulier de Stephen King, on aime ou on n’aime pas mais le film se vaut être captivant et envoutant donc je le conseille.
Cette adaptation au cinéma du roman de Stephan King est une véritable déception. Le film commence pourtant bien, mais sombre rapidement dans le n'importe quoi. C'est dégoûtant et ridicule, tous les ingrédients sont là pour repousser le spectateur déjà peu emballé par les premières scènes. On ne retiendra rien de ce film excepté peut être les décors sous la neige et les quelques effets spéciaux plutôt réussis. Les acteurs tentent tant bien que mal de faire le job mais la tâche est insurmontable. Morgan Freeman essaie de sauver les meubles dans quelques scènes pour faire de ce film quelque chose de regardable. C'est peine perdue, rien ne peut être sauvé. Fuyez ce film, ne perdez pas votre temps comme moi. Bref un navet ou un nanar, tout dépend du point de vue.
Un bon film qui marrie "Stand by Me" et "la Guerre des Mondes"! 4 étoiles pour la première partie qui prend le temps d’illustrer les personnages et leurs situations. L'intrigue devient de plus en plus intéressante!.... ...jusqu’à la chute libre! 2 étoiles pour la deuxième partie! Comme si Lawrence Kasdan avait pris conscience du temps qui passe et se dépêche de finir le film vite fait bien fait! Autre chose, il y a quelques scènes ridicules qui auraient pu être évitées! Ayant lu le livre, il n'y aurait pu avoir meilleur interprétation de cette histoire farfelu et complexe signé Stephen King.
Excellent. Du même genre que Atomic Circus (avec Vanessa Paradis). Tout est tranquille... puis ça part en live avec violence crescendo. C'est comme un feu d'artifice devant le bouquet final : on est subjugué par le scénario qui change du tout au tout. Fans de science fiction et d'ambiance petite ville américaine, vous ne serez pas déçus. Le final fait un peu men in black (un peu gentillet) mais ce n'est pas grave, pour moi c'est un film culte du type Tremors, Moon, etc... bref, des films originaux qui ne font pas l’unanimité, parce que les oiseaux rares à la limite du burlesque, ça dérange les cinéphiles trop sérieux :D
Bon début, bon casting mais alors, q'est-ce qu'on se perd vite dans les méandres d'une mauvaise adaptation. Au début, je n'ai pas compris qu'il s'agissait d'une adaptation d'un film de S. King. Ensuite j'ai fait une recherche sur le film (en cours de route) et là j'ai compris qu'il devait y avoir bien des pages qui avaient dû être sautées.. Gore, mais pas assez gore. Fantastique sans être assez fantastique. Humoristique sans l'être vraiment. En réalité, j'ai déconnecté après une heure environ, et j'ai pensé que j'allais encore perdre une heure pour essayer de comprendre, puis finalement, non.... je ne verrai jamais la fin et je pense que mon imagination va faire le reste. En mieux...