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    À bout de course
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    4,3
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    101 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2016
    Encore une réussite pour Lumet. A bout de course (et pas A bout de souffle du "faquin" Godard) est un film sobre, simple mais extrêmement touchant, qui offre son lot d'émotions et de personnages très attachants et bien écrits. L'interprétation est plutôt bonne, même si on retient en particulier la performance magnifique, toute en retenue, du regretté River Phœnix. La réalisation quand à elle est asses simple (en même temps c'est Lumet : sa réalisation est très bateau, mais il sait raconter des histoires et dans plusieurs cas, cette réalisation est en parfaite adéquation avec le propos (12 hommes en colère, Un après-midi de chien en particulier)) mais laisse bien place à l'intrigue.
    Très beau film, lent mais jamais ennuyeux, et très émouvant.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    une merveille d'émotion et de subtilité. le film narre le périple d'un couple et de ses 2 enfants pour tenter de mener une vie normale alors que ceux-ci sont poursuivi par le FBI. Il y a une tension toujours palpable autour de cette famille en proie au secret et au bord de l'explosion quand le fils ainé donne des signes d'émancipations. Le film questionne sur les choix et l'engagement. la famille est tres touchante dans sa volonté de mener une vie harmonieuse et River Phoenix trouvait la son meilleur role. Chef d'oeuvre.
    christophe117
    christophe117

    8 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Paradoxe absolu : des parents pacifistes et anti-impérialistes font sauter une fabrique de napalm et blessent par accident le gardien. Fuyant leur responsabilité ils obligent leurs enfants à subir des déménagements tous les 6 mois pour échapper aux implacables agents du FBI. Pourtant le film ne se concentre pas sur ces parents qui refusent de porter l'héritage de leurs parents (méchants capitalistes) mais imposent sans pitié le leur à leurs enfants. Une scène magnifique dans le film développe bien ce paradoxe, mais pour le reste le film se centre sur un beau pianiste qui vit une histoire d'amour entre ados insignifiante.
    A l'image de cette histoire d'amour anodine, le film reste beaucoup trop sage dans le drame, si bien que je ne l'ai pas trop vu, jusqu'à l'abrupte fin.
    Je reste enfin dubitatif sur cette traque de plus de 10 ans pour un blessé dans une explosion... Je doute que le FBI poursuivent si longtemps compte tenu du coût et du dommage et s'ils le font, je doute qu'une famille qui inscrit ses enfants dans les écoles publiques puisse lui échapper si longtemps...
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2012
    Excellent film ! Où l'on se prend à regretter une fois de plus River Phoenix, dont la mort prématurée a permis l'ascension du fade et laid DiCaprio.
    Cathedrale
    Cathedrale

    89 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    De la même façon qu'il se coule avec facilité dans ses baskets, River Phoenix revêt son rôle d'un coup de hanche alerte, insaisissable aisance d'un gosse confronté aux âpretés des vies. Des vies, oui, elles sont multiples et cruelles, changeantes, instables et fugaces. C'est en Danny qu'il trouvera chaussure à son pied, une jolie blonde et un piano, l'immensité de l'océan comme dernier refuge. Mais comment vivre pleinement alors qu'à chaque plan, un rayon de lumière ricoche sur le cadran de sa montre, soudée à son poignet, tic tac, le temps t'est compté, profite de ces quelques gouttes de bonheur qui menacent de s'évaporer à chaque coin de rue. Lumet filme une forêt, un plan d'eau, des rues agitées, avec toujours une profondeur ahurissante, en harmonie parfaite avec les personnages. Une famille qui n'existe que dans son amour, dans sa joie d'être réunie, peut elle se briser? Doit on payer le prix -élevé- de l'acharnement idéaliste de ses proches? A bout de Course est une oeuvre admirable, très humble. Pour s'en convaincre, il suffit de s'attarder aux séquences musicales, de piano, où le jeune homme dévoile son talent tout en pudeur, avec retenue, sans esbroufe. Comment ne pas tomber amoureux?
    Starwealther
    Starwealther

    77 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Sidney Lumet change de registre et laisse de côté les films de gangsters ou de politique pour un long métrage plus intimiste avec le regretté River Phoenix mort beaucoup trop tôt d'une overdose. Le réalisateur réussit ici une oeuvre pleine de tendresse et d'émotions où un jeune homme est obligé de vivre dans la fuite et dans le mensonge à cause de ses parents qui ont commis un meurtre lors d'un attentat contre une usine de napalm servant d'arme pour la guerre du Vietnam. Beaucoup de subtilités psychologiques et une habile mise en scène font de "A bout de course" une très belle oeuvre.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2023
    Lumet dresse un touchant portrait de famille plus qu'un film sur activiste politique des années 70. Voilà quatre membres unis par la vie d'errance qu'ils mènent de ville en ville poursuivis par le FBI. Unis comme les doigts d'une même main, contre le modèle ringard de la famille riche et capitaliste.
    Sauf que le temps fait son effet, la lassitude surgit, et la mère, une Christine Lahti émouvante, repense à ses années de musique, à ses parents, à ses amours de jeunesse. Son entrevue express de retrouvailles avec son père est d'une richesse extrême des sentiments contradictoires qui les rongent autant l'un que l'autre. Son grand benet d'ado tombe amoureux et pourquoi lui imposer une rigidité familiale qu'on a rejeté soi-même. River Phoenix, solaire et balbutiant incarne la fin d'un trip parental devenu asphyxiant.
    Quant au père, militant convaincu, il dirige sa troupe et jusqu'à la dernière minute de la séparation.
    Musique des années 80, prof de musique original et pédagogue, Lumet nous raconte l'Amérique post-Vietnam mais pas encore ruinée. Job facile à trouver, liberté de bouger, pas de téléphone portable.
    Cinema Lumière - juin 23
    Festival Lumière - octobre 22
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Sur un scénario très prometteur, Sydney Lumet réalise un film qui tient globalement ses promesses. Nous suivons le quotidien d'une famille dont les parents mènent des actions clandestines contre le gouvernement. Cette double vie pèse sur chacun. Le plus grand des fils du couple, à l'orée de l'âge adulte, supporte de plus en plus mal cette vie faite de déménagements réguliers, de faux papiers, de mensonges incessants, etc. River Phoenix, dans le rôle de l'ado, est excellent comme souvent. Son jeu traduit avec justesse le conflit interne qui le traverse, entre le désir d'avoir une vie normale comme tout le monde, et la loyauté qu'il doit - ou pense devoir - à ses parents et à leur lutte sans fin contre les autorités. Plusieurs scènes sont émouvantes, comme les retrouvailles entre la femme et son père qu'elle n'avait pas vu depuis 14 ans. La fin est évidemment émouvante. Au final, c'est un constat sans concession sur ce type de vie, qui a certes plus de sens qu'une existence fait de routine et d'indifférence au reste du monde, mais dont les objectifs réels demeurent très flous et les sacrifices demandés immenses.
    bobmorane63
    bobmorane63

    196 abonnés 1 978 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2011
    Le génie de Sidney Lumet avec un sujet fort fait à petit budget !!! Comme "12 hommes en colère", son premier film, le cinéaste sait filmer une histoire intense, douloureuse et émouvante, celle d'une famille recherché par le FBI pour terrorisme dans les années 70 qui déménage souvent sous de fausses identités. Nouveau travail, nouvelle école pour les petits, nouvelle maison, le fils ainé a un talent fou pour la musique et s'amourache le coeur de la fille de son professeur mais beaucoup de choses difficiles sont à mettre en place. Sidney Lumet, décédé depuis pas longtemps, était quand meme un grand metteur en scène qui avait fait quelques petites perles en 50 ans de carrière comme celui-ci et on a aussi une grande pensée pour River Phoenix décédé à 23 ans d'une overdose à la sortie d'une discothèque qui dans le film et son jeune age, avait beaucoup de talents au niveau émotionnel et un avenir prometteur. Les autres acteurs sont excellents aussi. Un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Si le style de départ ne se démarque pas vraiment d' autres films des années 80 le contenu est plutôt offensif et provocateur dans une amérique reaganienne. En plus les acteurs jouent très bien
    Akamaru
    Akamaru

    3 131 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2011
    La prolifique carrière de Sidney Lumet(paix à son âme)réserve de drôles de surprises,comme cette comédie dramatique au scénario solide,et traité d'une façon limpide.Au vu du pitch de "A bout de course"(1988),on s'attend à un thriller,mais Lumet préfère judicieusement se focaliser sur les relations de cette famille fissurée par tant de changements d'identités et de lieux de vie.Pour un attentat commis dans leur jeunesse,un père et une mère anti-capitalisme ont condamnés leurs enfants à une vie de fuite et de méfiance permanente.Une réflexion subtile sur les dommages collatéraux,provoqués sur les êtres qui nous sont chers.River Phoenix,17 ans à l'époque,et une trajectoire d'étoile filante,est particulièrement génial.Adolescent qui chéri ses parents,mais qui en même temps aimerait s'émanciper,ne peut résoudre son dilemme moral,sans l'accord de son paternel.Lumet s'attarde sur les rapports familiaux,au détour de scènes simples et bouleversantes.Cette famille d'utopistes,ironiquement,doit accepter ce pour quoi elle a toujours combattu.La fin des illusions de la génération beatnik,appuyée par une BO nostalgique.L'émotion a du mal à perçer,et peut-être cela manque t-il d'action,mais les enjeux,eux,sont bien profonds.Riche.
    DarioFulci
    DarioFulci

    106 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2010
    En fuite depuis 20 ans après un attentat ayant coûté la vie à un gardien, la famille Pope s'installe dans une nouvelle ville, une fois de plus. Mais cette fois, Danny aimerait trouver sa place et vivre une vie normale.
    Il n'a pas l'air comme ça, ce petit film de la fin des années 80. Mais quelle qualité d'écriture du scénario ! quelle interprétation remarquable de tous les acteurs ! et surtout de River Phoenix nommé à l'Oscar du second rôle à l'époque.
    L'émotion pointe son nez à tous les instants, dans des situations d'une simplicité confondante. Lorsque la mère de Danny retrouve son père et s'excuse des erreurs de sa jeunesse, il est difficile de retenir ses larmes. Peu de films nous parle de l'après engagement, de l'évolution de ces jeunes radicaux qui sacrifient leur vie à leurs idéaux.
    C'est beau, c'est simple, c'est excellent.
    Serpiko77
    Serpiko77

    60 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Un Lumet un peu particulier puisque le sujet principal ne traite pas de la corruption dans la police. Son film laisse de coté le sujet politique pour se concentrer sur les liens qui unis la famille principale. C'est simple, sans prétention et assez touchant, River Phoenix très jeune prouve qu'il est passé à coté d'une grande carrière.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2009
    Décidemment, la redécouverte de la filmographie de Lumet offre plus d'une surprise. Comment la presse et le public des années 80 avaient-ils pu passer à côté de cette chronique émouvante et désenchantée ? C'est aussi l'occasion de redécouvrir le regretté River Phoenix, étoile filante de Hollywood.
    annatar003
    annatar003

    64 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Mis en scène par l'illustre Sydney Lumet, "A bout de course" est une aventure unique qui nous délivre une histoire originale qui reste fidèle à elle-même tout du long.
    C'est pourtant avec beaucoup de mal que débute le récit qui se met en place très lentement à travers des scènes peu transcendantes aux objectifs pas toujours très convaincants. On assiste ainsi à l'introduction des divers personnages et décors durant une introduction propre mais longue qui laissera brutalement place à une exposition d'émotions travaillées et pures. Faisant souvent parler le talent de ses acteurs et notamment du défunt River Phoenix, Lumet parvient à concrétiser des interactions solides et crédibles qui donnent au film toute sa puissance. C'est avec son rôle de Danny Pope que le jeune talent trouve le rôle majeur de sa carrière qui sera tristement écourtée quelques années plus tard mais dont le firmament restera à jamais gravé dans les mémoires.
    Surprenant par la qualité de son histoire et la grandeur des sentiments ressortant de quelques scènes toutes particulières, "A bout de course" confirme le statut d'un des grands réalisateurs du XXème siècles en montrant une polyvalence et une perspicacité parfaite.
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